Horologiom

Angoulême 1995 : Alph-Art coup de coeur pour le tome 1 Une ville coupée du monde avec d'autres coutumes et un autre mode de vie que le notre: les hommes sont munis de clef sur le sommet de leur crâne. Ainsi la vie repose sur le culte du Grand Rouage :"Il faut que l'être annihile toute la part charnelle et émotive qui salit son comportement. L'homme animal ne doit pas exister." Mais un jour un homme sans clef s'est introduit dans la cité....
Angoulême : récapitulatif des séries primées Coupés du monde... Les meilleures séries terminées en 2014 Terres de Légendes Utopies, Dystopies
Mariulo s'introduit dans la cité d'Horologiom bien malgré lui. Il se fait vite remarquer car il ne possède pas de clef. Très vite il fait la connaissance de Sacharine et de Haxe. Ceux vont petit à petit commencer à lutter contre les lois et les principe de vie de la cité Une fin à vous couper le souffle que personne ne peut deviner!!!
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Date de parution | Août 1994 |
Statut histoire | Série terminée (premier cycle de 5 tomes terminé puis one-shots) 7 tomes parus |
Les avis

En règle général les 4 premiers tommes sont vraiment bons...même si on a la vilaine impression au début de nager un petit peu dans la coucroute. Mais j'aimerai plutôt revenir sur le dernier tome : une grosse déception qui fait chuter la note de 4/5 à 3/5... Après deux très bons tomes je m'attend à un fin en fanfard, pleine de surprises, d'actions...et bien il s'avère que c'est totalement le contraire. Si le dessin est toujours aussi bon il n'en demeure pas moins que le scénario manque de rythme, trop de révélations, pas assez d'actions, une fin décevante même si elle est assez suprenante...c'est plutôt la façon dont elle est racontée qui est décevante. En effet un étrange bonhomme, en forme d'aiguille nous narre la naissance d'Horologiom, de Mariulo ainsi que le pourquoi du comment de son arrivée à Horologiom. Comme je l'ai dis auparavant, une période de révélations qui tombe à plat même si pour lui c'est une suprise. Un tome vraiment pas assez rythmé, peu d'actions pour beaucoup de blabla. Si les 45 planches de ce tome m'ont assez décu par contre la 46e est à la hauteur de mes espérances...une bonne fin tout de même dans le fond je trouve... Les dessins sont toujours aussi impécables, il est tout de même surprenant de voir autre chose qu'une architecture rectilignes ; de la nature ! des maisons ! Un trait vraiment parfait, très fin et précis, il met parfaitement en image la ville qu'est Horologiom, sans vague, droite, stricte. Juste un petit défaut : les couleur de Breton ! Vraiment trop fades pour la série... Un dernier tome vraiment longuet ! une déception tout de même !

1 . L'HOMME SANS CLEF : 4/5 Relecture de ce premier tome après une première découverte, il y a déjà un moment (à sa sortie). Dans mon souvenir c'était vraiment vraiment bien, et en fait, j'ai quelques remarques à formuler maintenant :) Le 1er tome est un album d'introduction, de présentation du monde d'Horologiom. On y découvre les remonteurs, les altruistes, etc... et surtout le mode de vie oppressée que supportent les habitants, qui doivent se faire remonter pour être déclarés aptes à la vie communautaire, comme une vielle bagnole qui passerait au contrôle technique... Le monde imaginé par Lebeault est plutôt réussi, en tous les cas j'ai bien accroché. Ces robots portant un chapeau melon sont superbes, et l'univers imaginaire de l'auteur fourmille de détails sympathiques à découvrir. Maintenant le héros arrive là par hasard, rien de répréhensible en soi (faut bien que le vieux procédé d'identification du lecteur à un des persos fonctionne toujours!) mais il n'est guère attachant ce petit mec tout maquillé sur la frimousse... En tant que lecteur je suis entré dans l'histoire sans problème mais ce héros ne me paraît pas être vraiment crédible ni avoir les épaules pour supporter ce statut. Le dessin est en général superbe, avec des couleurs bien choisies, souvent dans le même ton en ce qui concerne la ville, ce qui renforce le côté totalitaire décrit. Par contre plusieurs planches sont franchements flous, ou du moins, leurs contours ne sont pas nets (je ne sais pas quel est le terme en langage pro :)) et c'est vraiment vraiment pénible. Oui, je sais ce n'est pas tout l'album qui est comme ça, c'est un taux très peu élevé de planches mais quand même ça gache le plaisir. 2. L'INSTANT DU DAMOKLE : 4/5 Ce deuxième tome commence très exactement là où le premier tome s'était arrêté : avec l'arrivée de l'être contraire, destiné à retrouver et à anéantir l'homme sans clef. Là c'est bien, on identifie clairement un méchant, et c'est pas dommage. J'exagère mais à peine, car il faut bien dire que le 1er tome était confus, et que ce deuxième tome présente l'indéniable qualité de poser les choses. Dans leur fuite dans les sous sols d'Horologiom, nos héros vont apprendre à mieux se connaître, notamment Haxe et Zacharine aux yeux de l'homme sans clef. Dans cette cachette ils ne se doutent pas à quel point ils sont en danger, mais le remonteur personnel de Zacharine veille au grain. Et ce robot "apprivoisé" apporte un gros plus à l'histoire en y introduisant un élément qui manquait cruellement à la série jusqu'ici : l'humour ! Les postures déjà grotesques des remonteurs n'attendaient que le langage très personnel de ce robot là pour virer au comique, pour notre plus grand plaisir. L'instant du damokle, à travers cet aspect nouveau, ainsi que pour ses courses poursuites dans les dédales d'Horologiom, est sans nul doute bien supérieur au 1er tome introductif de la série. 3. NAHEDIG : 2/5 Avec ce troisième opus de la série, Lebeault nous replonge dans les intrigues en nous présentant un personnage important, Nahédig. On apprend que ce fonctionnaire est un ancien ami de Sacharine et les questions fusent pour savoir qui a bien pu trahir celui-ci. Le personnage de Nahédig est très bien construit : ambigu, complexe, on ne sait vraiment pas de quel côté il penche. Quant à Haxe, son rôle toujours discret permet à Lebeault de brouiller les pistes. Mariulo est toujours un peu éteint pour son rôle de héros du tome 1, et tout ça se rassemble dans un album sans véritable point d'orgue, parfois assez rébarbatif. Manac'h, le remonteur du tome 2, a disparu, et avec lui l'humour qui caractérisait le ton de "L'instant du damokle". C'est bien dommage, car Lebeault repart dans une histoire un peu trop sérieuse, comme l'illustrent ses dessins techniquement réussis mais sans grande chaleur. Ce 3ème tome est donc clairement pour moi le moins "bon" mais certainement un tome indispensable pour faire progresser l'intrigue (même si on se demande où tout ça va bien finir par aller) 4. LA NUIT DU REQUINQUEUR : 3/5 Suite des aventures de Mariulo, Sacharine, Haxe et consorts. Ce 4ème tome présente un gros avantage sur son prédécesseur : il recadre un peu les choses en nous révélant quelques informations quant à l'origine de Mariulo. Un coin du voile auréolant le héros surgit de nulle part dans les premières planches du tome 1 est enfin levé. Manac'h est de retour, lui le remonteur farfelu et au verbiage châtié, pour notre bon plaisir car il faut bien avouer qu'il n'y a bien que lui pour parvenir à faire sourire le lecteur. Les rôles de chacun des protagonistes sont encore assez obscurs et si ça fonctionne pour le suspense, c'est nettement moins bien en ce qui concerne le caractère des personnages. Le lecteur a du mal à tous bien les cerner, et parfois à ne pas trop vouloir en révéler, Lebeault tombe dans le piège du personnage sans caractère, sans saveur. C'est un peu dommage. Peut-être conscient du trop de sérieux que revêtaient les trois premiers tomes, Lebeault a un peu modifié ses plans et ses cadrages, son découpage aussi, sans vraiment réellement convaincre. C'est toujours un peu tristounet, la faute peut-être aussi à ces couleurs impersonnelles, pas vraiment tranchées. Bref, un album sans défaut énorme ni qualité remarquable, dans la lignée de cette série qui semble parfois s'auto-limiter dans la qualité. 5. LE GRAND ROUAGE : 3/5 Le cinquième et dernier tome d'Horologiom nous apporte l'explication tant attendue. Ça c'est bien. Par contre, ce qui m'a vraiment gêné dans le déroulement du scénario, c'est le manque de pistes dans les tomes précédents. Pendant 4 tomes, Lebeault nous parle d'Horologiom, et juste à un petit moment, sur une toute petite planche, il est fait référence au passé de Mariulo et à ce type qui va tout nous expliquer sur le tome 5. Du coup, cette révélation finale tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe. A tel point que l'explication est longue, longue et poussive. Normal, rien n'avait été amorcé sur les BD précédentes! Cette construction m'a un peu dérouté, je dois bien l'avouer. Ajoutez à cela quelques paroles de Mariulo : "Ma voix intérieure me dit de faire ceci ou cela", "Je sais que je ne vais pas mourir" ; comportement nouveau pour notre héros, et "Le grand rouage" prend des allures de fin de série bâclée et précipitée. L'explication en elle-même est en revanche pas désagréable du tout, c'est original, et bien pensé, et la maladresse avec laquelle elle est amenée ne doit pas dissimuler la qualité de l'idée maîtresse de Lebeault. Mis à part une fin un peu trop légère et facile à mon goût (la dernière planche), cette série s'achève sur un bon point, avec notamment des dessins hors d'Horologiom qui apportent un peu d'air nouveau (c'est le cas de le dire!). En revanche, sur les trois ou quatre premières planches, les couleurs sont franchement laides, trop sombres, sans nuances. Par la suite ça s'améliore mais sans jamais atteindre des sommets d'intensité ou de contraste, c'est bien dommage car certains décors imaginés par Lebeault auraient mérité un meilleur traitement. Pour résumer : ce 5° tome apporte une explication laborieuse mais qui a le mérite de conclure la série sans trop de ficelles. A noter sur l'édition originale, un cahier supplémentaire de croquis représentant certains des véhicules utilisés sur Horologiom (le gros point fort de ce monde imaginaire). C'est vraiment très sympa.

Une série agréable qu'il vaut mieux lire d'une seule traite car les albums se suivent de très près. Dès le début, une sensation de déjà-vu s'installe : un monde machine qui va se retrouver perturbé par l'arrivée d'un être étranger.... Cela sent franchement le réchauffé, mais la narration nous prend très vite et nous emporte réellement. Je reprocherais seulement à l'auteur de compliquer un peu trop son histoire aux alentours du 3e et 4e tome : trop de lignes narratives, trop de personnages secondaires qui viennent étouffer la trame principale, on dirait qu'à certains moments l'auteur a voulu compliquer l'histoire de peur de lasser, c'était franchement inutile, cela rend la lecture un peu ardue par moments... D'autres problèmes tiennent je trouve à la gestion du rythme, il n'y a pratiquement aucun temps morts, le suspense fonctionne à plein tube pendant les 5 tomes, cela plaira peut-être à certains, mais moi j'aurais préféré pouvoir un peu respirer par moments. Un jour Carrière, le grand scénariste français (auteurs de la plupart des films de Bunuel), disait au cinéaste polonais Wajda qu'il venait de comprendre à quel point l'alternance de jour et de nuit donnait corps à une scénario. Il faut que le spectateur puisse dormir et se reposer, virtuellement, avec le personnage. Wajda lui répondit qu'il avait raison et que la mauvaise gestion de cette chose pouvait profondément gacher un film et qu'il lui avait fallu 20 ans de métiers avant de réellement comprendre cela. L'auteur d'Horogolium aurait mieux fait de suivre ce conseil, de simples temps "morts" pendant lesquels les personages se lèvent, mangent... VIVENT... auraient peu permettre au lecteur, moi, en tout cas, de vraiment épouser le rythme de l'aventure sans avoir sans cesse l'impression de courir contre la montre en permanence... Peut-être cet effet, cette sensation de course permanente a été voulue par l'auteur, je n'en sais rien, après tout le monde qu'il décrit fonctionne comme une machine, un truc que l'on ne peut arrêter, peut-être a-t-il voulu que son récit fonctionne d'une manière semblable, mais ce ne n'est pas de tout repos... Quoi qu'il en soit, je fais ici une montagne de ce qui n'est qu'un défaut minime à côté des qualités de cette série dont je vous recommande l'agréable lecture.

Une bd qui vaut le coup pour ce qui veulent lire quelque chose d'original. La bd est de bonne facture le dessin est beau, et le scenario est bon. Le monde d'horologiom est bien construit et il est credible. Un tres bon cycle dans lequel on ne retrouve pas des personnages vus et revus.

Heu... comment dire, j'accroche pas ! Je n'ai lu que le 1er tome et il me sera difficile de lire la suite (un manque evident de motivation !) Je n'aime pas trop les dessins et surtout, les couleurs, bof bof... Quand à l'histoire, je ne suis pas rentré dedant... le monde décrit et les persos ne m'interessent pas... difficile donc pour moi d'apprécier cette bd qui doit avoir malgré tout des qualitées mais bon...

Horologiom m'a tout d'abord attiré par ses dessins et ses couleurs. L'ensemble est très clair, très net, en un mot agréable à regarder. Le monde inventé par l'auteur est très original, cette histoire de remonteurs m'a passionné. On découvre petit à petit les lois et usages de cet univers et ça surprend à chaque fois ! L'idée à la base du scénario, un jeune homme qui lutte contre un système, est somme toute assez classique mais les inventions de l'auteur font qu'on se prend au jeu.

Je suis adepte de ce genre d'univers un peu étranges. C'est après avoir découvert la Nef des fous que je me suis penché sur Horologiom. Pour l'univers graphique, cette BD me fait penser au dessin animé "Le roi et l'oiseau", ce qui est plutôt bon signe. L'auteur a fait preuve de beaucoup d'imagination pour créer son univers. Les machines y sont pour beaucoup, assemblages de rouages et d'aiguilles, elles ont un aspect et des fonctions étranges, en lien avec l'atmosphère de la BD. La cité d'Horologiom peut faire penser à Brasil de Terry Gilliam. On prend vraiment plaisir à parcourir cette ville étrange régie par un ordre à la fois autoritaire et absurde (et c'est en cela que cette BD me fait penser à Brasil ou au Roi et l'oiseau). La fin est surprenante à l'image de cette série. Bref, si vous aimez les univers un peu décalés, il faut essayer cette BD.

Ah, je viens de tout relire d'un coup, et c'est beaucoup plus clair. Faut dire que l'intrigue est un peu compliqué quand on se contente de la suivre au gré de la parution des albums. En plus, maintenant, c'est fini, avec une vraie fin, un peu étrange mais bon, pas mal quand même. Si vous achetez, achetez donc le coffret, pour tout pouvoir lire d'un coup, et en plus il est assez beau. Et pourquoi acheter cette série ? Et bien parcequ'elle est géniale, tout simplement : - un décor complètement fou : une ville à l'architecture étonnante, peuplée de machines toutes plus délirantes les unes que les autres; - un univers inquiétant, où la "robotitude" devient une religion et où règne une administration sans utilité; - des personnages attachants (surtout Manach) et pas trop simplistes (il y a une histoire de trahison, ben c'est pas évident de deviner qui en est la cause); - un scénario complexe et prenant.

le dessin m'avais tjs bloqué, et carrement empeché de lire cette serie. je dois finalement reconnaitre que le dessin passe bien, meme si je pense que les couleurs trop flashy sont pas gégé. le scenar part bien, continu bien, et fini bien. bah oui, je peux pas dire que ce soit pas original etc, mais je me suis pas senti dedans, comme je l'attends des tres bonnes series.

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