La Fortune des Winczlav

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 8 avis)

Les origines de la fortune dont Largo Winch est l'héritier.


Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Les sagas familiales Ligne Claire Prequel Van Hamme

1848, Monténégro. Vanko Winczlav, jeune médecin idéaliste, prend le parti de l'insurrection paysanne contre la tyrannie du prince-évêque. Vendu aux soldats par un paysan, il n'a d'autre choix que de partir. Dans sa fuite, il rencontre Veska, jeune Bulgare réduite en esclavage dans une auberge. Ensemble, ils embarquent pour le Nouveau Monde. Lors de la traversée, Vanko épouse Veska, qui n'a aucun papier d'identité. Arrivé sur le continent, il trouve un emploi d'infirmier, ne parvenant pas à faire valoir son diplôme de médecin. Quelque temps plus tard, Veska accouche d'un petit Sandor qu'elle refuse d'élever, et le couple se sépare. Vanko, estimé dans l'hôpital privé où il travaille, est séduit par une infirmière, Jenny. Un peu plus tard, la mort en couches d'une patiente envoie Vanko au tribunal pour meurtre et exercice illégal de la médecine. Vanko est alors emprisonné, et ses deux grands fils livrés à eux-mêmes suite au décès de leur mère...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Mars 2021
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série La Fortune des Winczlav © Dupuis 2021
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 8 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

23/03/2021 | Ro
Modifier


Par Cleck
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cleck

Ce préquel en trois tomes à Largo Winch est conçu comme une saga familiale, abordant une voire deux générations en un seul tome. Cela avance donc à un train d'enfer ! Et c'est de mon point de vue, une des forces de cette saga : un rythme endiablé permettant de reconstituer plaisamment un puzzle dramatique dont chacune des pièces renseigne progressivement sur les personnages de Nério et Largo. Les personnages rencontrés sont tantôt sympathiques, tantôt méprisables, des vies souvent assez romanesques sinon extraordinaires, esquissées davantage que suivies sur la durée, donnant l'impression d'évoquer la personne à partir de la vieille photo jaunie extraite de l'arbre généalogique, d'en retenir quelques traits, quelques lignes, expliquant le présent ; puis l'on passe à la génération suivante, sans plus s’attarder. Côté illustrations et couleurs, c'est très lisse, relativement dénué de vie. Ce qui là aussi renforce l'impression d'ouvrir le passé à partir d'anciennes photos. C'est donc agréable à lire, très dynamique, assez ludique, mais cela nous laisse à l'extérieur, sans trop de possibilités de s'impliquer, de s'investir, d'être empathique, ce que pourraient regretter des lecteurs appréciant les belles tranches de vie.

14/02/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Une série prévue en 3 tomes, et qui se pose comme un préquel à Largo Winch. J’en attendais pas grand chose mais les 2 tomes parus à ce jour m’ont bien bien plu, j’ai hâte de découvrir le dernier, qui devrait logiquement se centrer sur Nerio (le père adoptif de notre héros), et j’espère même une agréable surprise sur leurs liens ancestraux potentiels. Un récit sans réelles originalités mais efficace dans son traitement, on retrouve l’amour de Van Hamme pour les fresques familiales sur plusieurs générations, je n’ai pas arrêté d’avoir Les maîtres de l’orge en tête durant ma lecture. Certains éléments sont plutôt bien vus, il n’y a pas que des winners dans la famille. Idem pour le traitement de certains sujets, j’ai bondi dans le premier tome avec la position de Vanko sur l’avortement (croyant connement voir une position du scénariste) pour heureusement souffler quelques pages plus tard. Au dessin, on ne présente plus Berthet au style lisible et tout aussi efficace que le scénario. Rien de bien sorcier au final mais classe dans sa réalisation, une agréable surprise, qui j’espère, se bonifiera avec le dernier. 3,5 MàJ après lecture du dernier tome : Alors que les 2 premiers m’avaient agréablement surpris, ce dernier tome m’a semblé bien trop académique et malheureusement sans surprises. J’attendais le petit plus qui ferait le sel de ce préquel, le scénariste se contente de raccrocher les wagons à la série mère. Nous allons suivre Nério construire l’empire W, tout en cherchant son héritier. Ça va vite, trop même … quelques coups bas et trop d’ellipses, ce qui fait que je n’y ai jamais cru, et finalement les origines de Largo sont assez quelconques sauf si vous aimez pleurer dans les chaumières. Quelques clins d’œil sympathiques comme l’origine de l’île mais d’autres éléments assez moyens (le frère de lait et cette temporalité massacrée), bref pas foncièrement mauvais mais je suis resté sur ma faim, j’arrondis à l’inférieur pour cette conclusion.

14/03/2023 (MAJ le 04/11/2023) (modifier)
Par Hervé
Note: 4/5
L'avatar du posteur Hervé

tome 1: Vanko 1848 J'ai hésité avant d'acquérir cet album, oh pas bien longtemps. Je l'avais feuilleté et j'avoue avoir été un peu surpris pas le dessin de Berhet, auteur pourtant dont j'achète d'habitude les albums les yeux fermés. Mais là, l'encrage me paraissait différent et les couleurs plus ternes qu'à l'accoutumée. J'ai donc reposé l'album sur la pile. Et puis, mon côté collectionneur l'a emporté et j'ai pris la version "tirage limitée" à 1635 exemplaires, et finalement, en me lançant dans la lecture , je n'ai pas regretté mon choix une seule seconde. On retrouve ici le Van Hamme scénariste de la série Les Maîtres de l'Orge avec cette nouvelle saga. D'ailleurs il y fait quelques emprunts non dissimulés. Certes, cela va vite, parfois trop vite, l’histoire galope, elle va très vite, elle court la poste mais elle reste passionnante à travers les 2 générations que nous suivons ici.. C'est tout un pan de l'histoire de l'Amérique qui défile sous nos yeux, et j'ai hâte de savoir comment le vieux Nério Winch a bâti son empire. Et finalement le style de Berthet sied parfaitement à cette nouvelle saga de Van Hamme... Tome 3: Danitza 1965 Dernier volet de ce préquel à Largo Winch. Malgré un titre assez inapproprié, et une couverture trompeuse, l'intrigue principale tourne essentiellement sur Nerio Winch, personnage qui s'avère au fil des pages, fourbe, antipathique et calculateur. En effet, on retrouve dans cet opus, le Van Hamme de la série mère, avec ses intrigues financières complexes menant à la chute de Gordon. Alors que les deux premiers volumes couvraient voire survolaient une période assez longue en seulement quelques pages, JVH, pour les intimes, nous offre ici,certes une histoire assez linéaire, avec quelques digressions ( les relations de Nerio avec son frère de lait, l'histoire d' Aliana et de Danitza) mais qui tient le lecteur en haleine sur 64 pages sur une presque et même période.. Le final est tel que je me suis plongé dans les deux premiers volumes de Largo Winch, pour voir les éventuels erreurs de raccord entre le préquel et la série mère (et il y a en a , volontaire ou non) Je n'ai pas parlé du dessin de Berthet, auteur que j'adore depuis plusieurs années, qui finalement s'inscrit parfaitement dans le scénario de JVH.

30/03/2021 (MAJ le 05/10/2023) (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

J'ai bien apprécié ces deux tomes qui se présentent comme un préquel de la célèbre série de Van Hamme. Comme je n'ai pas encore lu les aventures de monsieur Winch j'ai pu goûter la série avec un oeil de novice. Je dois avouer que j'ai pris du plaisir à lire cette saga à rebondissements. J'ai trouvé le scénario de Van Hamme bon. L'auteur arrive à enchaîner les aventures de chacun des membres de la lignée Winczlav/ Winch avec dextérité et un juste équilibre dans l'importance de leur présence au sein du récit familial. J'ai tout de suite aimé la localisation des premières planches dans cet imbroglio des Balkans très bien rendu par les auteurs. J'ai été très surpris par le courage du choix de Van Hamme dans la peinture de la personnalité de Vanko. C'était si facile de nous servir une soupe érotique dans la rencontre Vanko/Veska et au lieu de cela, les auteurs s'aventurent sur le sujet sensible de l'avortement avec un développement argumentaire de plusieurs planches. Il fallait oser cette ligne qui donne pas mal de force ensuite au récit et à la personnalité des uns et des autres. À partir de cet épisode fondateur, je trouve que le scénario s'installe dans une suite d'événements réalistes et dramatiques qui donnent épaisseur à la saga. Le choix de la lignée Milan-Tom est encore une réussite car ce n'est pas forcément la plus sympathique. Il y a bien quelques ficelles ou redites d'autres séries mais je trouve que c'est à la marge et presque nécessaire compte tenu du dynamisme du scénario. J'ai un peu plus de réserves avec le graphisme. La qualité du dessin de Berthet est bonne avec ses superbes femmes. Il y a juste l'érotisme qu'il faut pour une série grand public. Par contre je trouve que ses personnages sont un peu figés mais surtout trop lisses par rapport à la tension dramatique qu'impose le scénario. Je trouve qu'il y a un décalage entre le graphisme assez jeune ado et le scénario bien plus adulte. C'est le seul point qui me chagrine car j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette série. 3.5

04/01/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

A dire vrai, j'étais un peu méfiant en voyant ce premier album, je pensais que ça serait du racolage commercial, revenir sur les débuts de la saga Largo Winch me semblait douteux et peu intéressant ; j'ai donc décidé d'attendre la sortie d'un tome 2 et en bibli, j'ai eu l'opportunité de la lecture, j'ai pas hésité, et sur ma première impression, non seulement j'avais tort mais en plus, je regrette pas, j'en suis ressorti conquis. De retour au scénario, Jean Van Hamme revient aux origines d'une série qui a fait sa gloire, c'est l'origine de la fortune dont Largo Winch est devenu l'héritier. Tout commence au Montenegro, berceau familial des Winch, en 1848 avec Vanko, jeune médecin monténégrin fuyant les Balkans en ébullition occupés par les Turcs ; l'ancêtre de Largo passe par la Serbie et l'Albanie le long de l'Adriatique pour rejoindre l'Italie ou la France afin d'émigrer aux Etats-Unis, terre de toutes les opportunités. On en apprend un peu sur ces Balkans même s'il faut se replonger dans ce qu'était l'ancienne Yougoslavie avant 1991, année où les 6 républiques qui constituaient ce pays ont éclaté (Serbie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Montenegro, Macédoine du Nord, Slovénie. Le cas du Kosovo restant en suspens car territoire autonome revendiqué par la Serbie, reconnu par 92 Etats de l'ONU mais non reconnu par 95 Etats). L'expérience scénaristique de Van Hamme fait le poids ici, ça lui permet de brasser plusieurs thématiques, le récit est prenant et très rythmé, ça va de rebondissements en surprises avec des morts, des disparitions soudaines, des love story aboutissant à des mariages, des naissances... tout ceci se succède à une cadence infernale, on suit le destin de chacun des descendants de Vanko en alternance, Milan et Sandor puis les jumeaux de Milan, Tom et Lisa, tout en croisant des célébrités comme Singer le roi de la machine à coudre, Buffalo Bill et Annie Oakley, Louis Blériot, le Baron Rouge etc... Le handicap du choix de raconter cette histoire si fournie en 3 tomes fait que la narration va à toute vitesse, c'est incroyable d'aller aussi vite, si bien que par rapport à la quantité d'événements racontés par VH, on n'a pas le temps de s'habituer à tel ou tel personnage ni de s'attacher à l'un ou à l'autre, car tout est compressé à l'extrême, les protagonistes ont à peine le temps de s'installer qu'ils sont remplacés par les suivants, et tout cela sans dates pour nous aider à situer les époques, on est obligé de deviner à peu près les dates variant en une fourchette très large qui va de 1848 à 1910, puis de 1910 à 1933. Du coup, les personnages font un peu figure d'automates désincarnés, c'est dommage et un peu préjudiciable pour l'ensemble de la série. Malgré ce handicap, je reste captivé par cette Bd, on suit les événements historiques de cette période contemporaine en Amérique, on suit la narration sur 2 plans différents : en Europe avec la Première guerre mondiale, et aux Etats-Unis avec la montée du gangsterisme et de la Cosa Nostra ; on commence aussi à percevoir les affaires financières qui feront le sel de la série Largo Winch, tous ces événements historiques et sociaux servent l'imagination de VH qui peut y intercaler ses protagonistes ; le tome 2 se termine bien justement par la naissance de Nerio Winch en 1933, fils de Tom, et l'empire financier de Winch est sur le point d'éclore. La boucle est donc bouclée habilement, je suppose que le tome 3 montrera comment Nerio agrandira et fera fructifier cet empire avant de trouver la mort au début du tome 1 de Largo Winch. Tout ceci est bien traduit en images par Berthet qui utilise ici un trait plus épuré, plus simplifié par rapport à ses autres Bd comme Le Privé d'Hollywood ou Pin-up, je le trouve assez proche de Nico et Perico, ses décors sont plus sommaires, ses personnages un peu plus anguleux, mais ça ne me déplait pas, son dessin reste élégant et racé, et son découpage est habile et très maîtrisé. Voila donc un spin-off ou prequel c'est comme on veut, au potentiel inouï, qui part d'une très bonne idée de base, et animé par un duo expérimenté, qui malgré les griefs que j'ai exposés plus haut, se révèle quand même passionnant.

12/07/2022 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

J'aime bien lire de temps en temps un Largo Winch, et j'étais curieux de ce qu'allait nous raconter Jean Van Hamme sur les origines de la fortune de la famille. Le résultat est très mitigé. Premièrement hormis au début de l'album et sur la couverture, on n'a plus de mention de l'année dans laquelle on se trouve. Comme on sait que l'opus suivant va se passer à partir de 1910, on suppose que le récit contenu dans ce premier segment prend pied de 1848 à 1910. Pour le reste on se démerde, en se raccrochant aux notions qu'on peut avoir de l'Histoire des Etats-Unis (heureusement presque aussi connue de ce côte-ci de l'Atlantique que de l'autre). Le résultat est une suite de péripéties sans temps mort, mais du coup très brutalement. Je n'étais pas loin du décrochage à deux ou trois reprises. On a quand même l'impression d'apprendre quelques petits trucs sur ladite Histoire, avec quelques personnages emblématiques croisés par nos héros. Héros que l'on perd régulièrement de vue, pas facile de s'identifier à eux. Une formule qui se répète hélas sur le tome 2. J'avoue que j'ai un peu perdu le fil à plusieurs reprises. Côté graphique c'est Philippe Berthet qui officie, mais curieusement j'ai trouvé son dessin beaucoup plus quelconque que d'habitude, avec ces aplats qui gomment toute nuance, et font perdre l'impression de mouvement. Sa patte graphique reste visible (avec la collaboration habituelle de son épouse Dominique David), mais le résultat est un visuel froid, qui n'aide pas non plus a apprécier les personnages. Il est capable de tellement mieux... Bref, ce n'est pas fameux, mais on apprend un peu sur l'histoire des Winczlav, dont la vie devient vite liée à celle de leur pays d'accueil. Ce n'est pas palpitant, malgré l'intrigue qui mêle de fameux Baron Rouge. Mais que ces personnages sont ternes !

10/10/2021 (modifier)

Très décevant. Pour le dessin : de beaux décors, sans doute, mais des couleurs ternes, des personnages froids et fort peu expressifs, auxquels il est difficile de s'attacher. Pire : le scénario ! Qu'est devenu le grand Van Hamme? On a l'impression de lire un résumé. Dans cette histoire qui s'étale sur des décennies, tout est survolé, c'est une suite de scènes éparses auxquelles on aimerait s'intéresser davantage, mais on tourne la page et on est ailleurs, parfois des années plus tard... Le personnage qui donne son titre à l'album disparaît à la planche 31, et sa réapparition brutale à la fin est une grosse ficelle. Plus gênant encore: le "recyclage" de péripéties lues dans XIII et dans Les Maîtres de l'Orge, le médecin ivre qui rate une opération, la vengeance atroce, l'engagement hypocrite d'un détective pour détourner les soupçons...

24/06/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

En trois tomes et sur trois générations, Jean Van Hamme propose de nous raconter la saga familiale qui a bâti l'empire financier des Winczlav, ou plutôt des Winch puisque c'est celui dont Largo Winch a hérité. Cela commence en 1848 avec un jeune médecin du Monténégro, forcé de fuir son pays sous la coupe de l'occupant Turc. Accompagné d'une Bulgare qui l'aide à échapper à la mort et qu'il va épouser pour lui permettre d'obtenir des papiers en règle, il va quitter la Yougoslavie pour tenter sa chance aux États-Unis d'Amérique. Au dessin, nous retrouvons Philippe Berthet dont j'aime d'ordinaire beaucoup la ligne claire et élégante. Il fait toutefois ici le choix d'un encrage fin et quasi-uniforme que j'apprécie moins que les pleins et déliés plus vivants dont il est capable autrement. Le rendu se révèle froid, parfois assez anguleux également. Et les couleurs en majorité composées d'aplats ternes n'aident pas à donner davantage de profondeur et de vie à l'ensemble. Je ne suis pas tombé sous le charme. Mais sur le plan technique et en matière de décors et de mise en scène, il n'y a rien à redire : on sent la maîtrise. Pour ce qui est de l'histoire, Van Hamme réutilise le même type de recettes de sagas familiales au long cours que pour Les Maîtres de l'Orge. C'est une suite de péripéties, d'alliances, de trahisons, de coups du sort et d'injustices à combattre. Aussi rythmé que ce soit, beaucoup de ces scènes paraissent assez téléphonées, allant vers soit trop de facilité, soit des déconvenues trop artificielles. En outre, le cours des années passe très vite et l'on en vient à suivre le parcours différent de plusieurs personnages à la fois, ce qui amène finalement à une difficulté à s'attacher pour de bon à l'un ou à l'autre. Ceux-ci sont cependant variés et intéressants, apportant chacun leur touche d'originalité. C'est pourquoi, malgré mes quelques reproches ci-dessus, je me suis laissé porter par le récit et l'envie de voir où il allait me mener et comment il allait aboutir à l'empire gigantesque de Nerio Winch au moment où il va le léguer à Largo.

23/03/2021 (modifier)