Shirtless Bear Fighter !

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Une plongée délirante et à mourir de rire dans les codes des films d'action des années 80.


Image Comics Ours et nounours

Le Cogneur d'ours torse nu est aussi viril et puissant que les ours qui l'ont élevé, et contre lesquels il a juré, l'âme foudroyée par un terrible traumatisme, de lutter de toutes ses forces. Voire plus encore. Solitaire, auréolé de sa légende, il est le protecteur de la forêt qui l'a vu grandir. Aucun homme, aucun ours, n'a pu à ce jour le vaincre. Surtout quand il a eu sa dose de pancakes au sirop d'érable. Mais quand des Ours surpuissants attaquent la Grande Ville, Cogneur est contraint de revenir dans le monde des humains pour faire ce qu'il fait le mieux : distribuer des droites. Pourtant, rien n'est aussi simple qu'il y paraît, et Cogneur aura à affronter les fantômes de son passé.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Septembre 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Shirtless Bear Fighter ! © Hi Comics 2018
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

19/10/2020 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Je suis un grand amateur d’humour débile, jusqu'au quinzième degré si nécessaire. C’est dire si la couverture de cet album, et l’avis de Mac Arthur, avaient titillé ma curiosité. Ils m’ont en tout cas fait passer outre une certaine répulsion pour le dessin (je ne suis pas fan de ce genre de comics au départ). Mais si c’est pour la bonne cause, c’est-à-dire un délire parodique, je suis prêt à m’embarquer dans ce n’importe quoi. On entre d’ailleurs de plain-pied dans la parodie. Le pitch de départ est on ne peut plus simple (et débile !) : nous suivons les aventures de « l’homme au torse nu cogneur d’ours », sorte de super-héros improbable, luttant contre un très vilain méchant, quant à lui vendeur de papier toilette ! Cela parodie les codes des films d’action et de certains comics de super-héros (le héros est forcément un vétéran du Vietnam), les dialogues alourdissant volontairement l’ensemble. Tout est outrancier (dans les petites et les grandes lignes), et certains passages, totalement nazes, portent le ridicule à un point assez élevé. Pas mal de scènes amusantes donc. Mais c’est un peu lassant au bout d’un moment. Les auteurs ayant fait le choix de construire une histoire longue au lieu de petites histoires courtes, j’ai trouvé moins drôle ma lecture au fur et à mesure que notre héros survitaminé traversait ces aventures débiles. Le dessin n’est vraiment pas mon truc (la colorisation encore moins), même s’il participe de l’effet parodique. Les amateurs de second degré peuvent en tout cas y trouver leur compte.

23/08/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Comment résister à pareille couverture ? « Shirtless Bear Fighter ! », c’est du grand n’importe quoi réalisé avec une belle maîtrise. Je dirais même presque trop de maîtrise car le scénario est finalement tellement solide que l’album en perd un peu en déconne totale. Oui, bon, d’accord, il reste quelques scènes d’anthologie, comme la cuvette de wc volante de Bucheron, le méchant de l’histoire… mais les moments les plus hilarants sont à aller chercher en début de récit. Sinon, et bien je dirais simplement que cet album est à essayer. Ce mélange d’action et d’humour à deux balles, aux scènes de combat directement empruntées au catch américain, aux dialogues dont la gravité du ton ne fait que renforcer l’absurdité du propos, est des plus digestes. Ce qui, quelque part, est quand même un réel exploit lorsqu’on songe deux minutes au scénario. Du coup, même si le scénario est très classique dans son déroulement (ben oui, on est quand même devant une sorte de parodie des films d’action made in USA), même si l’humour n’est pas spécialement fin (et c’est un euphémisme), cet album m’a offert un agréable moment de lecture. Et puis, franchement, jetez un œil à la couverture. Moi je dis : « quand on fait du grand n’importe quoi avec autant d’application, on mérite autre chose qu’un simple regard distrait ! »

19/10/2020 (modifier)