Tsav 8

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

TSAV 8 est le nouveau roman graphique du dessinateur de Ferme 54 (Sélection Officielle Angoulême 2011).


Auteurs israeliens Autobiographie Cà et Là Israël Le conflit israélo-palestinien

Dans cet ouvrage autobiographique, Gilad Seliktar aborde un aspect particulier de l’armée israélienne : tous les Israéliens ayant fait leur service militaire (soit la quasi-totalité de la population adulte juive) sont obligatoirement réservistes jusqu’à l’âge de 40 ans, ce qui signifie qu’ils doivent effectuer chaque année une période de réserve d’un mois et qu’ils sont toujours mobilisables en cas de conflit. En novembre 2012, Gilad, reçoit un "Tsav 8", un ordre de mobilisation ; l’état d’urgence est décrété alors qu’une pluie de roquettes s’abat sur Israël et que l’armée prépare une intervention lourde dans la bande de Gaza, l’opération « Pilier de Défense ». Accompagné par un conducteur de bus, Gilad Seliktar est affecté à la distribution d’ordres de mobilisation à des réservistes à travers tout le pays. Une rencontre imprévue au cours de ce voyage lui remet en mémoire son propre service militaire - qu’il aurait préféré oublier - et notamment un incident avec un ancien compagnon d’armes qui s’était tatoué un dessin de Gilad sur le torse... Gilad Seliktar livre un récit personnel, parfois presque surréaliste et magnifiquement mis en images sur sa vie d’artiste en Israël, entre la survie, la guerre, et ses interrogations sur la création artistique. Texte : Editeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Novembre 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Tsav 8 © Cà et Là 2014
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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20/10/2019 | Alix
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Où l'auteur voulait-il en venir avec cet album ? J'ai l'impression qu'il avait juste envie de dessiner et de raconter des choses et d'autres lui passant par la tête sans idée précise. Le titre et le point de départ du récit semblent indiquer qu'il s'agit de montrer comment se passe la mobilisation des réservistes de l'armée Israélienne et comment l'auteur et narrateur l'a vécue. Mais on dirait finalement que c'est juste un sujet annexe, abordé assez superficiellement, et entremêlé dans différents flash-back un peu embrouillés qui nous amènent à différentes époques des souvenirs du héros, que ce soit durant son service militaire ou à d'autres moments de sa vie plus ou moins liés à tout ça. Notamment, il insiste longuement sur sa réaction à la fois confuse et colérique envers un ancien camarade de service militaire qui s'est fait tatouer l'un de ses dessins sans lui demander la permission. Hormis la curiosité de découvrir vaguement comment se passe la diffusion de ces Tsav 8, ces ordres de mobilisation, j'ai trouvé cet album vide et sans réel intérêt. Il ne s'y passe rien de passionnant, la mise en scène perd trop facilement le lecteur dans les différentes époques abordées, je n'ai ressenti aucune empathie envers le héros, et aucun des différents thèmes n'a su m'y intéresser. Ça se laisse lire car le dessin n'est pas mauvais et la narration de chaque chapitre est suffisamment fluide pour ne pas trop s'ennuyer, mais ça s'oublie aussi vite que l'album est refermé.

09/08/2020 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

Un album original sur bien des points. Le sujet, d’abord… le background est intéressant (le conflit palestinien), et le boulot de Gilad pour le moins surprenant : sillonner Israël en bus pour retrouver les réservistes de l’armée et leur remettre leur ordre de mobilisation… Mais sur cette trame principale vient se greffer une autre histoire, plus personnelle, plus artistique… mais je vous laisse découvrir tout ça de vous-mêmes. La narration est (volontairement ?) décousue, presque onirique par moment, et souvent muette (l’album se lit très vite malgré ses 200 pages)… les allers-retours temporels ne sont pas toujours très clairs, mais cela ne m’a pas dérangé plus que ça, je me suis vraiment laissé porter par l’histoire. Original graphiquement, ensuite… les planches en « jettent » vraiment, le style dépouillé est intéressant et renforce l’onirisme dont je parle plus haut… tout en restant très lisible. Je me suis souvent arrêté pour admirer le dessin. Le ton un peu froid fait que l’histoire n’est pas spécialement touchante ou marquante, mais j’ai passé un agréable moment de lecture…

20/10/2019 (modifier)