Le Loup

Note: 3.76/5
(3.76/5 pour 17 avis)

Rochette questionne la place de l’homme face au règne animal.


BD à offrir La Montagne Les Alpes Les Loups

Comme dans son précédent album, l’action se déroule au cœur du Massif des Écrins, dans la vallée du Vénéon. Un grand loup blanc et un berger vont s’affronter passionnément, jusqu’à leurs dernières limites, avant de pactiser et de trouver le moyen de cohabiter. Rochette célèbre une nouvelle fois la haute montagne, sa beauté, sa violence ; l’engagement et l’humilité qu’il faut pour y survivre. Il tente aussi, par la fiction, de trouver une porte de sortie au conflit irréductible de deux points de vues, justes l’un et l’autre : les bergers qui veulent protéger la vie de leurs bêtes, les parcs qui tentent de sauver des espèces en voie d’extinction.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Mai 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Loup © Casterman 2019
Les notes
Note: 3.76/5
(3.76/5 pour 17 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

29/05/2019 | Blue Boy
Modifier


Par gruizzli
Note: 4/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je découvre le travail de Jean-Marc Rochette après son très beau Ailefroide - Altitude 3954 qui m'avait laissé une très bonne impression. Ici, nous redécouvrons encore les Alpes, montagnes que l'auteur semble particulièrement adorer et je le comprends, dans une réflexion autour du loup qui se réintroduit dans les montagnes et la question du partage de l'espace avec l'humain. J'aime beaucoup deux choses dans cette BD : le parti pris de nous montrer uniquement un seul homme changer de comportement, ce qui est à la fois agréable sur le plan narratif mais évidemment symbolique aussi. Et l'autre chose qui m'a séduit, c'est cette fin accompagnée d'une explication longue et passionnante des aspects de la BD. Je ne m'attendais pas à en avoir une, mais cette postface est parfaite pour accompagner le récit et complète à merveille ce qui est dit dans la BD. Car elle parle de la vieille obsession humaine (surtout occidentale) d'une opposition entre l'homme et la nature, alors que celle-ci est illusoire. Il est très beau de mettre ainsi en scène à la fois les tourments de l'éleveur mais aussi les considérations de l'homme (pas toujours fondées) ainsi que la relation que l'on entretient avec son environnement. La question du mouton, du loup et de l'homme s'inscrit aussi dans une pensée plus large qu'il nous faut aujourd'hui changer. A cet égard, je trouve que la postface était presque nécessaire. Le dessin de Rochette contribue parfaitement au récit, avec son trait charbonneux et une colorisation qui rend l'atmosphère froide des montagnes, la puissance de ces glaciers et la dangerosité de cet environnement hostile à l'homme. J'apprécie ce qu'il fait et je vais indéniablement me tourner vers ses autres productions, parce que ça vaut le coup d'oeil.

15/09/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 3/5
L'avatar du posteur grogro

Clairement, c'est celui de cette espèce de "trilogie de la montagne" qui m'a le moins emballé. D'abord graphiquement, il semble un poil en dessous de ses frangins. Certaines textures sont discutables, donnant à de nombreuses cases l'effet d'ébauches. Le scénario est ensuite un peu moins palpitant. D'une part, cette histoire d'amour/haine entre le loup et l'Homme est un brin convenue, et laisse un arrière goût de superficialité, ou plutôt de non approfondi par rapport à La Dernière reine par exemple (Le Loup se lit en 20 minutes à peine). Le texte final est presque mieux de ce point de vue car il permet de creuser un peu. Après, ce n'est pas désagréable à lire. Il y a un côté fable avec cette rivalité qui s'établit entre le berger et le loup. Pas mal, oui, mais sans plus. Je parlais du texte final. Personnellement, je regrette que tout ce qui y est raconté n'ait pas servi de matière pour sculpter une histoire plus dense. Pour ne citer qu'un seul exemple : bien entendu qu'il est possible de partager le monde ! Tout à fait d'accord avec ça ! Mais j'aurais préférer voir incarner ces paroles par un ou plusieurs personnages confrontés à des situations particulières plutôt que de le lire dans un texte en guise de conclusion. En somme, belle ébauche que voilà. Mais cela reste pour moi une ébauche.

20/04/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Cette intéressante série se lit rapidement mais porte une réflexion que l'on peut garder longtemps en soi. Surtout aujourd'hui où l'on s'interroge sur la survivance d'écosystèmes qui peuvent entrer en concurrence avec notre culture, nos habitudes ou nos priorités. Rochette nous propose un duel entre le berger Gaspard et un jeune loup orphelin de sa mère tuée par le berger. L'auteur nous fait entrer immédiatement dans son récit pour ne plus nous lâcher jusqu'au dénouement qui appelle au compromis. Dans l'environnement majestueux du massif des Ecrins, nous sommes à la fois "chez nous" (la camionnette du postier, le soldat mort au Mali ou le bistrot du village) mais aussi dans un "ailleurs" qu'il nous faut partager. Chacun ayant sa propre légitimité, l'auteur nous demande de choisir entre du perdant-perdant (la confrontation) ou du gagnant-gagnant (le compromis). Un choix pas si simple et que Gaspard ne pourra faire qu'après un long parcours initiatique qui remet en cause ses (nos) certitudes acquises depuis si longtemps. Une fable qui, à mon avis dépasse, le cas du berger et du loup. Le graphisme est aussi rude que les montagnes du récit. Il y a peu de places pour des courbes apaisantes. Rochette nous propose principalement des silhouettes taillées à la serpe ou des lignes brisées comme des arêtes tranchantes. Cela correspond bien à la rudesse du propos. Une belle lecture avec du sens.

13/04/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

Voilà une histoire dans laquelle on rentre très vite, et surtout ou l'on ressent très vite l'ambiance. La montagne, grandiose et pesante, majestueuse et dangereuse ; puissante. Ce ressenti est liée à l’histoire bien sur mais surtout à la force graphique qui se dégage de l'album. J'avais ressenti "une force graphique des éléments" avec le bd La Saga de Grimr de Jérémie Moreau. Et pour ceux qui aiment la montagne c'est un vrai plaisir, on la retrouve cette montage. Ce qui n'est pas courant, l'autre bd qui m'avait fait vraiment ressentir la montagne était L'Invention du Vide de Nicolas Debon. Venons en au sujet proprement dit. Le berger et le loup, un sujet qui aurait pu être poussif, voir un thème d'épinal (après l'image)... c'est tout l'inverse. Je trouve qu'il y a une certaine finesse dans le traitement du sujet et de la relation entre le loup de l'histoire et du personnage principal (et quasi unique). Peu de paroles et ça suffit. Je ne m'attendais pas à apprécier autant cette bd, que j'ai prise de prime abord pour la beauté des dessins. A noter un texte en fin d'album intéressant, que j'ai trouvé assez fin et hors des sentiers chasseurs-bobo-écolo-PMU. A lire !

12/02/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'aime pas la montagne, ça m'oppresse, je suis un gars des milieux marins, j'ai grandi dans cet univers, mais étant enfant, j'ai passé 2 ans à Annecy en milieu alpin, je connais donc un peu les sensations que peut donner la montagne, et avec cet album, j'ai été assez séduit par le déroulement du récit. L'histoire en elle-même est simple, le récit est âpre, l'écriture est poétique, c'est l'histoire d'un affrontement entre l'homme et l'animal, éternel combat du loup ennemi héréditaire et séculaire de l'homme, le dessin est chargé d'émotions et très évocateur. C'est d'ailleurs ce qui m'a surpris dans ce dessin, ce côté brut, rugueux et mal dégrossi, c'est très différent de ce que je connaissais de Rochette, dans Edmond le Cochon ou Claudius Vigne touche le fond qui adoptaient un dessin proche de la Ligne Claire. Je dois dire que j'aime à moitié, au départ, je n'aimais pas du tout ce trait à l'aspect grossier, aux décors minimalistes, et puis peu à peu, j'ai plus ou moins accepté ce dessin, au final on peut dire que ça colle pas si mal au sujet, même si ça reste un point négatif dans mon appréciation globale. Le récit se compose de 2 parties distinctes : la première partie lorsque Gaspard tue la louve qui décime ses moutons, est réaliste ; la seconde partie prend une tournure de fable vengeresse et de lutte à mort où l'homme et le loup vont s'affronter méthodiquement jusqu'à leur ultime limite et jusqu'à pactiser pour tenter de cohabiter dans ces montagnes sauvages. L'atavisme du loup qui tue pour se nourrir, les considérations écologiques qui favorisent la réintroduction des loups dans les parcs nationaux se renvoient dos à dos. Ceci est l'effet d'une réflexion intéressante, symbolisée par la conclusion du récit malgré son côté tout à fait improbable, car dans ce cas précis, la nature de l'homme et celle de l'animal ne changeront jamais, il y aura toujours confrontation. Ceci dit, ça peut donner espoir, et ça reste un beau roman graphique.

18/09/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
L'avatar du posteur Cacal69

Une bd qui parle du loup et de la montagne, forcément je devais la lire. Le massif des Écrins, Gaspard est berger, il a pour compagnons ses moutons et son chien. Pendant l'estive la cohabitation avec le loup est difficile, jusqu'à arriver à un point de non retour. Un graphisme qui met en valeur la montagne et ses grands espaces. Le loup transpire la sauvagerie. Un joli crayonné, certaines cases ressemblent à des portraits au fusain. Rochette nous conte le combat entre l'animal et l'homme. Nous suivons la vie du berger dans toute sa simplicité en harmonie avec mère nature. Mais le loup doit tuer pour survivre et perpétuer l'espèce quitte à ponctionner des moutons. Le duel est inévitable. Un duel sans concessions. Un duel animal. Un final inattendu qui laisse place à l'espoir d'une cohabitation. Vous ne pourrez plus dire que l'homme est un loup pour l'homme. Ne sommes-nous pas tous des animaux avec nos instincts primaires ? Un lecture que je recommande férocement.

27/09/2021 (modifier)
Par Solo
Note: 4/5
L'avatar du posteur Solo

Le Loup est une très belle histoire dans un environnement qui donne envie de bivouaquer. Surtout, cette BD sait ouvrir les questions (et donner son opinion finalement) sur le rapport entre l’homme et l’environnement sauvage, sans jamais tomber dans des raccourcis moralisateurs. Gaspard est très intéressant : attaché à ses montagnes, il y a construit son propre refuge et n’a pour seule relation sincère que celle avec son chien de berger. Il a des idées toutes faites sur la société et à cause d'une catastrophe liée au métier et d'un traumatisme familial, le Loup deviendra pour lui une rivalité obsessionnelle. Chez Gaspard, on ressent aussi son attachement naturel à l’environnement sauvage, qu’il comprend bien mieux que nous tous (et mieux que bon nombre des membres de E.E.L.V. soit dit en passant). Il sait être respectueux et appliquer les règles de coexistence. L’auteur a vraiment su mettre en avant cette contradiction, ce dualisme, avec intelligence. Et alors que l’histoire se veut réaliste tout du long, l’épilogue prend un tournant quasi-improbable pour que l’auteur puisse dégager toute la puissance de son idée. Je ne crois pas en avoir trop dit mais je ne vais pas en dire plus, à vous de découvrir. En tout cas, je vous invite vraiment à lire l’analyse de l’œuvre en postface pour prendre connaissance du sens que l’auteur a voulu apporter. Si tout le développement est construit à partir du métier de berger alpin, je trouve que le périmètre de la question peut tout à fait s’étendre à la chasse ou la pêche, on serait étonné des similitudes quant à la complexité du rapport entre l’Homme et la « Bête sauvage ». Je reviens à l'histoire. Le texte est loin d’être omniprésent, logique pour suivre l’histoire d’un homme solitaire et peu loquace au milieu d’un environnement sauvage. La narration est bien dosée, bien utilisée. Assez descriptive, elle est essentielle pour embarquer le lecteur dans le décor et les mises en scènes. Enfin, il faut bien aborder ce magnifique dessin. J’ai pu lire « charbonneux » dans les commentaires, et c’est le terme qui me convient bien pour qualifier les contours. Personnellement j’adore ce style, et les couleurs associées rendent l’ensemble extrêmement beau esthétiquement. Il y a certaines fois où j’ai trouvé les loups trop anguleux, ou bien il y avait du détail, mais pas comme je le voudrais… Par contre le décor, les montagnes, Gaspard… que c’est beau ! Méditatif, on plonge dans l’environnement sans peine. Je vous invite vraiment à parcourir ce récit. S'il est rapide à parcourir en soi, il n'empêche pas de proposer des thèmes profondément actuels de façon intelligente et sans conclusion hâtive.

02/08/2021 (modifier)
Par fuuhuu
Note: 4/5
L'avatar du posteur fuuhuu

Amateur de montagnes, lorsque j'ai découvert cette bande dessinée, je me suis empressé de la lire. On y suit un berger solitaire, son chien et ses moutons qui vivent paisiblement d'amour et d'eau fraîche dans les alpages. En parallèle, on suit également un loup. Mais pas n'importe quel loup. Le loup dont le berger a tué sa maman alors qu'il n'était encore que louveteau. S'ensuit une histoire de vengeance, un duel au sommet entre le berger et le loup. Même si ce pitch peut faire penser au film avec Liam Neeson "le Territoire des loups". On en est loin. Ici, le duel entre l'homme et l'animal n'est qu'un prétexte pour aborder des thèmes plus grands que je vous laisse découvrir afin de ne pas gâcher votre plaisir. En effet, j'ai fortement apprécié découvrir cette histoire, sans aucun a priori. Je n'avais lu aucun avis et cela a amplifié mon plaisir de lecture. Enfin, qu'il est bon de lire une histoire de montagnes, d'alpages, remplie de poésie, surtout en ces temps de pandémie mondiale. Cet album m'a réellement fait rêver et fait voyager, et j'ai maintenant plus que jamais hâte de partir en vacances en altitude. 3.5 étoiles MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

04/06/2021 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Rochette est originaire de ma région et il est passionné de montagne, qui est aussi quelque chose que j'aime bien. Bref il était temps que je lise une de ses BD. C'est chose faite avec cet album qui met en scène un berger prêt à tout pour protéger son troupeau et repousser ce fameux prédateur. Il est surtout prêt à s'engager dans une incroyable vengeance contre ce loup qui a fait tant de mal à ses bêtes. Le récit est assez descriptif, pas mal de voix off nous accompagnent dans les pas du berger sur la piste du loup. Sa soif déraisonnable de combattre cet animal est plutôt très bien racontée. La narration fonctionne efficacement. On sent l'homme à bout de nerfs. Il a tout perdu, donc il est prêt à toutes les folie pour arriver à son but. Même à se mettre en danger en passant la nuit dans la neige par des températures bien en dessous de zéro. Aveuglé par son désir de se faire justice lui même, plus rien d'autre que sa vengeance ne semble avoir d'importance. Et c'est assez dingue les risques qu'il prend. Je pensais que l'histoire allait se finir de manière assez linéaire soit par un coup de fusil qui allait achever l'animal, soit par la mort du berger au fond d'une crevasse enneigée. Et au final, j'ai été très agréablement surpris par le dénouement. Par contre, graphiquement j'ai eu un peu de mal avec le coup de crayon de Rochette. Clairement ce n'est pas le style que j'affectionne. J'ai du mal avec les zones d'ombres remplies à coup de hachures. Il y a beaucoup de scènes de nuit, j'ai trouvé l'ensemble très sombre. De mon point de vue ça gène un peu la lecture. Par exemple, la scène où le troupeau se fait décimer en une nuit est expédiée en une planche où la case principale montre une falaise de nuit. C'est sans doute une ellipse voulue pour suggérer la mort de dizaines de bêtes sans avoir à les montrer, mais il m'a fallu m'y reprendre à 2 fois pour être sur que j'avais bien compris ce qu'il venait de se passer ici. Au final ce loup est un bon moment de lecture grâce à une histoire originale à plusieurs points de vue. Ce n'est pas une histoire de montagne qui raconte pour la ènième fois l'ascension du mont machin, ce n'est pas non plus une histoire de vengeance banale comme on en a trop lu. Non, on sort ici des sentiers battus avec une histoire de vie comme on n'en lit pas tous les jours. Un bon 3,5/5.

25/10/2020 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ju

Hé ben.. Décidément je vais me mettre à suivre tout ce que fait Jean-Marc Rochette avec une grande attention. Pourtant, le sujet, de prime abord, ne me passionnait pas. Mais après avoir été conquis par “Ailefroide - Altitude 3954", je me suis lancé dans cette lecture. Et grand bien m’en a pris. Rochette nous narre l’histoire d’un berger qui est à bout. La réintroduction des loups dans le parc national des Ecrins, et la protection de leur espèce, menace directement son activité de berger. Plus que financièrement, il se sent en danger car le loup pénètre dans son territoire, il revendique une partie, voire la totalité de son espace et de son troupeau. On sent à travers la description du berger que c’est ça qui l’insupporte le plus, qu’il trouve le plus intolérable. Le loup vient mettre le bazar dans ses affaires alors qu’il n’y était pas invité. La première moitié du récit se concentre sur l’escalade de la situation, la montée de la violence. La deuxième se concentre sur le dénouement, la résolution, bonne ou mauvaise, douce ou violente, de la situation. Rochette réussit bien à nous faire comprendre le berger mais aussi le loup. Les deux sont des personnages à part entière, et il est difficile de juger ce que fait Gaspard. Dans sa logique, qui nous est parfaitement présentée, son comportement est naturel. Les deux personnages sont liés du début à la fin de l’histoire, qui devient presque une fable au fur et à mesure. Cela donne un récit très bien construit et captivant. Je n’ai ainsi pas levé le nez lors de ma lecture, et c’est aussi en raison du dessin. Celui-ci est encore une fois très beau. Les expressions du loup sont terrifiantes et criantes de vérités. Les personnages ont un trait dur, mais pour le coup ça va très bien au solitaire Gaspard, qui vit seul avec son chien en chassant du chamois. Il y a juste une case qui m’a un peu dérangé, quand le jeune loup attaque un alpha, la case où il lui tranche la gorge n’est pas très claire. Mais je chipote. Et ce qui ressort encore une fois le plus du dessin de Rochette, c’est la montagne. On est embarqué dans cet univers qu’il affectionne, on sent qu’il adore la dessiner, et ça ne la rend que plus belle. En résumé, c’est un bien bel objet graphique que voilà, accompagné d’une histoire prenante et, au final, assez poétique.

20/03/2020 (modifier)