Mort & vif

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Flip perd son job en usine – où il fabrique des clés à sardines – et sa femme. Persuadé d’être mort, il est emmené dans un road-trip halluciné par un joueur de djembé.


École européenne supérieure de l'image Séries avec un unique avis

Un vendredi soir comme les autres, Philippe Moline, alias Flip, sort de l’usine Deleter & Fils où il travaille, habillé d’une grosse doudoune. Il manque de se faire toper par le contremaître… car il a planqué sous sa parka quelques dizaines de clés à sardines, l’outil qu’il fabrique à longueur de journée. Avec ces clés, il a entrepris chez lui la construction d’une tour Eiffel à l’échelle 1:300ème. Mais chez lui l’attend aussi une courte lettre de Patricia, sa compagne, qui lui annonce qu’elle le largue. Flip part aussitôt se bourrer la gueule dans un bar. Son pote Ludo tente un coup en téléphonant à Patricia pour lui annoncer que Flip s’est suicidé… ça ne change rien. Flip passe son week-end au lit. Le lundi suivant, il se lève désabusé pour aller au boulot. Mais cette fois, il ne descend pas du bus avec le reste de ses collègues. Il se retrouve le dernier passager au terminus. Il n’assiste donc pas à la désillusion : les portes de l’usine sont cadenassées, les machines ont été déménagées, le patron s’est barré avec la caisse. Hagard, la personnalité vidée de toute substance, Flip déambule dans la ville. Il n’arrête pas de croiser des symboles de la mort. En perte de directions, il s’abandonne au milieu d’un rond-point. Il décide qu’il est mort. C’est là que s’arrête un petit bolide rouge conduit par Trashy, percussionniste jovial, alcoolique et dilettante. Trashy l’invite à monter, vers une destination inconnue…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Février 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Mort & vif © Futuropolis 2017
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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27/11/2017 | Erik
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Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J’ai beaucoup de mal avec certaines bd. C’est simple : je lis et je n’arrive pas à entrer dans l’histoire. Tout me rebute à commencer par le dessin où on ne verra jamais le visage du protagoniste principal. C'est une vraie lecture prise de tête sans un quelconque intérêt. L’histoire pourrait apparaître comme absurde mais cela ne sera pas le cas puisqu’on découvrira le sens à savoir le méchant patron qui licencie sans prévenir ses salariés et qui semble fuir ses responsabilités. Cela ne sera pas forcément une bonne vision très enchanteresse du patronat. Il est également clair qu’on ne fabrique plus les boîtes de sardines comme avant grâce à de nouveaux procédés d’ouverture assez révolutionnaire. Beaucoup d'entreprises d'antan ont dû fermer car elles ne se sont pas adaptées aux nouvelles technologies et ont été dépassées par d'autres. Bref, les amateurs apprécieront à l’image d’une couverture assez inventive où se dessine la tête de mort. En vérité, c'est une allégorie sur la mort sociale dont le message ne sera pas forcément simple et compréhensible pour le lectorat.

27/11/2017 (MAJ le 29/11/2017) (modifier)