Prisonnière des Apaches

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Tisseli nous offre un Tex graphiquement hors du commun, tout à l'aquarelle, qui multiplie les références aux classiques du cinéma.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens Indiens d'amérique du nord Les Apaches Tex [USA] - Les déserts Nord-Américains

Patricia, la femme du colonel Graves est enlevée par un groupe d'Apaches entré en rébellion suite à la violation d'un traité par le colonel. Tex et Kit Carson montent une opération commando pour la libérer. Les deux cavaliers et Patricia sont pris en chasse dans une poursuite infernale par le chef indien dont les motivations ne semblent pas que politiques. Au terme d'une chevauchée fantastique, ils se retranchent dans une vieille mission pour en faire leur fort Alamo. La situation ne se débloquera que par un duel au soleil couchant. A moins que l'on ne sache pas toute la vérité sur cette affaire... Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Prisonnière des Apaches © Mosquito 2016
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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18/10/2016 | Alix
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je me retrouve entièrement dans l’avis d’Agecanonix. Comme lui je suis plutôt amateur de westerns, et comme lui je n’ai pas trouvé mon compte dans cet album, franchement décevant. Le dessin de Tisselli, qui travaille à l’aquarelle, possède de réelles qualités, mais s’adapte je trouve davantage aux paysages, aux décors, qu’aux personnages et gros plans. Et comme tout est ici axé sur les personnages au détriment des décors… Du coup, certains passages sont plutôt chouettes, tandis que d’autres sont carrément ratés. Car en plus c’est très inégal, et les visages sont trop changeants. Enfin, comme Agecanonix, je déplore des erreurs de perspective (un pistolet dès la deuxième page), de proportion (de grands corps avec une petite tête, etc.). A cela s’ajoute un scénario pas vraiment original ou intéressant. En effet, Ruju ne renouvelle pas l’intrigue classique de la blanche enlevée par des Indiens, et que quelques cow-boys courageux viennent délivrer (ici Tex et Kit Carson). Pas originale, l’intrigue est aussi maigrelette, lue en une dizaine de minutes, tellement c’est linéaire et sans surprise. Il aurait aussi pu se passer du terme « manitou » dans la bouche d’un Apache, je ne pense pas que ce soit adapté. Bref, je n’y reviendrai pas.

21/05/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'avais mis depuis longtemps cet album dans ma liste d'envies à lire, mais j'en sors déçu et je le regrette d'autant plus que c'est un western. J'éprouve toujours une frustration quand je tombe sur un western moyen. D'autant plus que cette lecture coïncide avec le cycle des 7 westerns que Budd Boetticher a réalisé avec Randolph Scott dans les années 50, et que je viens de revoir sur la chaine TCM, et le dernier revu est Comanche Station qui traite exactement du même sujet, à savoir Randy qui va délivrer une femme blanche capturée par des Comanches ; inutile de dire que ce petit chef-d'oeuvre de la série B hollywoodienne arrive à traiter en 70 minutes le sujet sans fioritures et avec le talent propre à Boetticher. La libération de Blancs des camps indiens, c'est pas nouveau, ça a été pas mal vu dans le western à l'écran, John Ford l'avait aussi abordé dans un de ses westerns majeurs : les Deux cavaliers. Ici, les auteurs reprennent le personnage de Tex comme l'ont fait De Vita dans Montana - Une aventure de Tex et Serpieri dans Tex, Le Héros et la Légende. L'ennui c'est que Tisselli et son scénariste livrent un scénario très conventionnel et sans surprise sur un sujet trop exploité, et avec les mêmes ressorts ; comme je le disais, ça me rappelle de multiples séries B que j'ai vues dans mes jeunes années et aussi des récits de petits formats que je lisais dans les années 70. La réutilisation de Tex, ce héros pur et dur, inflexible, pourfendeur de l'injustice et vêtu de son éternelle chemise jaune n'apporte pas de nouveauté dans cet océan de conventions. Comme je l'ai souvent dit dans d'autres avis, le dessin en mode aquarelle, je n'en suis pas fan, surtout dans un western, d'autant plus que comme dans les 2 autres albums de Tisselli que j'ai lus (Marqué par le diable et Le Chemin du couchant), le résultat est le même ; c'est inégal, avec un aspect parfois superbe, et sur d'autres images, un aspect grossier et peu esthétique. D'autre part, Tex est dessiné dans un style très carré, avec une petite tête sur un corps trop balaise, il y a des erreurs de proportions, ça ne m'incite pas plus que ça à apprécier cet album, dommage.

02/04/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Comme Alix, j’ai trouvé le scénario extrêmement classique, voire simpliste et le dessin en aquarelle très agréable à l’œil mais trop limité sur les personnages au détriment des décors. Cet album se lit, par conséquent, très rapidement. J’ai dû mettre moins de 10 minutes… parce que je me suis attardé sur certains dessins de visages. Et objectivement, je suis assez déçu. Oui, je veux bien qu’il respecte les codes du western tel qu’on le voyait dans les années 70. Oui, le dessinateur a un talent certain. Mais justement, avec un tel talent, c’est du gâchis de ne pas avoir un peu d’ambition sur le scénario comme sur la retranscription de décors immersifs. Bof, donc.

29/10/2018 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

Les deux auteurs (Italiens) de cet album sont relativement inconnus en France. Il me semble même que « Prisonnière des Apaches » est leur première publication dans nos contrées. Et il faut avouer qu’il s’intègre parfaitement au catalogue de Mosquito, déjà riche en « histoires d’indiens ». L’histoire est classique au possible, et ressert tous les poncifs du genre. L’intrigue est simpliste, l’album se lit très vite (peu de pages, peu de textes), mais il faut avouer qu’en tant qu’amateur du genre, j’ai passé un bon moment de lecture… surtout que les superbes dessins et couleurs aquarelles de Tisselli sont un plaisir pour les yeux. Par contre il est dommage que les décors soient souvent limité voire absents… on est loin des paysages majestueux et détaillés de Toppi ou Serpieri. Un album recommandable aux amateurs du genre.

18/10/2016 (modifier)