La Grande évasion - La Balade de Tilman Razine

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

Comment faire évader des centaines de forçats par le transsibérien ?


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Autour du rail La Grande évasion Russie Sibérie

Russie, printemps 1900. Le Trans-sibérien s'apprête à s'élancer pour la première fois, avec à son bord la famille impériale. Sur les bords du lac Baïkal, des milliers de bagnards s'épuisent à finaliser la construction de cette voie mythique. Mais l'espoir renaît : le légendaire bandit Tilman Razine a lancé un ultimatum, exigeant la libération des forçats. Sinon il les fera évader lui-même..

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Juin 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Grande évasion - La Balade de Tilman Razine © Delcourt 2014
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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02/07/2014 | pol
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L'avatar du posteur Noirdésir

Un album qui se situe dans une honnête moyenne pour cette collection très inégale. Disons que ça se laisse lire, narration et dessin sont plutôt agréables. Le mystère entretenu autour de la personne de Tilman Razine est intéressant, même si au final cela frustre un peu le lecteur – j’attendais d’en savoir un peu plus sur ce personnage énigmatique et quasi mythique. L’évasion en elle-même est originale (dans la forme, mais aussi parce qu’elle concerne des dizaines de personnes). Mais elle est un peu vite expédiée, alors même que l’exposition et la préparation sont un peu longues. Mais ça reste quand même une lecture sympathique. Le couple de commerçants tentant de refaire leur vie est souvent amusant (l’opposition entre le mari et sa femme, et le « don » qu’ils font aux évadés).

15/06/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Comme le signale Erik dans son avis, il y a une petite erreur sur la construction de cette fameuse ligne de chemin de fer du Transsibérien. En réalité, elle fut construite de 1891 à 1898, reliant Tchéliabinsk à Vladivostok et totalisant 7500 km de long ; mais en 1906, une extension la compléta en contournant le sud du lac Baïkal. Cette évasion est donc liée à la fabuleuse aventure du Transsibérien en 1900 et aurait pu constituer un récit passionnant, l'idée de base étant bonne (faire évader tout un groupe de prisonniers au lieu d'un seul, comme dans d'autres épisodes de cette série). Mais les auteurs se sont un peu fourvoyé, ça ne m'a pas convaincu, c'est assez embrouillé inutilement, nourri par trop de dialogues et une sorte de préparation assez longue et peu passionnante où le lecteur assiste plus à un trajet rythmé par le train que par une évasion proprement dite. Et ce Tilman Razine, personnage hypothétique, c'est à la fois bon et pas bon : bon parce que ça tient du mythe russe, donc c'est mystérieux ; pas bon parce qu'on voudrait quand même voir sa gueule, enfin c'est mon opinion, parce que je crois qu'identifier un personnage de cette trempe, mettre un visage sur un nom, c'est important. Pour moi, c'est clairement l'un des moins bons opus de la série concept, pas le pire car il reste une bonne restitution d'époque et d'environnement russe, mais c'est un récit très moyen qui m'a laissé froid (sans mauvais jeu de mot). Le dessin est joli et fin, sans être exceptionnel, avec de belles images et des décors détaillés. Note réelle : 2,5/5.

15/03/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Pas le meilleur opus de la série mais cette histoire situé dans un cadre pour le moins original se laisse lire gentiment. Le dessin est "normal", il ne resteras pas dans mes annales personnelles. L'intérêt de cette histoire est lié a la personnalité du fameux Tilman Razine dont on ne sait qui il est, s'il existe vraiment. Personnalité énigmatique issue peu être des légendes du goulag, c'est à mon sens ce qui fait tout le sel de cette histoire, le reste n'étant là que pour la figuration. Cela se lit très vite et le souvenir que l'on en garde n'est pas impérissable, à lire en médiathèque.

16/11/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Il sera question du voyage inaugural du transsibérien, cette fameuse voie ferrée russe qui relie Moscou à Vladivostok qui baigne l’Océan Pacifique sur près de 9000 km en reliant plus de 900 gares. Alors que la mise en service s’est effectuée en 1904, la bd situe son récit en 1900. On n’est pas à 4 années près ! Le Tsar et sa famille seront du voyage mais on les verra peu dans ce récit qui se concentre surtout sur un groupe de prisonniers. Les personnages vont se succéder et même se substituer. Au final, on perdra un peu le nord. Le dessin retranscrit assez bien les grands espaces sibériens ainsi que le lac Baïkal avec un hiver qui se prolonge. On observera également que la traversée du lac se faisait en bateau brise-glace à cette époque. Au final, le récit demeure dans la tradition de cette collection qui se termine avec ce titre. Cela ne sera pas le meilleur, ni le moins bon.

14/10/2014 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Dernière étape pour la grande évasion, La ballade de Tilman Razine boucle la collection de manière tout à fait honorable. Sans être original le dessin est très agréable et très lisible. Les personnages sont nombreux mais on les distingue parfaitement. Le décor est bien trouvé, c’est une bonne idée d’avoir voulu raconter l’évasion non pas d'une personne, mais de l’ensemble des prisonniers d’un goulag. Qui plus est, en utilisant la ligne de chemin de fer qu’ils sont en train de construire. La trame est cohérente et l’ensemble marche très bien, notamment dans l’enchaînement des étapes nécessaires à cette évasion spectaculaire. La vraie bonne idée est aussi celle du personnage de Tilman Razine. Un super bandit qui tient plus du mythe que du réel. On ne le connait pas, on ne l’a jamais vu, mais on le craint et on le respecte. Et pour entraîner l’ensemble des prisonniers dans cette évasion il fallait un héros charismatique tel que celui-là. Il y a tout de même quelques petites facilités dans le déroulement des événements. Comme par exemple cette galerie que les prisonniers creusent avec une facilité déconcertante, sans attirer l’attention de leurs geôliers. Mais rien de bien méchant, et au final on a un des bons tomes de la collection.

02/07/2014 (modifier)