La Fille du professeur

Note: 3.46/5
(3.46/5 pour 39 avis)

1997 : Prix René Goscinny. Angoulême 1998 : Alph'art coup de coeur. Comment épouser Liliane, la fille du professeur, quand on est perdu dans Londres à la fin du XIXème siècle, et momifié depuis 3000 ans?


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angleterre Angoulême : récapitulatif des séries primées Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Emmanuel Guibert Ere Victorienne Expresso Iles Britanniques Les momies Londres Prix René Goscinny Sfar

Comment épouser Liliane, la fille du professeur, quand on est perdu dans Londres à la fin du XIXème siècle, et momifié depuis 3000 ans? Et pourtant Imhopet IV est prêt à tout pour fuir avec elle vers le Nil. Bien avant Le Capitaine Ecarlate, Le Réducteur de vitesse et la collection "Poisson pilote" de Dargaud, "La fille de professeur" marquait en 1997 l'arrivée des auteurs de la nouvelle génération "indépendante" chez les gros éditeurs. Alph'art coup de coeur 98 et prix Goscinny !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Fille du professeur © Dupuis 1997
Les notes
Note: 3.46/5
(3.46/5 pour 39 avis)
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30/07/2002 | ArzaK
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Par Ems
Note: 4/5

L'exemple parfait de la BD fraîche et originale. Ce conte est un régal pour les yeux et l'esprit. Il ne se prend pas au sérieux et pourtant, malgré les invraisemblances, la sauce prend et l'ensemble se tient de la première à la dernière case. J'ai lu la première édition et le moins que l'on puisse dire est que la couverture aux dominantes orange était purement "anticommerciale".... La nouvelle est beaucoup plus belle et correspond bien au contenu. Graphiquement, le seul défaut constaté est la prédominance des cases sans décor dans les premières pages, puis rapidement elles se chargent et redonnent de la beauté et de la puissance au récit. Tout bdphile se doit de lire cette BD à sa propre personnalité.

30/06/2008 (modifier)

Pour commencer, je ne peux que répéter tout le bien qui a été dit sur le graphisme de cette BD : c'est effectivement superbe (la mise en couleur, surtout). C'est ce qui frappe en premier le regard et personnellement, j'ai tout de suite accroché. Restait à savoir si le scénario n'allait pas tout gâcher, ce qui ne serait pas la première fois, hélas ! J'ai été un peu surpris par la manière très abrupte avec laquelle l'histoire commence, un peu comme s'il s'agissait d'un tome 2. Et bien non, l'album démarre tout de go avec cette sortie en ville de Liliane et Imhotep. Bon, pourquoi pas. Au bout de quelques planches, j'étais rassuré : belle histoire, situations absurdes mais sans excès, excellents dialogues à l'humour "pince-sans-rire" typiquement britsh et un rythme soutenu. Certaines scènes et postures des personnages m'ont d'ailleurs fait penser aux films muets, impression renforcée par le choix de tons sépias sur certaines planches. Malgré tout, je regrette un peu le manque de consistance de tout ça. L'album est agréable, très beau, amusant, mais reste tout de même un peu trop léger et se lit assez vite. Voilà pourquoi j'ai hésité entre un 3 et un 4. J'aurais bien mis un 3,5

17/03/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Un flot de récompenses pour cette bd : Prix René Goscinny en 1997, Alph'art à Angoulême en 1998. De très bonnes critiques également... Pourtant, cette bd ne m'a pas paru si exceptionnelle que cela ! Je peux même dire que les auteurs Sfar et Guibert ont fait beaucoup mieux depuis. Les olives noires m'ont beaucoup plus attiré pour leur portée philosophique. Je n'ai tout simplement pas cru à cette histoire d'amour entre un Pharaon momifié et la fille d'un éminent archéologue dans le Londres de l'ère Victoria. Que Dieu sauve la Reine ! Pourtant, la lecture de la fille du Professeur a été agréable car ponctuée de dialogues avec une légère pointe d'humour so british. Et puis, beaucoup d'originalité, ce qui n'est pas pour déplaire !

22/01/2008 (MAJ le 23/01/2008) (modifier)
Par klechko
Note: 4/5

Un sympathique petit conte de Sfar superbement mis en images par de très jolies et chaleureuses aquarelles de Guibert. C’est frais, charmant, absurde dans le bon sens du terme, les personnages sont attachants et cette histoire d’amour surréaliste avec la momie d’ Imhotep IV amène souvent à sourire. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce one shot.

16/02/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

L'histoire relate l'amour impossible qu'éprouve la momie d'un pharaon envers la fille de l'égyptologue anglais l'ayant découvert et ramené au pays ! Un drôle de postulat, non ?!?... Bien que perdu dans le Londres victorien, ce bon vieil Imotep -sous ses bandelettes vieilles de plus de trente siècles- retrouve toute sa vigueur pour tenter de fuir avec sa bien-aimée. Alors là, c'est surprenant !... J'ai vraiment apprécié cette fantaisie surréaliste pleine de rebondissements ; laquelle évoque aussi bien les vieux films comiques que l'univers fantastique de Tim Burton. Le graphisme?... léger et enlevé, tout en volutes, ajoute un grand charme à cet album. Le jour où l'on me dira qu'un film a été tiré de ce scénario, je le croirai bien volontiers... et j'irai voir ça au ciné !... En attendant, ce sont 60 pages de bonheur qui vous attendent !...

13/01/2007 (modifier)
L'avatar du posteur DaredevilVF

Le dessin est certes splendide, et on reconnaît bien du bon Sfar, que j'adore par ailleurs. Mais c'est trop décousu. Même s'ils sont bien réalisés, beaucoup d'événements semblent déplacés, orphelins. Les personnages me semblent aussi un peu odieux, et il y a trop de morts gratuites, j'ai un problème avec ça. Vraiment un gros regret donc, car on aurait vraiment voulu l'aimer cette BD, elle avait tout pour.

11/09/2006 (modifier)
Par biglolo
Note: 3/5

Le plaisir que m’a procuré cette bd provient essentiellement du dessin. En effet, chaque case de cet album est pour moi un chef d'œuvre. La mise en couleur est fabuleuse. Ce sont de très belles aquarelles, avec toujours une couleur dominante sur plusieurs cases : du sépia, la plus part du temps, mais aussi du vert, du bleu ou du jaune selon l’ambiance. C'est magnifique. Les expressions de visages sont des plus réussies, rehaussées par des effets de lumière littéralement bluffants (parfois les visages sont dans la pénombre, parfois ils sont en surexposition). Par contre, l’histoire m’a un peu déçu, bien que son côté drôle et complètement barré m’ait plu (histoire d’amour entre une fille et une momie morte depuis 3000 ans, on ne peut pas faire plus barré). En effet, je l’ai trouvé trop décousue par endroit. On passe parfois du coq à l’âne sans trop savoir pourquoi. On subit plus qu’on ne se laisse porter par l’histoire. En résumé : Dessin : 5/5 culte ! Scénario : 3/5 avec une pointe de déception. Cette déception m'a fait longtemps hésiter pour la note globale... j'ai finalement opté pour un 3/5 (je sais ce n'est pas la moyenne des 2 notes, mais c'est comme ça). Mais je vous conseille fortement de lire cette bd, vous allez en prendre plein les yeux !

02/09/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Pour moi le point fort de cet album est son graphisme. C’est quelque chose qu’on a pas l’habitude de voir et c’est vraiment beau : Les dessins de Guibert sont une totale réussite. Je ne m’y connais pas assez pour parler des techniques d’encrage et de mise en couleur, en tout cas le rendu est vraiment superbe ! Bref quel plaisir de regarder et de feuilleter cette BD. Pour accompagner tout ça, Sfar a écrit un scénario un peu déjanté. Avec un autre dessin, j’aurais sans doute pas accroché…L’histoire n’est pas inintéressante, au contraire, mais elle n’a pas réussi à me passionner. Il se passe pas mal de choses inattendues, et certaines situations m’ont fait sourire. Mais il a manqué un petit quelque chose…. Je pense avoir été plus touché par le dessin que par l’histoire. Et malheureusement j’ai un peu peur d’oublier celle-ci assez rapidement. Ce sera peut être l’occasion de feuilleter à nouveau « la fille du professeur » ?

05/08/2006 (modifier)
Par narvik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

C’est avec beaucoup de questions que je me suis plongé dans ce one-shot de Joann Sfar et Emmanuel Guibert. En effet, «La fille du professeur» m’avait attiré par sa couverture étrange et son titre peu significatif, qui rajoutait une touche d’intrigue… à quoi s’attendre? Dès la première page, j’ai été séduit par l’histoire rocambolesque et le romantisme étrange de cet album, où j’ai reconnu le scénario de Joann Sfar. Dans cette bd où est contée l’histoire d’amour entre une momie et la fille d’un archéologue, l’auteur a le pouvoir de nous montrer ces hommes embaumés sans malédictions, prophéties ou scarabées à profusion, mais comme des êtres humains normaux. Le personnage principal, Imhotep IV, est un pharaon égyptien devenu gentleman anglais ; à travers péripéties où se croisent antiquaires intéressés et reine d’Angleterre, nous découvrons enfin les momies sous un nouveau jour. Et le dessin de Guibert se fond pleinement dans cette histoire des années 20. Son coup de crayon se contente de caresser les formes des corps, qu’il dessine tout en rondeurs. Son coup de pinceau manie admirablement une très belle couleur vieillotte et de superbes teints gris-bleus. Les décors oscillent entre flous et noir et blanc, mais toujours dans l’harmonie la plus complète. On croise même dans certaines cases voire dans des pages complètes, de belles bichromies de vert, jaune, bleu ou rouge, toujours justement choisies selon la scène.

31/07/2006 (modifier)
Par Dakhan
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité. L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.

21/01/2006 (modifier)