Sheol
Naître et mourir, c'est la loi de la Nature. Mais certains l'enfreignent. Ils ne disparaissent pas en mourant. Ils errent entre la vie et la mort dans ce monde appelé Sheol.
La Mort Mirages
Un seul être, Esse, doté du 3e oeil, est capable d'interférer dans cet univers. Immortel, il peut assouvir les désirs les plus sombres des hommes... Encore faut-il en payer le prix. Une jeune amnésique a fait appel à lui...
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Date de parution | 19 Mai 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Tout d'abord le graphisme qui est assez époustouflant, sens du cadrage, couleurs et le dessin en lui même qui propose des planches de toute beauté. Hélas parfois cela ne suffit pas, jusqu'au deux tiers du livre j'avoue avoir été largué. C'est quoi cette fille qui fréquente une drôle de clinique, qui semble complètement à la masse, comment pouvais-je raccrocher les choses avec l'intro qui voit deux jeunes enfants jouer au ballon ? Après les choses s'arrangent pourrait-on dire et la compréhension des événements devient plus claire. En fait je me suis retapé une seconde lecture et dès lors les choses prennent sens. Il est cependant dommage d'utiliser ce procédé pour comprendre une BD, je n'aime pas forcément que l'on me mâche les choses mais j'aime assez comprendre du premier coup. Sans doute comme le note PAco dans son avis me manquait-il quelques clés ou codes de compréhension pour apprécier ma lecture. Dans le fantastique asiatique certaines références ont besoin d'un minimum d'explications pour toucher notre esprit occidental. Quoiqu'il en soit un conte étrange, magnifiquement illustré, que je n'achèterais sans doute pas mais qui peut plaire en emprunt.
Le shéol est un terme hébraïque qui désigne le séjour des morts sans qu'on puisse statuer s'il s'agit ou non d'un au-delà. Ce récit se place donc sur le terrain de cette croyance issue de l'Antiquité. Pourtant, on a affaire à un conte asiatique (plus précisément coréen) où il est question de culpabilité. Si cet ouvrage demeure une belle réussite graphique, le scénario manque un peu de piquant. La collection ''Mirages'' sur les récits plutôt intimistes nous avait habitués à mieux. Le lecteur était sensé se plonger dans une angoisse la plus totale mais il y a trop de ficelles faciles et visibles à cinq mètres notamment la conclusion de l'intrigue ... Cela rappelle certes un peu l'ambiance du film The ring dans sa version asiatique avec ses cadrages cinématographiques. Cependant, cela se laisse lire trop rapidement pour qu'on puisse apprécier pleinement.
"Sheol" est une curiosité dans la collection Mirages, pourtant ouverte. Cette BD m'a fait penser aux films d'horreur japonais sur son fonctionnement et son intrigue. Tout se joue sur le psychologique. Graphiquement c'est beau mais rapide à lire car il y a peu de cases et de textes. Je ne sais pas si je retenterai un jour une nouvelle lecture, je m'abstiens donc de conseiller l'achat. L'histoire tient en peu de lignes mais est bien exploitée, l'ambiance qui s'en dégage est par ailleurs assez glauque. Le ressenti est ambigu, à la fois bon mais avec une pointe de déception une fois la BD refermée.
Amateur de fantastique, c'est avec curiosité que je me suis lancé dans la lecture de ce one-shot qui m'a tapé dans l'oeil sur les rayonnages de mon libraire. Mais mon avis reste mitigé à cause de mes Mauvaises habitudes... Je ne lis jamais les 4e de couverture car j'aime me faire surprendre et arriver en terre vierge quand je me plonge dans un récit. Mais là, j'avoue que sans les repères et les clés fournis par les quelques lignes de cette maudite 4e de couv', on patauge un certain temps avant de glaner quelques repères tangibles... C'est parce qu'on est dans le fantastique que tout doit être instable ! La force du fantastique réside dans la force du décalage entre la réalité et le moment où tout bascule. Ici, c'est bien le cas, sauf que les codes et références du fantastique asiatique me manquent pour surnager. C'est là que cette 4e de couv' aurait pu faire une bonne intro pour ce one-shot... Car, si le graphisme proposé par Dogado est assez époustouflant et colle à merveille au genre, l'immersion dans le son univers se fait à tâtons. Sans nos repères culturels habituels, on est aussi paumé que notre pauvre héroïne. Du coup l'angoisse est prégnante, l'ambiance est lourde et pesante et on suit sous pression l'étrange parcours de notre personnage central. Parfait pour du fantastique me direz-vous ! Au final ce récit se lit somme toute assez vite et paraît du coup assez succin dans sa résolution. Une descente de trip un peu brutale ? Reste une mention spéciale au travail graphique de l'auteur qui nous propose une palette vraiment intéressante de son talent. Que ce soit la composition de ses planches avec des inter-cases très larges, ses découpages et ses cadrages très travaillés, ou enfin le trait et la colorisation qui donnent au récit sa couleur et son ton si intense et dramatique, Dagado compose une atmosphère inégalable. Alors un "pas mal" dû certainement à ma méconnaissance du fantastique asiatique et à une narration pas complètement maîtrisée, mais qui a su me séduire pleinement par la qualité du travail graphique produit !
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