Ce récit d’espionnage en deux tomes ne m’a pas spécialement charmé. Pourtant, il n’est pas mauvais et marie d’une manière relativement correcte une intrigue complexe (avec de multiples intervenants) et un humour décalé, voire déjanté.
Et le mariage des deux, s’il n’est pas raté, est tout de même étrange car j’ai eu l’impression de constamment passer du grotesque au sérieux, de l’absurde au réaliste. Cette lecture, en fait, je n’ai pas su comment l’appréhender.
Mais je suis arrivé à lire les deux tomes sans réel souci, sinon parfois celui de m’y retrouver entre les multiples personnages qui s’agitent au sein de cette aventure. Mais ça, ce n’est pas spécifique à cette série. Dès qu’il est question d’espionnage, j’ai souvent du mal à m’y retrouver… D’ailleurs, Les Parques est bien moins alambiqué que bien des séries que j’ai lues par ailleurs.
En ce qui concerne le dessin, j’ai trouvé les plans souvent trop larges. Il y a trop d’informations dans les cases à mon goût. J’aurais préféré être mieux guidé par ce dessin, avec plus de plans serrés, moins de détails et plus de lisibilité.
Si vous cherchez un récit d’espionnage décalé où l’absurde côtoie les éléments classiques du genre, vous pouvez y jeter un œil. Ce n’est pas un chef-d’œuvre mais ce diptyque fait passer le temps.