Moi aussi également, je suis étonnamment surpris des différents conseils d'achats, en gros, c'est à dire le non. Cette BD m'a permis de m'évader dans un autre monde, dans d'autres êtres différents ! Des aventures fantastiques, de l'action, de l'humour, avec en effet : différents jeux de mots sur les trolls ! De l'action, de la chasse, avec surtout aussi beaucoup de violence !
Les aventures sont très riches de scènes différentes... On retrouve également beaucoup de tomes sur la série Trolls de Troy, les couleurs sont belles, assez sombres, et collent bien à l'ambiance.
Tout comme l'enfer des concerts, toujours du suisse Zep, cette BD est vraiment bien, j'ai le recueil des deux BDs ! Achetez-le, c'est plus simple ! Ici, on voit Zep adolescent, il me semble, au contact de la nature, des filles, qu'il a fait rager, dégouté, aimé, sensibilisé, amusé, et d'autres choses bien sûr... !
Bref, c'est pas sans rappeler Titeuf ou d'autres BDs de Zep, mais la technique de dessin utilisée est comme dans Titeuf, très bons dessins, bons traits, bonnes techniques. Achetez-le, ou lisez-le un peu dans une librairie, vous verrez, vous allez peut-être ou certainement aimer !
Je ne connaissais pas le blog (j'aime pas les blogs). J'ai vu cet album pour la première fois dans un périodique (Libé ou Charlie Hebdo...) pis à la fnac, où j'y ai jeté un coup d'oeil, pis deux, pis trois, pis... Les gens me regardaient en biais, c'était jouissif ! J'ai rarement autant rigolé !
Et puis je l'ai acheté.
Je ne connaissais pas Boulet avant sinon pour sa série Womoks (Et maintenant que j'y songe le caporal Russel est certainement une auto-caricature) qui m'avait bien plu, mais là j'ai réellement découvert un auteur de BD dans toute sa splendeur (Enfin "splendeur"... Vous m'avez compris, hein ? - J'adore le chapitre sur les tableaux de Wilfrid, le genre d'enclume qu'on porte toute sa vie ! ^^). Ce qui m'a surtout coupé c'est sa maîtrise de la narration (rendant des scènes, somme toute assez banales, désopilantes) en cases et de différents styles de dessins même sur un support comme l'internet.
Le Voyage en Corée, "Ordi Pourri veut viiiivre !" et la vie d'édition de J. sont aussi des petites merveilles d'humour et de nostalgie délicatement surannée (Vive les magasins de Séoul !).
Un ouvrage drôle et de qualité. A lire !
Le "Professeur Bell' est une bonne série qui mélange suspense et surnaturel. Le dessin de Sfar crée une belle atmosphère qui va bien avec la série. Les histoires sont toutes bien ficelées et écrites, excepté le tome 1 qui ressemble à un vague brouillon des albums à venir. Les personnages récurrents sont tous bien pensés et j'aime particulièrement le professeur Bell qui est un genre d'antihéros un peu fou.
Une bonne série pour quiconque aime les enquêtes policières étranges.
Ah quelle belle série que celle-là !
Christophe Bec surprend en concoctant un récit bien éloigné de ses préoccupations habituelles : ici pas de monstre reclus depuis des millénaires, pas de mystère insondable, pas de militaires qui défouraillent à tout va, pas de fantômes qui fichent les jetons.
Non nous avons là une histoire d'amitié, simple, intemporelle, universelle peut-être. Et cette intemporalité peut se lire dans la difficulté de situer le récit dans une époque, une difficulté due au mélange audacieux au niveau des designs. Comme l'ont souligné nombre de mes camarades, le point fort de la série est le dessin. Audacieux, original, envoûtant, il propose un embarquement immédiat dans un monde de toute beauté. Mottura est un auteur à suivre.
Je l'ai dit, c'est une histoire d'amitié simple, sans chichis ni effets superficiels. C'est très bien écrit, ça se lit d'une traite, vraiment c'est un classique.
A lire, forcément.
Abasourdi par le dessin, je suis ! Je ne connaissais absolument pas le dessinateur. C'est une réelle surprise. Je serais tenté de dire "enfin, voilà un vrai dessinateur qui a réellement du talent". Cela fait plaisir en ces temps où on est partagé entre la vieille ligne claire d'autrefois, le minimalisme graphique d'aujourd'hui ou le traitement par ordinateur... Ici, les couleurs paraissent magiques. Les personnages, notamment celui de la belle asiatique Wu-Lin, sont magnifiques. D'entrée, cela met à l'aise le lecteur même s'il est vrai que les couvertures inutilement aguicheuses peuvent tromper sur la nature du produit.
On ne sera pas déçu par l'histoire également. Même s'il s'agit d'une énième vengeance à accomplir, on sera charmé par les paysages de la Chine qui se referme sur elle-même ainsi que sur la belle cité lacustre de Venise au temps de sa gloire. Marco Polo est passé par là, tissant des liens entre les deux mondes. Cette interconnexion est réellement fascinante d'un point de vue historique.
On a droit à tout juste quelques répliques un peu bateau mais très vite, on se rend compte que le scénario est réfléchi. Il y a quelques détails qui vont ressurgir quelques pages plus loin. La fin est vraiment digne. La bd s'intitule sobrement "L'Immortel". On se demande le pourquoi d'un tel titre sauf à la toute dernière planche où on aura notre réponse. L'immortel est comme une ombre qui plane et qui n'est pas le centre du propos.
L'auteur aura réussi à nous fournir une bonne bande dessinée originale comme on aimerait qu'il y en ait plus souvent.
Difficile de mettre moins de 4 étoiles.
Mais non, vraiment, le dessin est vraiment trop bon, et rattrape les quelques petits aspects qui m'ont dérangé durant cette lecture. Ce qui m'a ennuyé justement c’est le "déjà vu" un peu fâcheux : là d’où vient réellement cette jeune fille par exemple...
De plus le deuxième tome n’est pour moi pas à la hauteur du premier.
Les plus ? ?
Des personnages très bien typés, bien exploités et vraiment plaisants. L’humour arrive à chaque fois à point nommé, un plus véritablement séduisant.
On sent une bonne implication de l’auteur et cela fait plaisir !
Il faut, par contre, préférer le genre fantastique à celui du western, me semble-t-il…
Scénario (coefficient 2) : 14/20
Dessin : 18/20
Univers, atmosphère : 16/20
Développements et psychologie des personnages : 17/20
(16/20)
Une bonne petite série de one shot, avec comme fil conducteur un animateur radio qui écoute le désespoir des gens et essaie de leur remonter le moral...
En ce qui me concerne, des 3 tomes, je pense que seul le deuxième est indispensable.
Un huis clos bien huilé, assez oppressant, bien mené avec juste une petite part de fantastique, des personnages très intéressants et bien développés même si cette histoire n’est qu’en un tome.
Avis aux amateurs de huis clos…
Le premier tome quant à lui est sympathique : folie, schizophrénie, et tutti quanti…
Et le troisième est un peu plus surprenant…
Je ne peux malheureusement pas en dire grand chose pour ne pas trop révéler l’histoire.
Une bonne intrigue policière, un peu de manipulation, un couple en perdition, et une jeune fille énigmatique jolie comme un cœur.
Toujours à la frontière entre le réel et le surnaturel. Moi personnellement j’aime beaucoup.
Efficace, classique, certes, mais traité d’une bonne manière. Encore une fois merci Callède.
Tome 1 :10/20
Tome 2 :16/20
Tome 3 : 14/20
Note globale : 14/20
Voici une histoire qui commence peut-être un moins fort que L'Esprit de Warren (du même auteur) mais qui, par contre, monte terriblement en puissance tout au long des différents recueils.
Pour tout dire, le premier tome ne m’avait pas spécialement emballé... Je ne m’attendais donc ni à une histoire passionnante ni a des personnages aussi bien cernés et attrayants.
Par contre j’ai eu bien du mal à me détacher de la suite !
Sa force majeure réside dans la multiplication des genres et des émotions en gardant un très bon rythme, dans chaque propos entamé.
Tous les thèmes abordés sont passionnants :
Thriller, thriller politique, critique sociale, éducation, sens moral.
Cette histoire joue avec le bien et le mal de façon admirable, et offre une réflexion sur notre société actuelle !
Les personnages ne sont pas en reste, nombreux et très prenants, ils sont véritablement un des points forts de cette narration.
Inattendue, la fin est bonne, pas forcément à ma convenance, mais je dois l’avouer en parfaite adéquation avec l'histoire.
Extrémisme, bons sentiments, inconscience, utopie, mafia, folie collective et individuelles, tout y est !
Et ces différents éléments font bon ménage ensemble. Amenés, amalgamés dans et par les personnages. Néanmoins on sent bien que l'auteur fait la part des choses et garde une certaine distanciation.
Le tout, évidemment, sert formidablement bien le récit !
On nous laisse, et on nous donne à réfléchir, tout en ne nous prenant pas pour des décérébrés, un vrai plaisir !
Scénario (coefficient 2) : 16/20
Dessin : 10/20
Univers, atmosphère : 14/20
Développements et psychologie des personnages : 16/20
(14.4/20)
Complètement décalée cette BD, les couleurs sont très vivantes, comme d'habitude avec Macedo ! Le Brésilien cosmique ! Ca parle également, comme dans pratiquement toutes les BD de Macedo, de discours sectaire illuminé, qui fait très science-fiction.
Le scénario est impeccable, les dessins ne peuvent pas plaire à tout le monde. C'est kitsch, extraordinairement kitsch, bizarre parfois ! A voir si ce n'est que pour les planches et les couleurs magnifiques !
Cette BD est aussi paru dans le Metal Hurlant n°16, à partir de celui-ci, jusqu'au N°30 je crois, ha, métal hurlant, une fabuleuse histoire qui est parti malheureusement trop tôt, comparé à son frère Heavy Metal qui existe encore !
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Trolls de Troy
Moi aussi également, je suis étonnamment surpris des différents conseils d'achats, en gros, c'est à dire le non. Cette BD m'a permis de m'évader dans un autre monde, dans d'autres êtres différents ! Des aventures fantastiques, de l'action, de l'humour, avec en effet : différents jeux de mots sur les trolls ! De l'action, de la chasse, avec surtout aussi beaucoup de violence ! Les aventures sont très riches de scènes différentes... On retrouve également beaucoup de tomes sur la série Trolls de Troy, les couleurs sont belles, assez sombres, et collent bien à l'ambiance.
Happy Girls (Les Filles Electriques)
Tout comme l'enfer des concerts, toujours du suisse Zep, cette BD est vraiment bien, j'ai le recueil des deux BDs ! Achetez-le, c'est plus simple ! Ici, on voit Zep adolescent, il me semble, au contact de la nature, des filles, qu'il a fait rager, dégouté, aimé, sensibilisé, amusé, et d'autres choses bien sûr... ! Bref, c'est pas sans rappeler Titeuf ou d'autres BDs de Zep, mais la technique de dessin utilisée est comme dans Titeuf, très bons dessins, bons traits, bonnes techniques. Achetez-le, ou lisez-le un peu dans une librairie, vous verrez, vous allez peut-être ou certainement aimer !
Notes
Je ne connaissais pas le blog (j'aime pas les blogs). J'ai vu cet album pour la première fois dans un périodique (Libé ou Charlie Hebdo...) pis à la fnac, où j'y ai jeté un coup d'oeil, pis deux, pis trois, pis... Les gens me regardaient en biais, c'était jouissif ! J'ai rarement autant rigolé ! Et puis je l'ai acheté. Je ne connaissais pas Boulet avant sinon pour sa série Womoks (Et maintenant que j'y songe le caporal Russel est certainement une auto-caricature) qui m'avait bien plu, mais là j'ai réellement découvert un auteur de BD dans toute sa splendeur (Enfin "splendeur"... Vous m'avez compris, hein ? - J'adore le chapitre sur les tableaux de Wilfrid, le genre d'enclume qu'on porte toute sa vie ! ^^). Ce qui m'a surtout coupé c'est sa maîtrise de la narration (rendant des scènes, somme toute assez banales, désopilantes) en cases et de différents styles de dessins même sur un support comme l'internet. Le Voyage en Corée, "Ordi Pourri veut viiiivre !" et la vie d'édition de J. sont aussi des petites merveilles d'humour et de nostalgie délicatement surannée (Vive les magasins de Séoul !). Un ouvrage drôle et de qualité. A lire !
Professeur Bell
Le "Professeur Bell' est une bonne série qui mélange suspense et surnaturel. Le dessin de Sfar crée une belle atmosphère qui va bien avec la série. Les histoires sont toutes bien ficelées et écrites, excepté le tome 1 qui ressemble à un vague brouillon des albums à venir. Les personnages récurrents sont tous bien pensés et j'aime particulièrement le professeur Bell qui est un genre d'antihéros un peu fou. Une bonne série pour quiconque aime les enquêtes policières étranges.
Carême
Ah quelle belle série que celle-là ! Christophe Bec surprend en concoctant un récit bien éloigné de ses préoccupations habituelles : ici pas de monstre reclus depuis des millénaires, pas de mystère insondable, pas de militaires qui défouraillent à tout va, pas de fantômes qui fichent les jetons. Non nous avons là une histoire d'amitié, simple, intemporelle, universelle peut-être. Et cette intemporalité peut se lire dans la difficulté de situer le récit dans une époque, une difficulté due au mélange audacieux au niveau des designs. Comme l'ont souligné nombre de mes camarades, le point fort de la série est le dessin. Audacieux, original, envoûtant, il propose un embarquement immédiat dans un monde de toute beauté. Mottura est un auteur à suivre. Je l'ai dit, c'est une histoire d'amitié simple, sans chichis ni effets superficiels. C'est très bien écrit, ça se lit d'une traite, vraiment c'est un classique. A lire, forcément.
L'immortel
Abasourdi par le dessin, je suis ! Je ne connaissais absolument pas le dessinateur. C'est une réelle surprise. Je serais tenté de dire "enfin, voilà un vrai dessinateur qui a réellement du talent". Cela fait plaisir en ces temps où on est partagé entre la vieille ligne claire d'autrefois, le minimalisme graphique d'aujourd'hui ou le traitement par ordinateur... Ici, les couleurs paraissent magiques. Les personnages, notamment celui de la belle asiatique Wu-Lin, sont magnifiques. D'entrée, cela met à l'aise le lecteur même s'il est vrai que les couvertures inutilement aguicheuses peuvent tromper sur la nature du produit. On ne sera pas déçu par l'histoire également. Même s'il s'agit d'une énième vengeance à accomplir, on sera charmé par les paysages de la Chine qui se referme sur elle-même ainsi que sur la belle cité lacustre de Venise au temps de sa gloire. Marco Polo est passé par là, tissant des liens entre les deux mondes. Cette interconnexion est réellement fascinante d'un point de vue historique. On a droit à tout juste quelques répliques un peu bateau mais très vite, on se rend compte que le scénario est réfléchi. Il y a quelques détails qui vont ressurgir quelques pages plus loin. La fin est vraiment digne. La bd s'intitule sobrement "L'Immortel". On se demande le pourquoi d'un tel titre sauf à la toute dernière planche où on aura notre réponse. L'immortel est comme une ombre qui plane et qui n'est pas le centre du propos. L'auteur aura réussi à nous fournir une bonne bande dessinée originale comme on aimerait qu'il y en ait plus souvent.
Lune d'argent sur Providence
Difficile de mettre moins de 4 étoiles. Mais non, vraiment, le dessin est vraiment trop bon, et rattrape les quelques petits aspects qui m'ont dérangé durant cette lecture. Ce qui m'a ennuyé justement c’est le "déjà vu" un peu fâcheux : là d’où vient réellement cette jeune fille par exemple... De plus le deuxième tome n’est pour moi pas à la hauteur du premier. Les plus ? ? Des personnages très bien typés, bien exploités et vraiment plaisants. L’humour arrive à chaque fois à point nommé, un plus véritablement séduisant. On sent une bonne implication de l’auteur et cela fait plaisir ! Il faut, par contre, préférer le genre fantastique à celui du western, me semble-t-il… Scénario (coefficient 2) : 14/20 Dessin : 18/20 Univers, atmosphère : 16/20 Développements et psychologie des personnages : 17/20 (16/20)
Dans la nuit
Une bonne petite série de one shot, avec comme fil conducteur un animateur radio qui écoute le désespoir des gens et essaie de leur remonter le moral... En ce qui me concerne, des 3 tomes, je pense que seul le deuxième est indispensable. Un huis clos bien huilé, assez oppressant, bien mené avec juste une petite part de fantastique, des personnages très intéressants et bien développés même si cette histoire n’est qu’en un tome. Avis aux amateurs de huis clos… Le premier tome quant à lui est sympathique : folie, schizophrénie, et tutti quanti… Et le troisième est un peu plus surprenant… Je ne peux malheureusement pas en dire grand chose pour ne pas trop révéler l’histoire. Une bonne intrigue policière, un peu de manipulation, un couple en perdition, et une jeune fille énigmatique jolie comme un cœur. Toujours à la frontière entre le réel et le surnaturel. Moi personnellement j’aime beaucoup. Efficace, classique, certes, mais traité d’une bonne manière. Encore une fois merci Callède. Tome 1 :10/20 Tome 2 :16/20 Tome 3 : 14/20 Note globale : 14/20
Le Pouvoir des innocents
Voici une histoire qui commence peut-être un moins fort que L'Esprit de Warren (du même auteur) mais qui, par contre, monte terriblement en puissance tout au long des différents recueils. Pour tout dire, le premier tome ne m’avait pas spécialement emballé... Je ne m’attendais donc ni à une histoire passionnante ni a des personnages aussi bien cernés et attrayants. Par contre j’ai eu bien du mal à me détacher de la suite ! Sa force majeure réside dans la multiplication des genres et des émotions en gardant un très bon rythme, dans chaque propos entamé. Tous les thèmes abordés sont passionnants : Thriller, thriller politique, critique sociale, éducation, sens moral. Cette histoire joue avec le bien et le mal de façon admirable, et offre une réflexion sur notre société actuelle ! Les personnages ne sont pas en reste, nombreux et très prenants, ils sont véritablement un des points forts de cette narration. Inattendue, la fin est bonne, pas forcément à ma convenance, mais je dois l’avouer en parfaite adéquation avec l'histoire. Extrémisme, bons sentiments, inconscience, utopie, mafia, folie collective et individuelles, tout y est ! Et ces différents éléments font bon ménage ensemble. Amenés, amalgamés dans et par les personnages. Néanmoins on sent bien que l'auteur fait la part des choses et garde une certaine distanciation. Le tout, évidemment, sert formidablement bien le récit ! On nous laisse, et on nous donne à réfléchir, tout en ne nous prenant pas pour des décérébrés, un vrai plaisir ! Scénario (coefficient 2) : 16/20 Dessin : 10/20 Univers, atmosphère : 14/20 Développements et psychologie des personnages : 16/20 (14.4/20)
Telechamp
Complètement décalée cette BD, les couleurs sont très vivantes, comme d'habitude avec Macedo ! Le Brésilien cosmique ! Ca parle également, comme dans pratiquement toutes les BD de Macedo, de discours sectaire illuminé, qui fait très science-fiction. Le scénario est impeccable, les dessins ne peuvent pas plaire à tout le monde. C'est kitsch, extraordinairement kitsch, bizarre parfois ! A voir si ce n'est que pour les planches et les couleurs magnifiques ! Cette BD est aussi paru dans le Metal Hurlant n°16, à partir de celui-ci, jusqu'au N°30 je crois, ha, métal hurlant, une fabuleuse histoire qui est parti malheureusement trop tôt, comparé à son frère Heavy Metal qui existe encore !