A priori peu fan des dessins de Tezuka (faut dire que 200 pages d'Astro, ça saoule vite), j'ai pourtant tenté de lire cet auteur dont on dit qu'il a inventé le genre, ce qui n'est pas rien. J'ai donc tenté l'aventure avec "Le Cratère".
Surprise, j'ai été entraînée très vite dans les histoires : moi qui aime le genre "nouvelles", j'ai été servie.
Du point de vue des scénarii, les histoires sont souvent très bien construites, c'est rare pour des nouvelles en BD, elles sont parfois brutales, abruptes, elles ont souvent une morale, mais celles qui n'en ont pas sont d'égale qualité.
Peut-être un bon début si l'on souhaite découvrir l'auteur. En effet, une nouvelle a cet avantage : si elle ne nous plaît pas, on peut la zapper et passer à la suivante (essayez un peu de faire ça avec Phénix !).
Dans cet album, il est difficile de ne pas être touché par la candeur de la petite héroïne. Les yeux de cette gamine sont très expressifs et forcément, il est impossible de ne pas y succomber.
Le scénario nous emmène dans une ville où la vie des habitants tourne autour des cheminées. Celles-ci sont particulièrement grandes et on comprend qu'il est nécessaire d'avoir de la main-d'oeuvre compétente pour les entretenir. C'est là qu'intervient le papa de la petite fille qui effectue son travail de ramoneur, aidé par sa gamine.
L'idée de base est plutôt originale et il se dégage de cet album une ambiance assez particulière et un peu surréaliste.
J'ai été touché par la finesse du scénario. On nous raconte, ici, une histoire simple, celle d'une petite fille intelligente, à qui la vie n'a pas fait de cadeaux et qui apparement devra faire face à son destin.
Le dessin de Frederik Peeters est toujours aussi expressif et comme je l'ai dit plus haut dans cet avis, les visages en disent long sur l'atmosphère qui règne dans le récit.
Une fois de plus, l'auteur nous prouve qu'il a beaucoup de talent et on ne s'en plaindra pas.
Les couleurs d'Albertine Ralenti nous donnent des jolis contrastes, et mettent bien en valeur le travail du dessinateur.
En résumé, "Koma" est un petit album savoureux et subtil. Il mérite que l'on s'y attarde.
A suivre !
Sympa, des scénarios rigolos avec un dessin simpliste mais efficace et drôle
( quand je dis simpliste: un peu gribouillage de gamin...), un vocabulaire décalé et des joulis bastons... sympathique et un peu "Monthy Python".
A quand le dessin animé ?
Tout d'abord, il faut dire que la série BD n'a pas grand chose à voir avec le film ou les animés. On y retrouve bien sûr les personnages, mais ils ne sont pas strictement identiques, surtout dans leurs comportements (je vise essentiellement le coéquipier de l'héroïne, là). En outre, déjà le film est bien complexe au niveau des explications technologico-politiques, autant ça se complique encore bien plus dans le manga à tel point que l'auteur nous met des pages entières d'explications détaillées de tel ou tel sujet, objet ou idée. Le dessin, quant à lui, est irrégulier, pas particulièrement fouillé ni beau, mais il est assez efficace.
Quand on passe outre ces "défauts", néanmoins, les histoires ne sont pas mal et malgré leur complexité, parfois assez prenantes. Bref, moi, je n'ai pas detesté, même si je ne le conseille pas vraiment.
Ah ben oui... au 1er degré cette B.D est on ne peut plus idiote.
Bon, on se décale d'un degré (qui a dit "deux minimum" ?) et la on se marre bien. Le marmot cruel et sadique à la tête d'un empire Mafieux qui va s'en donner à coeur joie pour étriper tous ses opposants par des moyens gores à souhait.
Amusant au second degré, mais les dessins sont froids... froids... trop froids... brrrr.
On regrette aussi le denouement final qui donne une furieuse impression de non assuamnce de la part des auteurs pour le carnage provoqué par le môme, un besoin tardif de justifier tout ce mitraillage et qui finalement enlève le coté second degré.
Dommage :(.
Pouf. Mon premier donjon. Un peu perdu par le concept, j'ai décidé de commencer par le premier tome dans l'ordre de création. (j'espère que je ne me suis pas gourré)
Sympa. Quelques gags m'ont fait franchement rigoler et on sent bien que l'inspiration vient de quelques parties de Dungeon keeper.
Mais bon, on verra par la suite, ce petit délire entre potes ne m'a que moyennement convaincu. Wait and see...
Comparé à Tirésias, la Gloire d'Héra est bien un ton en dessous. Pourtant le graphisme est plus typé "mythologie grecque", il suffit d'observer la physionomie des personnages pour s'en convaincre. De plus, le petit côté humoristique du Centaure ne m'a pas plus choqué que cela même si la trame de l'histoire est plutôt dramatique. Je rejoins Don Lope sur la fin du récit qui semble un peu précipitée. Dommage . . .
Un album qui se laisse lire, même pour les néophytes en mythologie grecque tels que moi, mais dont la fin nous laisse malgré tout sur notre faim . . .
Bon, le dessin est sympa et l'histoire pas mal. Mais le scénario est d'un classique, c'en est impressionant. Ca donne l'impression que c'est un adolescent qui l'a inventé, ou alors que l'auteur vise un public exclusivement jeune. Des gens avec des armes du futur déboulent dans un monde heroic-fantasy et, tous ensemble, ils vont combattre un méchant démon qui lève des armées de morts-vivants, et hop : place à l'action !
Ce n'est pas désagréable à lire, mais on ne peut pas dire que l'on se sente une grande envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite tant tout est prévisible. C'est... gentillet, quoi...
En outre, au fur et à mesure de la lecture, j'ai trouvé de plus en plus de lourdeur dans l'humour autant que dans le scénario, lourdeur qui culmine avec le dernier tome du premier cycle (Tome 4). Celui-ci semble avoir été expédié vite fait. Nombre de choses ne m'ont pas plu dans ce dernier tome (choses que je ne citerais pas pour cause de spoiler car la plupart forment véritablement ce qui fait le final de cette histoire), tendant presque à me faire trouver la série entière "bof sans plus". D'autant que la toute dernière case de l'album est assez pitoyable à mon humble avis.
Globalement, je dirais que certains passages de la BD sont sympas, d'autres peu originaux voire lourdingues, et la fin est trop vite et trop invraisemblablement expédiée à mon goût.
Je ne connaissais pas Chabouté et le titre m'a fait un clin d'oeil alors j'ai sauté à l'eau. Je ne regrette pas même si il y a de petits défauts, c'est une bd correcte. Le dessin est honnête mais réussit bien à rendre une atmosphère sombre et froide, la tension et la méfiance sont palpables.
Pour l'histoire je suis plus mitigé. Il y a un côté polar qui n'est pas très bien mené, avec un final pluôt raté. Ne pas répondre aux questions aurait pu être plus intéressant. En revanche le côté sortie de prison et arrivée dans un village, la vie de Zoé et sa rencontre avec Hugo est pas mal. J'aurais préféré que l'auteur se concentre dessus en laissant planer le mystère... Je trouve vraiment que cet aspect polar gâche la BD.
C'est vraiment pas facile... Cette histoire m'avait vraiment emballé la première fois que je l'avais lue et la relecture (nécessaire pour découvrir le tome 3) m'a un peu calmé... Le dernier tome nettement en dessous des deux autres doit aussi y être pour quelquechose. Mais déjà en relisant les deux premiers tomes je ne ressentais plus le même plaisir. La première fois on est émerveillé, on vibre devant la magie et la beauté des planches, c'est féérique, on rêve...
Et puis avec cette relecture qui avait pour but de clore l'histoire, j'ai été plus attentif au scénario et là ce fut plus laborieux. Malgré la constante agitation, le climat de chaos et de violence, le rythme est lent sans être propice aux rêveries, c'est mou... Et puis c'est un peu convenu. La fin est sans originalité et achève une histoire qui n'avait pas vraiment pris forme. La construction laisse à désirer : on a un goût d'inachevé, de délayage (on brode sur le thème de la séparation et des tentatives de retrouvailles). Finalement Jam passe son temps à rester accroché à sa fée soit avec ses mains soit avec son esprit. Ca manque de dynamisme.
Le dessin, pour les deux premiers tomes, est magnifique, magique et illumine par ses couleurs. La fée irradie de beauté et tout est finement dessiné. Une vraie réussite. Le dernier tome est plus "réaliste" et rompt ainsi avec l'esprit de la série, ce qui est dommage.
J'hésite donc entre hier où j'aurais mis 4 et aujourd'hui où je mettrais 3... Cependant cela reste une bd à découvrir.
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Le Cratère
A priori peu fan des dessins de Tezuka (faut dire que 200 pages d'Astro, ça saoule vite), j'ai pourtant tenté de lire cet auteur dont on dit qu'il a inventé le genre, ce qui n'est pas rien. J'ai donc tenté l'aventure avec "Le Cratère". Surprise, j'ai été entraînée très vite dans les histoires : moi qui aime le genre "nouvelles", j'ai été servie. Du point de vue des scénarii, les histoires sont souvent très bien construites, c'est rare pour des nouvelles en BD, elles sont parfois brutales, abruptes, elles ont souvent une morale, mais celles qui n'en ont pas sont d'égale qualité. Peut-être un bon début si l'on souhaite découvrir l'auteur. En effet, une nouvelle a cet avantage : si elle ne nous plaît pas, on peut la zapper et passer à la suivante (essayez un peu de faire ça avec Phénix !).
Koma
Dans cet album, il est difficile de ne pas être touché par la candeur de la petite héroïne. Les yeux de cette gamine sont très expressifs et forcément, il est impossible de ne pas y succomber. Le scénario nous emmène dans une ville où la vie des habitants tourne autour des cheminées. Celles-ci sont particulièrement grandes et on comprend qu'il est nécessaire d'avoir de la main-d'oeuvre compétente pour les entretenir. C'est là qu'intervient le papa de la petite fille qui effectue son travail de ramoneur, aidé par sa gamine. L'idée de base est plutôt originale et il se dégage de cet album une ambiance assez particulière et un peu surréaliste. J'ai été touché par la finesse du scénario. On nous raconte, ici, une histoire simple, celle d'une petite fille intelligente, à qui la vie n'a pas fait de cadeaux et qui apparement devra faire face à son destin. Le dessin de Frederik Peeters est toujours aussi expressif et comme je l'ai dit plus haut dans cet avis, les visages en disent long sur l'atmosphère qui règne dans le récit. Une fois de plus, l'auteur nous prouve qu'il a beaucoup de talent et on ne s'en plaindra pas. Les couleurs d'Albertine Ralenti nous donnent des jolis contrastes, et mettent bien en valeur le travail du dessinateur. En résumé, "Koma" est un petit album savoureux et subtil. Il mérite que l'on s'y attarde. A suivre !
Donjon Zenith
Sympa, des scénarios rigolos avec un dessin simpliste mais efficace et drôle ( quand je dis simpliste: un peu gribouillage de gamin...), un vocabulaire décalé et des joulis bastons... sympathique et un peu "Monthy Python". A quand le dessin animé ?
Ghost in the shell
Tout d'abord, il faut dire que la série BD n'a pas grand chose à voir avec le film ou les animés. On y retrouve bien sûr les personnages, mais ils ne sont pas strictement identiques, surtout dans leurs comportements (je vise essentiellement le coéquipier de l'héroïne, là). En outre, déjà le film est bien complexe au niveau des explications technologico-politiques, autant ça se complique encore bien plus dans le manga à tel point que l'auteur nous met des pages entières d'explications détaillées de tel ou tel sujet, objet ou idée. Le dessin, quant à lui, est irrégulier, pas particulièrement fouillé ni beau, mais il est assez efficace. Quand on passe outre ces "défauts", néanmoins, les histoires ne sont pas mal et malgré leur complexité, parfois assez prenantes. Bref, moi, je n'ai pas detesté, même si je ne le conseille pas vraiment.
Fatum
Ah ben oui... au 1er degré cette B.D est on ne peut plus idiote. Bon, on se décale d'un degré (qui a dit "deux minimum" ?) et la on se marre bien. Le marmot cruel et sadique à la tête d'un empire Mafieux qui va s'en donner à coeur joie pour étriper tous ses opposants par des moyens gores à souhait. Amusant au second degré, mais les dessins sont froids... froids... trop froids... brrrr. On regrette aussi le denouement final qui donne une furieuse impression de non assuamnce de la part des auteurs pour le carnage provoqué par le môme, un besoin tardif de justifier tout ce mitraillage et qui finalement enlève le coté second degré. Dommage :(.
Donjon Zenith
Pouf. Mon premier donjon. Un peu perdu par le concept, j'ai décidé de commencer par le premier tome dans l'ordre de création. (j'espère que je ne me suis pas gourré) Sympa. Quelques gags m'ont fait franchement rigoler et on sent bien que l'inspiration vient de quelques parties de Dungeon keeper. Mais bon, on verra par la suite, ce petit délire entre potes ne m'a que moyennement convaincu. Wait and see...
La Gloire d'Héra
Comparé à Tirésias, la Gloire d'Héra est bien un ton en dessous. Pourtant le graphisme est plus typé "mythologie grecque", il suffit d'observer la physionomie des personnages pour s'en convaincre. De plus, le petit côté humoristique du Centaure ne m'a pas plus choqué que cela même si la trame de l'histoire est plutôt dramatique. Je rejoins Don Lope sur la fin du récit qui semble un peu précipitée. Dommage . . . Un album qui se laisse lire, même pour les néophytes en mythologie grecque tels que moi, mais dont la fin nous laisse malgré tout sur notre faim . . .
Anachron
Bon, le dessin est sympa et l'histoire pas mal. Mais le scénario est d'un classique, c'en est impressionant. Ca donne l'impression que c'est un adolescent qui l'a inventé, ou alors que l'auteur vise un public exclusivement jeune. Des gens avec des armes du futur déboulent dans un monde heroic-fantasy et, tous ensemble, ils vont combattre un méchant démon qui lève des armées de morts-vivants, et hop : place à l'action ! Ce n'est pas désagréable à lire, mais on ne peut pas dire que l'on se sente une grande envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite tant tout est prévisible. C'est... gentillet, quoi... En outre, au fur et à mesure de la lecture, j'ai trouvé de plus en plus de lourdeur dans l'humour autant que dans le scénario, lourdeur qui culmine avec le dernier tome du premier cycle (Tome 4). Celui-ci semble avoir été expédié vite fait. Nombre de choses ne m'ont pas plu dans ce dernier tome (choses que je ne citerais pas pour cause de spoiler car la plupart forment véritablement ce qui fait le final de cette histoire), tendant presque à me faire trouver la série entière "bof sans plus". D'autant que la toute dernière case de l'album est assez pitoyable à mon humble avis. Globalement, je dirais que certains passages de la BD sont sympas, d'autres peu originaux voire lourdingues, et la fin est trop vite et trop invraisemblablement expédiée à mon goût.
Zoé
Je ne connaissais pas Chabouté et le titre m'a fait un clin d'oeil alors j'ai sauté à l'eau. Je ne regrette pas même si il y a de petits défauts, c'est une bd correcte. Le dessin est honnête mais réussit bien à rendre une atmosphère sombre et froide, la tension et la méfiance sont palpables. Pour l'histoire je suis plus mitigé. Il y a un côté polar qui n'est pas très bien mené, avec un final pluôt raté. Ne pas répondre aux questions aurait pu être plus intéressant. En revanche le côté sortie de prison et arrivée dans un village, la vie de Zoé et sa rencontre avec Hugo est pas mal. J'aurais préféré que l'auteur se concentre dessus en laissant planer le mystère... Je trouve vraiment que cet aspect polar gâche la BD.
Fée et tendres Automates
C'est vraiment pas facile... Cette histoire m'avait vraiment emballé la première fois que je l'avais lue et la relecture (nécessaire pour découvrir le tome 3) m'a un peu calmé... Le dernier tome nettement en dessous des deux autres doit aussi y être pour quelquechose. Mais déjà en relisant les deux premiers tomes je ne ressentais plus le même plaisir. La première fois on est émerveillé, on vibre devant la magie et la beauté des planches, c'est féérique, on rêve... Et puis avec cette relecture qui avait pour but de clore l'histoire, j'ai été plus attentif au scénario et là ce fut plus laborieux. Malgré la constante agitation, le climat de chaos et de violence, le rythme est lent sans être propice aux rêveries, c'est mou... Et puis c'est un peu convenu. La fin est sans originalité et achève une histoire qui n'avait pas vraiment pris forme. La construction laisse à désirer : on a un goût d'inachevé, de délayage (on brode sur le thème de la séparation et des tentatives de retrouvailles). Finalement Jam passe son temps à rester accroché à sa fée soit avec ses mains soit avec son esprit. Ca manque de dynamisme. Le dessin, pour les deux premiers tomes, est magnifique, magique et illumine par ses couleurs. La fée irradie de beauté et tout est finement dessiné. Une vraie réussite. Le dernier tome est plus "réaliste" et rompt ainsi avec l'esprit de la série, ce qui est dommage. J'hésite donc entre hier où j'aurais mis 4 et aujourd'hui où je mettrais 3... Cependant cela reste une bd à découvrir.