Les derniers avis (20190 avis)

Par jurin
Note: 2/5
Couverture de la série Sarajevo-Tango
Sarajevo-Tango

Cette BD, moyenne dans la qualité du scénario, n’est que prétexte à Hermann pour dénoncer l’attitude des Serbes pendant la guerre de l’ex-Yougoslavie et la désinvolture de l’Onu face aux événements. En tant que homme d’expérience il devrait être moins manichéen et savoir que l’origine et le déroulement de ce type de conflit sont bien plus complexes que les apparences. De plus, et je pense qu’il en est victime en partie , « monsieur tout-le-monde » a bien du mal à se faire une idée juste sachant que les informations sont manipulées par les médias, médias eux-mêmes dirigés ou manipulés par les autorités . Comme dit plus haut je trouve le scénario moyen et la fin de l’histoire peu crédible. Pour le dessin c’est tout bon.

23/07/2010 (modifier)
Par Raphifty
Note: 2/5
Couverture de la série Omnopolis
Omnopolis

Aïe aïe aïe… que c’est mauvais, un premier tome qui n’apporte rien à l’intrigue, de l’action pure et dure mais qui ne sert pas à faire avancer l’intrigue, le scénario se résume en deux lignes : deux universitaires créent un téléporteur moins cher que celui utilisé par des firmes. Nos deux compères s’en servent pour leur échapper (elles veulent mettre la main sur ce prototype). Rien de plus, c’est loooooong. Le tome deux relance la série (les auteurs se sont surement rendus compte de la pauvreté du premier tome), on essaye de créer un intérêt (pas une intrigue) : rivalités entre les services de sécurités, personnages mystérieux… mouais, mais ça ne fait pas tout. Le troisième tome clôt la fuite des deux héros sans aucune surprise (mais qui est l’inspecteur ?!). En bref le scenario est nul, le héros (l’étudiant) est vraiment très très c** et nous lâche des répliques du style « haaaaaa, je tombe ! »… la narration est à la hauteur du scénario, ridicule. Je me suis forcé à terminer cette série. Quelques dessins sont néanmoins très sympathiques mais ne font en rien oublier l’ennui que procure cette série. Je regrette l’achat des trois tomes.

22/07/2010 (modifier)
Par Chéreau
Note: 2/5
Couverture de la série Je suis légion
Je suis légion

Un récit très prenant au démarrage, servi par la grande rigueur scénaristique de Fabien Nury. Le scénario est bâti comme une machinerie parfaite, chaque élément s'emboîtant parfaitement dans le précédent, sans temps mort ni dialogue superflu, exigeant du lecteur une attention soutenue et une bonne mémoire. Au bout de trois tomes, cette narration si enchevêtrée (plusieurs histoires se mêlent qui se rejoignent à la fin) et si élaborée peut lasser. A force de se concentrer pour comprendre et ne pas perdre le fil, l'intérêt s'émousse. Bon, et puis, il s'agit d'une énième relecture mythologique de l'histoire, avec entités surnaturelles qui interviennent en secret dans le cours des grands évènements. Bref, un épigone de l'histoire secrète ou du chant des Stryges. On pardonne à Fabien Nury parce qu'il s'en tire avec une telle maestria qu'il met une sorte de point final au genre. Difficile de faire mieux. Mais il serait surtout temps de faire autre chose... Un mot pour le dessin : la construction des pages est superbe, mais l'image donne une impression de rigidité et de froideur. Peut-être voulue, compte tenu du sujet.

01/01/2010 (MAJ le 22/07/2010) (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
Couverture de la série Otogi Matsuri
Otogi Matsuri

Otogi Matsuri est une série mettant en scène un groupe d'ados et leur prof d'histoire qui défendent leur ville et ses habitants contre des monstres surgis de nulle part, à l’aide d’armes sacrées dont ils sont fortuitement entrés en possession. L’histoire ne fait pas dans la dentelle, on a droit à des monstres sanguinaires, des massacres, des morts violentes, le tout servi par avec un graphisme assez impressionnant par moments. Globalement, j'ai été très moyennement emballée par le scénario ; pour tout dire, je me suis un peu ennuyée et je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Le dessin par contre est vraiment très bon : précis, détaillé et très lisible même dans les scènes d’action, c'est dynamique, entraînant, il y a beaucoup de mouvement. Les monstres imaginés par l’auteur sont vraiment… monstrueux ! Ce récit est franchement cauchemardesque de ce point de vue, aucun doute là dessus. Il y a même parfois dans les premiers tomes des ambiances franchement oppressantes. Malheureusement, ça pèche vraiment du côté de la psychologie des personnages : on est un peu mis devant le fait accompli et on ne revient que très peu sur les origines de tout ça… De plus, la fin est hyper stéréotypée, le dessinateur a œuvré auparavant dans les jeux vidéo, et ça se sent : on a droit au traditionnel boss de fin de niveau super gros, super fort et qui sera vraiment à deux doigts de gagner. En conclusion : « Otogi Matsuri » est un manga au dessin très réussi, avec des bastons contre d’impressionnants monstres vraiment pas beaux, la mise en scène est efficace, on a droit à beaucoup d’action, mais il est un peu faible du côté des personnages auxquels on ne s'attache pas vraiment, c’est dommage. L’auteur explique en fin d’ouvrage qu’il a écrit et dessiné ce que son lectorat voulait lire, je pense que le problème est là : on est souvent impressionné par les dessins, mais rarement surpris par le scénario…

22/07/2010 (modifier)
Couverture de la série Logicomix
Logicomix

Pschhhhhhhhht... Logicomix a tout du pétard mouillé. Et pourtant j'étais très enthousiaste vu le sujet ! Objectivement, la lecture s'est faite dans la douleur. Non pas à cause du fond ; le sujet est très intéressant et aurait pu être passionnant ... mais bien à cause de la forme. Ce qui me chagrine, en fait, c'est que l'intérêt BD-istique de Logicomix est proche de zéro. Question fondamentale : le dessin apporte-t-il quelque chose ? Je ne parle pas seulement du trait, qui est insipide (autant au départ ça fait juste de la peine, autant à la longue c'est insupportable). Non ! Je parle du dessin. Je veux dire, est-ce que l'emploi du média "BD" se justifie ? Du point de vue narratif la réponse est... non. Le texte est découpé en bulles, puis en cases. Le livre est découpé en chapitres, et on a pris soin de rajouter quelques interjections envers le lecteur, quelques regards aussi, comme pour intéresser, ou s'assurer qu'on ne décroche pas. Il y a aussi quelques exercices de contre point entre les parties historiques et les narrateurs du présent. Techniquement c'est une BD donc, ça en suit tant bien que mal les basiques, mais le système narratif est inexistant. Et le découpage n'apporte rien, si ce n'est de la longueur. Du point de vue du graphisme la réponse est... non. Là ou certains concepts méritaient évidemment une mise en image. Là ou un beau dessin vaut mieux qu'un long discours, on n'aura le droit finalement à pas grand chose. Ce qui ne va pas c'est que ce qui est représenté n'a aucun intérêt. Les concepts restent enfermés dans le discours. Ce n'est pas cette quête mentale et existentielle des fondements de la logique qui est mise en image, mais la vie des narrateurs et des protagonistes historiques. Ca valait pourtant le coup je pense, de courber des droites, de contredire la géométrie, de former les concepts pour mieux les détruire ensuite, de dessiner l'indessinable en somme... Mais non. On aura juste des semblants d'équations sur des tableaux noirs, derrière des barbus soucieux. Le dessin est donc au niveau de "Martine fait des mathématiques" : j'écris sur un tableau noir et je dis à voix haute ce que je fais. Dessin et concept ne se marient jamais. Et on ne rentre jamais dans la tableau. Prenez L'art invisible, ou Alpha ... directions. En voilà des ouvrages où le graphisme et la narration apportent réellement. En voilà des ouvrages où le média BD se justifie, en voilà des ouvrages où les concepts incompréhensibles finissent par prendre une forme graphique qu'on croyait impossible. Reste alors le fond. L'idée est intéressante, les cross over aussi, mais finalement c'est long, un peu lourd et surtout on n'avance pas vraiment. On a sans cesse l'impression que la bonne idée va arriver mais elle est trop souvent fugace. Une petite phrase, des petits débats... les concepts sont souvent mal amenés et plus grave à mon sens, leur puissance n'est à aucun moment ressentie. Cette puissance conceptuelle est belle et bien énoncée, car le texte fait son travail, mais la BD, elle, n'y parvient pas. Finalement on énumère, on contredit, on s'implique, mais les auteurs ont beau se démener, on est rarement remué. Ce n'est donc jamais révolutionnaire, ni haletant. Finalement la démarche des logiciens est limpide, la démarche des auteurs de logicomix l'est beaucoup moins. Mieux vaut lire du Stephen W. Hawking si vous aimez la vraie bonne vulgarisation. Mieux vaut lire autre chose si vous aimez la bonne BD.

21/07/2010 (modifier)
Couverture de la série Taxi girl
Taxi girl

Une série de Cauvin que je n'avais jamais lue. Voilà, c'est fait ... Franchement, ce n'est pas très drôle. Malgré quelques bonnes trouvailles, la série tourne rapidement en rond et surexploite les mêmes thèmes jusqu'à la lassitude. Pourtant, elle ne se compose que de deux tomes ... Le dessin de Laudec est correct mais ce style (plus réaliste que sur Cédric) ne permet pas à l'artiste de se lâcher sur ses expressions de visages. C'est donc, à mes yeux, trop raide pour le genre. Bof ...

20/07/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série L'Obéissance
L'Obéissance

J'aime bien l'absurdité humaine, l'histoire est intelligente et le dessin est vraiment beau. Alors pourquoi je n'accroche pas ? C'est à cause du texte qui m'endort et je ne sais pas du tout pourquoi. C'est tout à fait le style de récit que, objectivement, j'aime, mais il y a quelque chose qui fait en sorte que la lecture est pénible. J'avais beau faire tous les efforts possibles, rien ne m'a captivé dans 'L'Obéissance'. Erik a dit qu'il n'a pas aimé à cause d'un problème de fluidité. Peut-être que c'est ça qui n'a pas marché avec moi aussi.

19/07/2010 (modifier)
Couverture de la série GTO - Great Teacher Onizuka
GTO - Great Teacher Onizuka

Y'a pas à chipoter, l'auteur dessine bien, très bien, voire extrêmement bien. Surtout l'anatomie féminine. Après, reste le scénario très foutraque, dérivant trop souvent vers le grand n'importe quoi, avec des soit-disant leçons à la "mord-moi le nœud" de la part du héros à ses méchants élèves. Alors oui, GTO c'est rigolo (mais le rigolo bien gras et complètement con). Et on peut même y trouver quelques critiques intéressantes du système scolaire. Mais bon, ce côté vulgaire m'a saoulé au bout d'un moment - j'ai quand même tenu 15 tomes ! - et je ne recommande ni la lecture ni l'achat de ce titre (ni aucun des autres de l'auteur que j'ai pu lire, d'ailleurs - GTO étant de très loin le plus réussi, c'est dire...).

19/07/2010 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
Couverture de la série La Survivante
La Survivante

Gillon est un fabuleux dessinateur et metteur en scène graphique. MAIS... Comme scénariste, c'est nettement moins ça. Cette histoire est décousue, on dirait même que l'auteur ne sait pas vraiment où exactement il va. Il se fait sans doute plaisir ci et là. Le dessin reste magnifique. Mais l'histoire n'est pas du tout architecturée, c'est nettement plus une balade dans un grand fantasme. De très belles images... oui ! Mais que cela...

17/07/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Sheewowkees
Sheewowkees

La lecture a été certes agréable mais ne m'a pas marqué pour autant. Le dessin n'est vraiment pas formidable. Le talent n'est malheureusement pas toujours communicatif ... La série souffre de beaucoup de faiblesses à commencer par un scénario d'une platitude qui manque de souffle avec un flot de clichés en tout genre et des dialogues légers. La couverture du second tome est réellement magnifique mais celle du premier opus renvoie incontestablement à la troisième. Par ailleurs, un gros point noir pour le rythme de parution. On n'y croyait plus ! L'Editeur ne voulait sans doute pas laisser grimper les statistiques des séries inachevées. On nous refait le coup dans le dernier tome d'associer deux groupes de personnages opposés et les obliger à faire cause commune pour sauver leur vie. Au final, cela reste classique et sans originalité. Que demander de plus ? Mais justement : tout le reste !

17/07/2010 (modifier)