« Un flip coca ! » ? C’est le genre d’album réalisé par Edmond Baudoin que je déteste !
« Un flip coca ! » met en scène plusieurs protagonistes dans des lieux différents (Paris, Nice et Naples). Je ne vais pas aller plus dans les détails sur cette histoire parce que le récit m’est apparu très pénible à suivre à cause de l’incessante permutation de scènes : on passe sans arrêt d’une séquence de 3-4 pages à une autre sans crier gare ! Ce système de narration est assez ardu du fait notamment de l’absence de couleurs qui auraient pu nous aider à nous repérer dans cette histoire d’adultère.
Que dire des personnages ? Pas grand’chose parce que je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. De plus, le récit comporte une séquence de viol collectif sur une mineure à Nice qui m’a complètement écoeuré non seulement sur cet acte odieux mais aussi sur son insertion inutile dans ce récit (que vient faire ce drame dans cette histoire ?!). Je ne sais pas ce que Edmond Baudoin a voulu montrer avec cette séquence mais toujours est-il qu’il avait déjà mis en scène un viol collectif dans « Salade niçoise » avec là aussi un acte qui est resté impuni ! C’est à croire qu’à Nice, la pègre a la main mise sur la justice !
Le dessin ? Je vous laisse juge. Personnellement, j’aime bien le style très personnel d’Edmond Baudoin.
Difficile à suivre, histoire sur l’adultère manquant d’intérêt, personnages peu attachants, il est clair qu’« Un Flip coca ! » ne me restera pas gravée dans ma mémoire comme une bd incontournable !
Lecture à bannir même pour les bédéphiles qui apprécient habituellement les albums réalisés par Edmond Baudoin !
Sur la couverture il y a un sticker " Par l'auteur de Betty Blues ".
La comparaison s'arrêtera là car ce one shot en est bien loin en terme d'intérêt.
C'est très agréable à contempler mais ça manque de consistance. C'est un poil trop onirique pour rester gentil...
Le sujet de la solitude était bien abordé, mais au fil des pages on perd le fil pour finir sur un final sorti de nulle part.
80 pages pour si peu laisse forcément une drôle d'impression.
Je me contente donc de la partie graphique et de son charme indéniable.
Je ne sentais pas cette BD, j'ai bien fait d'attendre l'emprunt...
Note finale : 2.5/5
Pas très amusante cette série de Veys. Tout d'abord, je n'ai pas aimé le dessin que j'ai souvent trouvé amateur. C'est du 'sous-gros nez' à mes yeux. La coloration est sans aucun doute en partie responsable car les couleurs ne sont pas toujours bien utilisées.
Les deux histoires ne sont pas très palpitantes. En gros, Merlin et le nouveau Arthur combattent la méchante Modred à coup de sorts magiques tous plus ennuyeux les uns que les autres. Même les mystères ne m'ont pas intéressé. L'humour ne m'a pas fait rire et plusieurs gags sont franchement lourds. Pierre Veys n'était pas très inspiré pour cette série. Quoique s'il y avait une suite, je commencerais peut-être à aimer la série. J'ai trouvé que le second tome était un peu moins mauvais et qu'il contenait quelques bonnes idées.
Bof... Encore une bande dessinée dont je ne comprendrai jamais le succès. Le dessin est superbe, mais ce n'est pas le cas du scénario. Les personnages m'ont paru vides et caricaturaux. Je me suis ennuyé pendant tout le premier tome.
Lorsque j'ai lu les premières pages du second tome, j'ai eu l'espoir que j'allais enfin trouver 'Airborne 44' génial. Le récit du mari revenu de la guerre est intéressant et j'ai même versé une larme alors que jusqu'à présent les moments émouvants ne me faisaient rien du tout. Malheureusement, l'ennui est revenu après une vingtaine de pages et ne m'a plus quitté. L'histoire romantique est vraiment mièvre et sans intérêt à mes yeux.
Cette série représente tout ce que je n'aime pas chez Morvan. Les histoires ne sont pas dénuées d'intérêt et il y a plusieurs bonnes idées, mais ça va trop vite à mon goût. Je n'ai rien contre un peu d'action, mais les longues courses poursuites ne sont pas ma tasse de thé. Au moins, on lit les albums rapidement et s'est justement ça le gros problème avec la série. Je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages même ceux qui reviennent dans plusieurs tomes.
Je comprend qu'on aime 'Al'Togo', c'est divertissant, mais ce n'est pas une série pour moi.
Note: 2,5/5
J'ai lu cette BD le 14 juillet au matin. C'est une parodie du film 300. Le dessin est adapté à cette parodie, les personnages ont tous des grosses têtes et un air idiot. Les dessins sont en noir et blanc mais ça ne m'a pas gêné. On retrouve la trame principale du film (et du comics), avec des petits clins d'oeil au monde d'aujourd'hui (Xerxés dans un carrosse rappelant Lorie, du moins selon Léonidas), et des jeux de mots savoureux glissés ça et là.
Malheureusement, ça aurait pu être pas mal du tout si le tout avait été plus long, et si j'avais compris tout les clins d'oeil (ben oui, je n'ai pas vu tous les films d'action du monde). Mon jugement est sûrement faussé vu que je n'ai pas lu le comics, mais quoi qu'il en soit, cette petite Bd sans prétention m'a occupé ma matinée du 14 juillet...
Enrique Vegas nous prouve une fois de plus son don pour les pastiches, mais personnellement, je vous conseille "Bill Kill", plus réussi que cet album.
Bref, un album pas tout à fait super mais pas nul non plus.
Par contre, le prix est étonnant (6 euros 50 pour un album cartonné !)
Note : à la fin de l'album, un crayonné de planches et des dessins de Léonidas sous différentes postures...
Je m'en vais découvrir les autres parodies de cet auteur...
Un gros bof pour cette BD que j'ai traversé sans le moindre intérêt.
Le scénario n'est pas catastrophique mais il est maladroit, on a du mal à voir où les auteurs veulent nous amener. Au final j'ai l'impression que le nombre de pages élevé masque la légèreté du récit que l'on peut résumer en trois lignes...
Le dessin est contradictoire, il y a de belles cases avec de belles couleurs et d'autres soit bâclées, soit trop sombres sans parler des visages peu réussis.
Et ce filtre photoshop en dégradé jaune à rouge en arrière plan, j'ai du mal en temps normal, mais sa surabondance est de mauvais goût.
Il y a de bonnes choses donc au scénario et au dessin mais elles ne ressortent pas en raison d'autres aspects plus négligés ou tout simplement ratés.
Pas très palpitante cette série jeunesse. Le dessin est dynamique, mais je n'aime pas trop comment Ridel dessine ses personnages. Leurs actions sont souvent tellement exagérées que j'ai l'impression que les personnages surjouent.
Ensuite, les histoires sont très banales et tiennent sur deux-trois phrases. Le premier tome peut se résumer à 'Loustic a peur de faire du nudisme' et le second à 'Loustic commence à s'intéresser aux filles' avec plein de situations sois-disant drôles qui ne me font pas rire du tout. Les personnages n'ont aucune personnalité et le héros est franchement agaçant. Il n'arrête pas de courir partout.
Un manga long, dans lequel on a du mal à entrer si on n'est pas dans le trip "shojo gothique" : les dessins sont fouillées mais fouillis, on confond souvent les personnages et l'intrigue est dure à suivre tant elle part parfois dans tous les sens (outre le fait qu'elle repose parfois sur une morale un peu douteuse).
On s'attache un peu plus à certains personnages au fil des tomes mais cela prend du temps, et le lecteur risque d'être vite lassé...
Cependant, le manga plaira aux filles amatrices du genre et fans de "bishies" effeminés (voire maquillés), de démons, d'anges et de graphismes shojo travaillés.
Pas accroché, pour ma part.
Ayant acheté le 1er volume au cours d'une convention bien connue des fans du Japon début juillet, j'ai été attiré par la couverture assez pétillante. Je me suis dit "pourquoi pas" ? Après tout, je suis un geek !
A priori, je ne suis pas dans la cible "jeune adolescente" visée mais il en faut plus pour me rebuter (j'ai déjà aimé des œuvres "pour filles").
Hélas j'ai assez vite déchanté...
Le graphisme n'est pas mal : très "manga", très coloré et "girly" (mais c'est le public cible), ça peut coller au format et ça reste très expressif et "fun", quoique parfois trop simpliste et too much dans la caricature.
L'histoire, elle, est d'une platitude totale, comme les personnages : une succession de clichés "types" des films pour ado se croisent dans un lycée tout beau tout propre : le cancre playboy hyper caricatural (look tektonic, ahuri, superficiel - il l'est tellement que ce n'est même pas drôle), le "beau gosse" fan de manga intello et fils à papa, l'héroïne geekette étant la moins catastrophique (et bien sûr, la belle blonde meilleure amie qui rougit tout le temps, toute de rose vêtue).
On s'attend à peu près à tout, on s'attache mal aux personnages très fades et l'histoire ne transcende pas par son intrigue. Même le côté "geek" frôle de trop près la caricature...
Au-delà de ça, le livre relève parfois de la private joke entre les auteures et le lecteur non "mangaphile" risque de se sentir déstabilisé.
Donc, un manga "francisé" en couleurs qui conviendra aux jeunes filles fans des fictions d'ado voulant passer un moment sympa sans se prendre la tête.
Pour ma part, bof bof...
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Un flip coca !
« Un flip coca ! » ? C’est le genre d’album réalisé par Edmond Baudoin que je déteste ! « Un flip coca ! » met en scène plusieurs protagonistes dans des lieux différents (Paris, Nice et Naples). Je ne vais pas aller plus dans les détails sur cette histoire parce que le récit m’est apparu très pénible à suivre à cause de l’incessante permutation de scènes : on passe sans arrêt d’une séquence de 3-4 pages à une autre sans crier gare ! Ce système de narration est assez ardu du fait notamment de l’absence de couleurs qui auraient pu nous aider à nous repérer dans cette histoire d’adultère. Que dire des personnages ? Pas grand’chose parce que je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. De plus, le récit comporte une séquence de viol collectif sur une mineure à Nice qui m’a complètement écoeuré non seulement sur cet acte odieux mais aussi sur son insertion inutile dans ce récit (que vient faire ce drame dans cette histoire ?!). Je ne sais pas ce que Edmond Baudoin a voulu montrer avec cette séquence mais toujours est-il qu’il avait déjà mis en scène un viol collectif dans « Salade niçoise » avec là aussi un acte qui est resté impuni ! C’est à croire qu’à Nice, la pègre a la main mise sur la justice ! Le dessin ? Je vous laisse juge. Personnellement, j’aime bien le style très personnel d’Edmond Baudoin. Difficile à suivre, histoire sur l’adultère manquant d’intérêt, personnages peu attachants, il est clair qu’« Un Flip coca ! » ne me restera pas gravée dans ma mémoire comme une bd incontournable ! Lecture à bannir même pour les bédéphiles qui apprécient habituellement les albums réalisés par Edmond Baudoin !
Bulles & Nacelle
Sur la couverture il y a un sticker " Par l'auteur de Betty Blues ". La comparaison s'arrêtera là car ce one shot en est bien loin en terme d'intérêt. C'est très agréable à contempler mais ça manque de consistance. C'est un poil trop onirique pour rester gentil... Le sujet de la solitude était bien abordé, mais au fil des pages on perd le fil pour finir sur un final sorti de nulle part. 80 pages pour si peu laisse forcément une drôle d'impression. Je me contente donc de la partie graphique et de son charme indéniable. Je ne sentais pas cette BD, j'ai bien fait d'attendre l'emprunt... Note finale : 2.5/5
Arthur & Merlin
Pas très amusante cette série de Veys. Tout d'abord, je n'ai pas aimé le dessin que j'ai souvent trouvé amateur. C'est du 'sous-gros nez' à mes yeux. La coloration est sans aucun doute en partie responsable car les couleurs ne sont pas toujours bien utilisées. Les deux histoires ne sont pas très palpitantes. En gros, Merlin et le nouveau Arthur combattent la méchante Modred à coup de sorts magiques tous plus ennuyeux les uns que les autres. Même les mystères ne m'ont pas intéressé. L'humour ne m'a pas fait rire et plusieurs gags sont franchement lourds. Pierre Veys n'était pas très inspiré pour cette série. Quoique s'il y avait une suite, je commencerais peut-être à aimer la série. J'ai trouvé que le second tome était un peu moins mauvais et qu'il contenait quelques bonnes idées.
Airborne 44
Bof... Encore une bande dessinée dont je ne comprendrai jamais le succès. Le dessin est superbe, mais ce n'est pas le cas du scénario. Les personnages m'ont paru vides et caricaturaux. Je me suis ennuyé pendant tout le premier tome. Lorsque j'ai lu les premières pages du second tome, j'ai eu l'espoir que j'allais enfin trouver 'Airborne 44' génial. Le récit du mari revenu de la guerre est intéressant et j'ai même versé une larme alors que jusqu'à présent les moments émouvants ne me faisaient rien du tout. Malheureusement, l'ennui est revenu après une vingtaine de pages et ne m'a plus quitté. L'histoire romantique est vraiment mièvre et sans intérêt à mes yeux.
Al'Togo
Cette série représente tout ce que je n'aime pas chez Morvan. Les histoires ne sont pas dénuées d'intérêt et il y a plusieurs bonnes idées, mais ça va trop vite à mon goût. Je n'ai rien contre un peu d'action, mais les longues courses poursuites ne sont pas ma tasse de thé. Au moins, on lit les albums rapidement et s'est justement ça le gros problème avec la série. Je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages même ceux qui reviennent dans plusieurs tomes. Je comprend qu'on aime 'Al'Togo', c'est divertissant, mais ce n'est pas une série pour moi.
600
Note: 2,5/5 J'ai lu cette BD le 14 juillet au matin. C'est une parodie du film 300. Le dessin est adapté à cette parodie, les personnages ont tous des grosses têtes et un air idiot. Les dessins sont en noir et blanc mais ça ne m'a pas gêné. On retrouve la trame principale du film (et du comics), avec des petits clins d'oeil au monde d'aujourd'hui (Xerxés dans un carrosse rappelant Lorie, du moins selon Léonidas), et des jeux de mots savoureux glissés ça et là. Malheureusement, ça aurait pu être pas mal du tout si le tout avait été plus long, et si j'avais compris tout les clins d'oeil (ben oui, je n'ai pas vu tous les films d'action du monde). Mon jugement est sûrement faussé vu que je n'ai pas lu le comics, mais quoi qu'il en soit, cette petite Bd sans prétention m'a occupé ma matinée du 14 juillet... Enrique Vegas nous prouve une fois de plus son don pour les pastiches, mais personnellement, je vous conseille "Bill Kill", plus réussi que cet album. Bref, un album pas tout à fait super mais pas nul non plus. Par contre, le prix est étonnant (6 euros 50 pour un album cartonné !) Note : à la fin de l'album, un crayonné de planches et des dessins de Léonidas sous différentes postures... Je m'en vais découvrir les autres parodies de cet auteur...
Urielle
Un gros bof pour cette BD que j'ai traversé sans le moindre intérêt. Le scénario n'est pas catastrophique mais il est maladroit, on a du mal à voir où les auteurs veulent nous amener. Au final j'ai l'impression que le nombre de pages élevé masque la légèreté du récit que l'on peut résumer en trois lignes... Le dessin est contradictoire, il y a de belles cases avec de belles couleurs et d'autres soit bâclées, soit trop sombres sans parler des visages peu réussis. Et ce filtre photoshop en dégradé jaune à rouge en arrière plan, j'ai du mal en temps normal, mais sa surabondance est de mauvais goût. Il y a de bonnes choses donc au scénario et au dessin mais elles ne ressortent pas en raison d'autres aspects plus négligés ou tout simplement ratés.
Rigoletto Loustic
Pas très palpitante cette série jeunesse. Le dessin est dynamique, mais je n'aime pas trop comment Ridel dessine ses personnages. Leurs actions sont souvent tellement exagérées que j'ai l'impression que les personnages surjouent. Ensuite, les histoires sont très banales et tiennent sur deux-trois phrases. Le premier tome peut se résumer à 'Loustic a peur de faire du nudisme' et le second à 'Loustic commence à s'intéresser aux filles' avec plein de situations sois-disant drôles qui ne me font pas rire du tout. Les personnages n'ont aucune personnalité et le héros est franchement agaçant. Il n'arrête pas de courir partout.
Angel Sanctuary
Un manga long, dans lequel on a du mal à entrer si on n'est pas dans le trip "shojo gothique" : les dessins sont fouillées mais fouillis, on confond souvent les personnages et l'intrigue est dure à suivre tant elle part parfois dans tous les sens (outre le fait qu'elle repose parfois sur une morale un peu douteuse). On s'attache un peu plus à certains personnages au fil des tomes mais cela prend du temps, et le lecteur risque d'être vite lassé... Cependant, le manga plaira aux filles amatrices du genre et fans de "bishies" effeminés (voire maquillés), de démons, d'anges et de graphismes shojo travaillés. Pas accroché, pour ma part.
Geek & Girly
Ayant acheté le 1er volume au cours d'une convention bien connue des fans du Japon début juillet, j'ai été attiré par la couverture assez pétillante. Je me suis dit "pourquoi pas" ? Après tout, je suis un geek ! A priori, je ne suis pas dans la cible "jeune adolescente" visée mais il en faut plus pour me rebuter (j'ai déjà aimé des œuvres "pour filles"). Hélas j'ai assez vite déchanté... Le graphisme n'est pas mal : très "manga", très coloré et "girly" (mais c'est le public cible), ça peut coller au format et ça reste très expressif et "fun", quoique parfois trop simpliste et too much dans la caricature. L'histoire, elle, est d'une platitude totale, comme les personnages : une succession de clichés "types" des films pour ado se croisent dans un lycée tout beau tout propre : le cancre playboy hyper caricatural (look tektonic, ahuri, superficiel - il l'est tellement que ce n'est même pas drôle), le "beau gosse" fan de manga intello et fils à papa, l'héroïne geekette étant la moins catastrophique (et bien sûr, la belle blonde meilleure amie qui rougit tout le temps, toute de rose vêtue). On s'attend à peu près à tout, on s'attache mal aux personnages très fades et l'histoire ne transcende pas par son intrigue. Même le côté "geek" frôle de trop près la caricature... Au-delà de ça, le livre relève parfois de la private joke entre les auteures et le lecteur non "mangaphile" risque de se sentir déstabilisé. Donc, un manga "francisé" en couleurs qui conviendra aux jeunes filles fans des fictions d'ado voulant passer un moment sympa sans se prendre la tête. Pour ma part, bof bof...