Pas terrible cette parodie. Je m'attendais à mieux de la part de Veys. J'ai trouvé que les gags étaient lourds, alors que dans ses autres parodies il y avait aussi des gags plus subtils, et que c'était rarement drôle.
Peut-être que c'est parce que je ne connais pas l'univers de Maigret et donc il se pourrait que je ne comprenne pas certaines blagues, comme le fait que toutes les femmes que rencontre le détective veulent coucher avec lui, mais j'ai un petit doute à ce sujet parce que j'ai déjà ri à des parodies de trucs dont je ne connaissais même pas l'existence.
Les enquêtes policières sont sans grand intérêt et je me fichais bien de savoir qui était le coupable tellement je m'ennuyais. Lisez Baker Street à la place.
Un peu déçu par cet album.
Certes, la partie montrant la découverte du Japon, de ses traditions et coutumes est assez truffée de clichés, et finalement assez mince (c'est d'ailleurs pour ça je pense, que quelques pages "repères" ont été insérées entre les chapitres). Mais c'est la partie que j'ai appréciée le plus. Parce que pour le reste, il s'agit d'une bluette clairement à destination des adolescentes, l'environnement exotique en plus. Et là, je dois dire que ça ne m'a vraiment pas intéressé.
Le dessin de Cyrielle est sympa, très lisible, et même si l'influence du manga est énorme, pour le reste je suivrai son parcours d'un oeil au moins intéressé.
En résumé, bof.
Je partage en tout point l'avis d'Alix. Ce roman graphique très british champêtre ne laisse pas transparaître véritablement d'émotion. Il y a également une très grande production dans le même genre et ce dernier ne se démarque pas vraiment ce qui nous laisse pantois face aux récompenses obtenues.
On a en effet déjà eu droit au thème "derrière le calme apparent des campagnes se cache une véritable poudrière prête à exploser". L'arrivée de cette femme sulfureuse va entraîner un déchainement de passion aux abords de la demeure d'un écrivain et notamment dans un lieu où vient se reposer le monde littéraire et artistique. Le scénario semble dépourvu de la moindre originalité. Son incrédulité nous terrasse parfois...
C'était sensé nous livrer une critique acerbe de l'élite british : soit mais encore ? Cette chronique n'en demeure pas moins agréable à la lecture mais cela sera sans plus.
Mouais, bof.
Je ne peux nier le côté pédagogique de la chose avec son rôle de mémoire de faits qui se sont déroulés en ce début des années 50, mais j’avoue ne pas avoir été emballée par ma lecture. A ma décharge (ou à ma charge, selon le point de vue), je n’avais pas fait gaffe que c’était du documentaire avant de l’emprunter et je me serais sans doute abstenue dans ce cas, car je ne lis pas vraiment de la BD pour m’instruire (ou alors sur des cultures différentes de la mienne, ce qui me permet de me dépayser en même temps) mais pour me divertir.
En plus on a en plein milieu d’album cette répétition sans fin de la projection du film (qui m’a permis de passer plus vite puisque je savais déjà ce qu’on allait lire et voir) à tous les groupes de travailleurs du coin, alors oui, ça s’est passé comme ça dans les faits, mais à lire c’est lourd…
Par dessus le marché je ne suis pas spécialement fan du trait de Davodeau, que j’ai découvert pour la première fois il y a peu en lisant « Lulu Femme Nue » et ici il ne me convainc pas plus.
Pas pour moi.
Le premier tome de cette série est catastrophique du point de vue de la narration et du lettrage ! Entre les fautes de frappe, les oublis d’espaces entre deux mots, les découpages foireux pour aller à la ligne et les prénoms à orthographe évolutive, la lecture est assez difficile. Heureusement, le T2 et les suivants sont de ce point de vue de bien meilleure qualité et ce n’est pas du luxe… Ajoutons à cela des transitions parfois un peu abruptes voire inexistantes, ça donne une histoire à laquelle on a du mal à accrocher.
Côté scénario, l’univers du premier cycle de « Celia » est pour le moins manichéen ! Les forces du bien avec des gentils, les forces du mal avec des méchants, les gentils ont gagné, les méchants reviennent et ne sont pas contents, bref… rien de bien original. L’humour est un peu fade, les faciès déformés pour la dose réglementaire de trucs drôles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, certains personnages apparaissent mais ne servent jamais par la suite, il manque quelque chose pour faire sortir l’histoire du lot. Le second cycle est un peu plus intéressant même s’il reste hyper théâtral, mais la quête dont il est l’objet est plus prenante et mieux construite. Malheureusement, comme on le constate en arrivant au dernier tome, ce n’est que la fin d’un cycle… et les suivants ne verront sans doute jamais le jour (même en VO). Du coup, cette fin où les méchants gagnent, ne présente pas le même intérêt que si elle avait été définitive car on devine qu’au bout du compte, le bien aurait eu sa revanche.
Si intérêt il y a dans cette série, il est essentiellement graphique à mes yeux : même si les visages manquent de variété, le dessinateur a un talent certain pour les scènes d’action, les envolées graphiques, les longues chevelures et les armures. Un dessin tout en couleurs très réussi donc, avec parfois, c’est étonnant, des planches à lire dans le sens « paysage », en tournant la BD à 90°. La lecture se fait dans le sens japonais alors que c'est un manhua, ça m'a étonnée, je ne sais pas si c'est bien le sens original de lecture ou si c'est une opération marketing pour faire "genre".
Série achetée uniquement pour son titre, je n’avais pas d’espoir particulier concernant son contenu, j’en ressors donc ni déçue, ni enthousiaste (sauf peut-être pour certaines planches).
Aude Picault nous embarque à sa suite, lors de ses vacances sur une île puis en mer à bord d'un voilier.
Mais à la différence d'un Trondheim qui parvient à trouver une réflexion décalée à une situation banale ou l'inverse, ici Aude révèle une expérience plate.
Certes, cela lui permet tout de même de réfléchir un peu sur sa vie, tout ça pour revenir à sa petite existence morne, solitaire et inintéressante au possible... De là à en faire un bouquin, il y a un gouffre, un abîme...
Restent quelques pages sympathiques évoquant de façon assez efficace l'ambiance sur un voilier, les "paysages", mais c'est bien maigre.
D'emblée je l'avoue, je me suis globalement ennuyé à la lecture de ce recueil. Les histoires présentent peu de rebondissements, et pire que tout la narration est tout sauf fluide, ce qui fait qu'on lâche vite le morceau, quel que soit le récit abordé. Et chacun se termine en eau de boudin...
Dans sa présentation l'éditeur nous dit qu'au travers de ses histoires Miyaya -lui-même est un Rebelle- donne une idée de la jeunesse nipponne des années 60 et 70.
Moi je n'y ai rien vu de particulier... Des gamins qui se foutent en l'air en moto, des politiciens corrompus, un écrivain raté qui devient le nègre d'un politicien -corrompu bien sûr, ou encore des petites frappes qui se font choper pour de l'héroïne... Oh mon dieu, le Japon a découvert la société occidentale et ses vices.
Je sens que je vais avoir droit aux leçons d'histoire et de non-morale de certains...
Bref, mis à part l'intérêt "patrimonial" permis par vertige Graphic (que fait le logo d'Akata en quatrième de couverture ?), je ne suis pas convaincu de l'importance de cette oeuvre...
Je note quand même la minutie et la force du trait de Miyaya, mais je ne suis pas sûr que même à l'époque ce fut si révolutionnaire...
Si l'histoire avait de quoi laisser présager quoi que ce soit (je ne reviendrai pas sur la trame déjà résumée dans les précédent avis) après bientôt 3 ans d'attente, le volume que j'avais acquis va retourner chez mon bouquiniste préféré car lancer une série sans le répondant derrière au niveau production je dis non ! Y en a marre !
Marre des séries pour lesquelles il faut pleurer pour avoir la suite, on ne citera pas Elixirs (qu'on a cru un temps ne jamais sortir le tome 2 celui là), si jamais elles sortent... qui n'a pas attendu la suite de Les Feux d'Askell après les sempiternelles rééditions.
Perso Samuel Beckett j'aime assez mais c'est du théâtre et "En attendant Godo" une pièce, là on nous en fait version BD !
Moralité passez votre chemin !
MAJ après tome 13
Après les succès commerciaux d’une série, la mode est aux « spin off », l’histoire d’un personnage seul. Ici dans le monde de Troy il ne s’agit pas d’un personnage particulier mais des trolls en général.
Côté dessin, on retrouve l’univers de la série mère Lanfeust De Troy pourtant les traits me paraissent légèrement plus brouillons et les couleurs un peu moins travaillées pour aller les unes avec les autres, c'est-à-dire que parfois les planches sont dans un patchwork de couleurs pas toujours très lisible.
Côté scénario, il s’agit d’une vraie série avec une vraie histoire, ce qui est louable pour une série dérivée. Une humaine va être élevée par des trolls, elle-même sera persuadée d'être une troll. L’humour initié sur les trolls dans Lanfeust De Troy va être développé dans l’extrême. Toutefois ici le charme ne prend pas, les humains sont vraiment trop ridicules et les trolls vraiment trop humains. La série avance et tombe dans des histoires des plus abracadabrantesques dont cette dernière sur les jeux olympiques trolls qui sont vraiment un grand n’importe quoi. L’humour qui n’était pas spécialement fin dans "Lanfeust" est ici définitivement trop lourd et surtout souffre de comiques de répétition trop nombreux. Encore les 4 premiers tomes qui forment l’histoire principale sont un minimum construits (et ce sont ces tomes qui permettent d’éviter la note minimale), autant à partir des tomes indépendants on dérape. le tome 13 basé sur une aventure scolaire propret mais complètement vide ne sucite aucun intérêt. Pire que pas aimé : sans intérêt, heureusement qu'il reste un dessin brillant pour taquiner la vue.
Au final, je ne conseille même pas la lecture tant vous serez déçus par ces trolls si vous avez aimé ceux de Lanfeust De Troy. Cette BD est pataude et poussive.
Du Van Hamme en petite forme. Les intrigues politiques ne sont pas inintéressantes, mais globalement je trouve les histoires pathétiques. C'est rempli de scènes d'action sans intérêt où l'on voit l'héroïne et ses alliées s'enfuir des méchants. C'est trop exagéré quoique j'avoue qu'au début, malgré ses défauts, je trouvais que la série était divertissante.
Malheureusement, après trois tomes j'ai commencé à m'ennuyer et à la fin je lisais les tomes uniquement pour voir si on allait voir enfin la poitrine de l'héroïne. J'étais vraiment motivé !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Malgret
Pas terrible cette parodie. Je m'attendais à mieux de la part de Veys. J'ai trouvé que les gags étaient lourds, alors que dans ses autres parodies il y avait aussi des gags plus subtils, et que c'était rarement drôle. Peut-être que c'est parce que je ne connais pas l'univers de Maigret et donc il se pourrait que je ne comprenne pas certaines blagues, comme le fait que toutes les femmes que rencontre le détective veulent coucher avec lui, mais j'ai un petit doute à ce sujet parce que j'ai déjà ri à des parodies de trucs dont je ne connaissais même pas l'existence. Les enquêtes policières sont sans grand intérêt et je me fichais bien de savoir qui était le coupable tellement je m'ennuyais. Lisez Baker Street à la place.
Tokyo Home
Un peu déçu par cet album. Certes, la partie montrant la découverte du Japon, de ses traditions et coutumes est assez truffée de clichés, et finalement assez mince (c'est d'ailleurs pour ça je pense, que quelques pages "repères" ont été insérées entre les chapitres). Mais c'est la partie que j'ai appréciée le plus. Parce que pour le reste, il s'agit d'une bluette clairement à destination des adolescentes, l'environnement exotique en plus. Et là, je dois dire que ça ne m'a vraiment pas intéressé. Le dessin de Cyrielle est sympa, très lisible, et même si l'influence du manga est énorme, pour le reste je suivrai son parcours d'un oeil au moins intéressé. En résumé, bof.
Tamara Drewe
Je partage en tout point l'avis d'Alix. Ce roman graphique très british champêtre ne laisse pas transparaître véritablement d'émotion. Il y a également une très grande production dans le même genre et ce dernier ne se démarque pas vraiment ce qui nous laisse pantois face aux récompenses obtenues. On a en effet déjà eu droit au thème "derrière le calme apparent des campagnes se cache une véritable poudrière prête à exploser". L'arrivée de cette femme sulfureuse va entraîner un déchainement de passion aux abords de la demeure d'un écrivain et notamment dans un lieu où vient se reposer le monde littéraire et artistique. Le scénario semble dépourvu de la moindre originalité. Son incrédulité nous terrasse parfois... C'était sensé nous livrer une critique acerbe de l'élite british : soit mais encore ? Cette chronique n'en demeure pas moins agréable à la lecture mais cela sera sans plus.
Un homme est mort
Mouais, bof. Je ne peux nier le côté pédagogique de la chose avec son rôle de mémoire de faits qui se sont déroulés en ce début des années 50, mais j’avoue ne pas avoir été emballée par ma lecture. A ma décharge (ou à ma charge, selon le point de vue), je n’avais pas fait gaffe que c’était du documentaire avant de l’emprunter et je me serais sans doute abstenue dans ce cas, car je ne lis pas vraiment de la BD pour m’instruire (ou alors sur des cultures différentes de la mienne, ce qui me permet de me dépayser en même temps) mais pour me divertir. En plus on a en plein milieu d’album cette répétition sans fin de la projection du film (qui m’a permis de passer plus vite puisque je savais déjà ce qu’on allait lire et voir) à tous les groupes de travailleurs du coin, alors oui, ça s’est passé comme ça dans les faits, mais à lire c’est lourd… Par dessus le marché je ne suis pas spécialement fan du trait de Davodeau, que j’ai découvert pour la première fois il y a peu en lisant « Lulu Femme Nue » et ici il ne me convainc pas plus. Pas pour moi.
Celia
Le premier tome de cette série est catastrophique du point de vue de la narration et du lettrage ! Entre les fautes de frappe, les oublis d’espaces entre deux mots, les découpages foireux pour aller à la ligne et les prénoms à orthographe évolutive, la lecture est assez difficile. Heureusement, le T2 et les suivants sont de ce point de vue de bien meilleure qualité et ce n’est pas du luxe… Ajoutons à cela des transitions parfois un peu abruptes voire inexistantes, ça donne une histoire à laquelle on a du mal à accrocher. Côté scénario, l’univers du premier cycle de « Celia » est pour le moins manichéen ! Les forces du bien avec des gentils, les forces du mal avec des méchants, les gentils ont gagné, les méchants reviennent et ne sont pas contents, bref… rien de bien original. L’humour est un peu fade, les faciès déformés pour la dose réglementaire de trucs drôles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, certains personnages apparaissent mais ne servent jamais par la suite, il manque quelque chose pour faire sortir l’histoire du lot. Le second cycle est un peu plus intéressant même s’il reste hyper théâtral, mais la quête dont il est l’objet est plus prenante et mieux construite. Malheureusement, comme on le constate en arrivant au dernier tome, ce n’est que la fin d’un cycle… et les suivants ne verront sans doute jamais le jour (même en VO). Du coup, cette fin où les méchants gagnent, ne présente pas le même intérêt que si elle avait été définitive car on devine qu’au bout du compte, le bien aurait eu sa revanche. Si intérêt il y a dans cette série, il est essentiellement graphique à mes yeux : même si les visages manquent de variété, le dessinateur a un talent certain pour les scènes d’action, les envolées graphiques, les longues chevelures et les armures. Un dessin tout en couleurs très réussi donc, avec parfois, c’est étonnant, des planches à lire dans le sens « paysage », en tournant la BD à 90°. La lecture se fait dans le sens japonais alors que c'est un manhua, ça m'a étonnée, je ne sais pas si c'est bien le sens original de lecture ou si c'est une opération marketing pour faire "genre". Série achetée uniquement pour son titre, je n’avais pas d’espoir particulier concernant son contenu, j’en ressors donc ni déçue, ni enthousiaste (sauf peut-être pour certaines planches).
Transat
Aude Picault nous embarque à sa suite, lors de ses vacances sur une île puis en mer à bord d'un voilier. Mais à la différence d'un Trondheim qui parvient à trouver une réflexion décalée à une situation banale ou l'inverse, ici Aude révèle une expérience plate. Certes, cela lui permet tout de même de réfléchir un peu sur sa vie, tout ça pour revenir à sa petite existence morne, solitaire et inintéressante au possible... De là à en faire un bouquin, il y a un gouffre, un abîme... Restent quelques pages sympathiques évoquant de façon assez efficace l'ambiance sur un voilier, les "paysages", mais c'est bien maigre.
L'Éveil
D'emblée je l'avoue, je me suis globalement ennuyé à la lecture de ce recueil. Les histoires présentent peu de rebondissements, et pire que tout la narration est tout sauf fluide, ce qui fait qu'on lâche vite le morceau, quel que soit le récit abordé. Et chacun se termine en eau de boudin... Dans sa présentation l'éditeur nous dit qu'au travers de ses histoires Miyaya -lui-même est un Rebelle- donne une idée de la jeunesse nipponne des années 60 et 70. Moi je n'y ai rien vu de particulier... Des gamins qui se foutent en l'air en moto, des politiciens corrompus, un écrivain raté qui devient le nègre d'un politicien -corrompu bien sûr, ou encore des petites frappes qui se font choper pour de l'héroïne... Oh mon dieu, le Japon a découvert la société occidentale et ses vices. Je sens que je vais avoir droit aux leçons d'histoire et de non-morale de certains... Bref, mis à part l'intérêt "patrimonial" permis par vertige Graphic (que fait le logo d'Akata en quatrième de couverture ?), je ne suis pas convaincu de l'importance de cette oeuvre... Je note quand même la minutie et la force du trait de Miyaya, mais je ne suis pas sûr que même à l'époque ce fut si révolutionnaire...
Muo Wang - Les Éveillés
Si l'histoire avait de quoi laisser présager quoi que ce soit (je ne reviendrai pas sur la trame déjà résumée dans les précédent avis) après bientôt 3 ans d'attente, le volume que j'avais acquis va retourner chez mon bouquiniste préféré car lancer une série sans le répondant derrière au niveau production je dis non ! Y en a marre ! Marre des séries pour lesquelles il faut pleurer pour avoir la suite, on ne citera pas Elixirs (qu'on a cru un temps ne jamais sortir le tome 2 celui là), si jamais elles sortent... qui n'a pas attendu la suite de Les Feux d'Askell après les sempiternelles rééditions. Perso Samuel Beckett j'aime assez mais c'est du théâtre et "En attendant Godo" une pièce, là on nous en fait version BD ! Moralité passez votre chemin !
Trolls de Troy
MAJ après tome 13 Après les succès commerciaux d’une série, la mode est aux « spin off », l’histoire d’un personnage seul. Ici dans le monde de Troy il ne s’agit pas d’un personnage particulier mais des trolls en général. Côté dessin, on retrouve l’univers de la série mère Lanfeust De Troy pourtant les traits me paraissent légèrement plus brouillons et les couleurs un peu moins travaillées pour aller les unes avec les autres, c'est-à-dire que parfois les planches sont dans un patchwork de couleurs pas toujours très lisible. Côté scénario, il s’agit d’une vraie série avec une vraie histoire, ce qui est louable pour une série dérivée. Une humaine va être élevée par des trolls, elle-même sera persuadée d'être une troll. L’humour initié sur les trolls dans Lanfeust De Troy va être développé dans l’extrême. Toutefois ici le charme ne prend pas, les humains sont vraiment trop ridicules et les trolls vraiment trop humains. La série avance et tombe dans des histoires des plus abracadabrantesques dont cette dernière sur les jeux olympiques trolls qui sont vraiment un grand n’importe quoi. L’humour qui n’était pas spécialement fin dans "Lanfeust" est ici définitivement trop lourd et surtout souffre de comiques de répétition trop nombreux. Encore les 4 premiers tomes qui forment l’histoire principale sont un minimum construits (et ce sont ces tomes qui permettent d’éviter la note minimale), autant à partir des tomes indépendants on dérape. le tome 13 basé sur une aventure scolaire propret mais complètement vide ne sucite aucun intérêt. Pire que pas aimé : sans intérêt, heureusement qu'il reste un dessin brillant pour taquiner la vue. Au final, je ne conseille même pas la lecture tant vous serez déçus par ces trolls si vous avez aimé ceux de Lanfeust De Troy. Cette BD est pataude et poussive.
Lady S.
Du Van Hamme en petite forme. Les intrigues politiques ne sont pas inintéressantes, mais globalement je trouve les histoires pathétiques. C'est rempli de scènes d'action sans intérêt où l'on voit l'héroïne et ses alliées s'enfuir des méchants. C'est trop exagéré quoique j'avoue qu'au début, malgré ses défauts, je trouvais que la série était divertissante. Malheureusement, après trois tomes j'ai commencé à m'ennuyer et à la fin je lisais les tomes uniquement pour voir si on allait voir enfin la poitrine de l'héroïne. J'étais vraiment motivé !