Les derniers avis (20190 avis)

Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Malgret
Malgret

Pas terrible cette parodie. Je m'attendais à mieux de la part de Veys. J'ai trouvé que les gags étaient lourds, alors que dans ses autres parodies il y avait aussi des gags plus subtils, et que c'était rarement drôle. Peut-être que c'est parce que je ne connais pas l'univers de Maigret et donc il se pourrait que je ne comprenne pas certaines blagues, comme le fait que toutes les femmes que rencontre le détective veulent coucher avec lui, mais j'ai un petit doute à ce sujet parce que j'ai déjà ri à des parodies de trucs dont je ne connaissais même pas l'existence. Les enquêtes policières sont sans grand intérêt et je me fichais bien de savoir qui était le coupable tellement je m'ennuyais. Lisez Baker Street à la place.

07/08/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Tokyo Home
Tokyo Home

Un peu déçu par cet album. Certes, la partie montrant la découverte du Japon, de ses traditions et coutumes est assez truffée de clichés, et finalement assez mince (c'est d'ailleurs pour ça je pense, que quelques pages "repères" ont été insérées entre les chapitres). Mais c'est la partie que j'ai appréciée le plus. Parce que pour le reste, il s'agit d'une bluette clairement à destination des adolescentes, l'environnement exotique en plus. Et là, je dois dire que ça ne m'a vraiment pas intéressé. Le dessin de Cyrielle est sympa, très lisible, et même si l'influence du manga est énorme, pour le reste je suivrai son parcours d'un oeil au moins intéressé. En résumé, bof.

06/08/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Tamara Drewe
Tamara Drewe

Je partage en tout point l'avis d'Alix. Ce roman graphique très british champêtre ne laisse pas transparaître véritablement d'émotion. Il y a également une très grande production dans le même genre et ce dernier ne se démarque pas vraiment ce qui nous laisse pantois face aux récompenses obtenues. On a en effet déjà eu droit au thème "derrière le calme apparent des campagnes se cache une véritable poudrière prête à exploser". L'arrivée de cette femme sulfureuse va entraîner un déchainement de passion aux abords de la demeure d'un écrivain et notamment dans un lieu où vient se reposer le monde littéraire et artistique. Le scénario semble dépourvu de la moindre originalité. Son incrédulité nous terrasse parfois... C'était sensé nous livrer une critique acerbe de l'élite british : soit mais encore ? Cette chronique n'en demeure pas moins agréable à la lecture mais cela sera sans plus.

05/08/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
Couverture de la série Un homme est mort
Un homme est mort

Mouais, bof. Je ne peux nier le côté pédagogique de la chose avec son rôle de mémoire de faits qui se sont déroulés en ce début des années 50, mais j’avoue ne pas avoir été emballée par ma lecture. A ma décharge (ou à ma charge, selon le point de vue), je n’avais pas fait gaffe que c’était du documentaire avant de l’emprunter et je me serais sans doute abstenue dans ce cas, car je ne lis pas vraiment de la BD pour m’instruire (ou alors sur des cultures différentes de la mienne, ce qui me permet de me dépayser en même temps) mais pour me divertir. En plus on a en plein milieu d’album cette répétition sans fin de la projection du film (qui m’a permis de passer plus vite puisque je savais déjà ce qu’on allait lire et voir) à tous les groupes de travailleurs du coin, alors oui, ça s’est passé comme ça dans les faits, mais à lire c’est lourd… Par dessus le marché je ne suis pas spécialement fan du trait de Davodeau, que j’ai découvert pour la première fois il y a peu en lisant « Lulu Femme Nue » et ici il ne me convainc pas plus. Pas pour moi.

05/08/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
Couverture de la série Celia
Celia

Le premier tome de cette série est catastrophique du point de vue de la narration et du lettrage ! Entre les fautes de frappe, les oublis d’espaces entre deux mots, les découpages foireux pour aller à la ligne et les prénoms à orthographe évolutive, la lecture est assez difficile. Heureusement, le T2 et les suivants sont de ce point de vue de bien meilleure qualité et ce n’est pas du luxe… Ajoutons à cela des transitions parfois un peu abruptes voire inexistantes, ça donne une histoire à laquelle on a du mal à accrocher. Côté scénario, l’univers du premier cycle de « Celia » est pour le moins manichéen ! Les forces du bien avec des gentils, les forces du mal avec des méchants, les gentils ont gagné, les méchants reviennent et ne sont pas contents, bref… rien de bien original. L’humour est un peu fade, les faciès déformés pour la dose réglementaire de trucs drôles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, certains personnages apparaissent mais ne servent jamais par la suite, il manque quelque chose pour faire sortir l’histoire du lot. Le second cycle est un peu plus intéressant même s’il reste hyper théâtral, mais la quête dont il est l’objet est plus prenante et mieux construite. Malheureusement, comme on le constate en arrivant au dernier tome, ce n’est que la fin d’un cycle… et les suivants ne verront sans doute jamais le jour (même en VO). Du coup, cette fin où les méchants gagnent, ne présente pas le même intérêt que si elle avait été définitive car on devine qu’au bout du compte, le bien aurait eu sa revanche. Si intérêt il y a dans cette série, il est essentiellement graphique à mes yeux : même si les visages manquent de variété, le dessinateur a un talent certain pour les scènes d’action, les envolées graphiques, les longues chevelures et les armures. Un dessin tout en couleurs très réussi donc, avec parfois, c’est étonnant, des planches à lire dans le sens « paysage », en tournant la BD à 90°. La lecture se fait dans le sens japonais alors que c'est un manhua, ça m'a étonnée, je ne sais pas si c'est bien le sens original de lecture ou si c'est une opération marketing pour faire "genre". Série achetée uniquement pour son titre, je n’avais pas d’espoir particulier concernant son contenu, j’en ressors donc ni déçue, ni enthousiaste (sauf peut-être pour certaines planches).

05/08/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Transat
Transat

Aude Picault nous embarque à sa suite, lors de ses vacances sur une île puis en mer à bord d'un voilier. Mais à la différence d'un Trondheim qui parvient à trouver une réflexion décalée à une situation banale ou l'inverse, ici Aude révèle une expérience plate. Certes, cela lui permet tout de même de réfléchir un peu sur sa vie, tout ça pour revenir à sa petite existence morne, solitaire et inintéressante au possible... De là à en faire un bouquin, il y a un gouffre, un abîme... Restent quelques pages sympathiques évoquant de façon assez efficace l'ambiance sur un voilier, les "paysages", mais c'est bien maigre.

04/08/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série L'Éveil
L'Éveil

D'emblée je l'avoue, je me suis globalement ennuyé à la lecture de ce recueil. Les histoires présentent peu de rebondissements, et pire que tout la narration est tout sauf fluide, ce qui fait qu'on lâche vite le morceau, quel que soit le récit abordé. Et chacun se termine en eau de boudin... Dans sa présentation l'éditeur nous dit qu'au travers de ses histoires Miyaya -lui-même est un Rebelle- donne une idée de la jeunesse nipponne des années 60 et 70. Moi je n'y ai rien vu de particulier... Des gamins qui se foutent en l'air en moto, des politiciens corrompus, un écrivain raté qui devient le nègre d'un politicien -corrompu bien sûr, ou encore des petites frappes qui se font choper pour de l'héroïne... Oh mon dieu, le Japon a découvert la société occidentale et ses vices. Je sens que je vais avoir droit aux leçons d'histoire et de non-morale de certains... Bref, mis à part l'intérêt "patrimonial" permis par vertige Graphic (que fait le logo d'Akata en quatrième de couverture ?), je ne suis pas convaincu de l'importance de cette oeuvre... Je note quand même la minutie et la force du trait de Miyaya, mais je ne suis pas sûr que même à l'époque ce fut si révolutionnaire...

04/08/2010 (modifier)
Par papyrus
Note: 2/5
Couverture de la série Muo Wang - Les Éveillés
Muo Wang - Les Éveillés

Si l'histoire avait de quoi laisser présager quoi que ce soit (je ne reviendrai pas sur la trame déjà résumée dans les précédent avis) après bientôt 3 ans d'attente, le volume que j'avais acquis va retourner chez mon bouquiniste préféré car lancer une série sans le répondant derrière au niveau production je dis non ! Y en a marre ! Marre des séries pour lesquelles il faut pleurer pour avoir la suite, on ne citera pas Elixirs (qu'on a cru un temps ne jamais sortir le tome 2 celui là), si jamais elles sortent... qui n'a pas attendu la suite de Les Feux d'Askell après les sempiternelles rééditions. Perso Samuel Beckett j'aime assez mais c'est du théâtre et "En attendant Godo" une pièce, là on nous en fait version BD ! Moralité passez votre chemin !

04/08/2010 (MAJ le 04/08/2010) (modifier)
Couverture de la série Trolls de Troy
Trolls de Troy

MAJ après tome 13 Après les succès commerciaux d’une série, la mode est aux « spin off », l’histoire d’un personnage seul. Ici dans le monde de Troy il ne s’agit pas d’un personnage particulier mais des trolls en général. Côté dessin, on retrouve l’univers de la série mère Lanfeust De Troy pourtant les traits me paraissent légèrement plus brouillons et les couleurs un peu moins travaillées pour aller les unes avec les autres, c'est-à-dire que parfois les planches sont dans un patchwork de couleurs pas toujours très lisible. Côté scénario, il s’agit d’une vraie série avec une vraie histoire, ce qui est louable pour une série dérivée. Une humaine va être élevée par des trolls, elle-même sera persuadée d'être une troll. L’humour initié sur les trolls dans Lanfeust De Troy va être développé dans l’extrême. Toutefois ici le charme ne prend pas, les humains sont vraiment trop ridicules et les trolls vraiment trop humains. La série avance et tombe dans des histoires des plus abracadabrantesques dont cette dernière sur les jeux olympiques trolls qui sont vraiment un grand n’importe quoi. L’humour qui n’était pas spécialement fin dans "Lanfeust" est ici définitivement trop lourd et surtout souffre de comiques de répétition trop nombreux. Encore les 4 premiers tomes qui forment l’histoire principale sont un minimum construits (et ce sont ces tomes qui permettent d’éviter la note minimale), autant à partir des tomes indépendants on dérape. le tome 13 basé sur une aventure scolaire propret mais complètement vide ne sucite aucun intérêt. Pire que pas aimé : sans intérêt, heureusement qu'il reste un dessin brillant pour taquiner la vue. Au final, je ne conseille même pas la lecture tant vous serez déçus par ces trolls si vous avez aimé ceux de Lanfeust De Troy. Cette BD est pataude et poussive.

08/04/2009 (MAJ le 04/08/2010) (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Lady S.
Lady S.

Du Van Hamme en petite forme. Les intrigues politiques ne sont pas inintéressantes, mais globalement je trouve les histoires pathétiques. C'est rempli de scènes d'action sans intérêt où l'on voit l'héroïne et ses alliées s'enfuir des méchants. C'est trop exagéré quoique j'avoue qu'au début, malgré ses défauts, je trouvais que la série était divertissante. Malheureusement, après trois tomes j'ai commencé à m'ennuyer et à la fin je lisais les tomes uniquement pour voir si on allait voir enfin la poitrine de l'héroïne. J'étais vraiment motivé !

03/08/2010 (modifier)