L'auteur nous conte l'insousciance de l'adolescence entre le vertige des premiers alcools, la musique omniprésente et les premiers émois amoureux aux abord d'un lac dans une ambiance estivale.
De l'authenticité pure pour un moment de nostalgie dans un âge où l'on met un terme à l'enfance pour passer à celui d'adulte.
Là encore, c'est une première oeuvre qui semble faire dans la délicatesse pour traiter le sujet mais qui est malheureusement d'un ennui mortel. L'auteur a été graphiste à la Cinémathèque de Lyon puis réalisateur de courts-métrages. Il a été nourri de ses expériences antérieures avec le cinéma de Renoir et d'Antonioni.
Bref, le genre de cinéma où il y a des scènes purement contemplatives mais traitées au millimètre près pour faire ressortir une espèce de sensibilité qui pourra combler les attentes d'un public pseudo-intellectuel. Je ne suis guère attiré par ce genre de traitement trop furtif.
Cet album ne m’a pas laissé une impression mémorable.
Je ne puis que confirmer ce qu’écrivait Mac Arthur à son sujet : il s’agit bien là d’un « fourre-tout sans queue ni tête ». Cela démarre avec une course maritime. Survient alors un couple de savants dont le but avoué est de débarrasser la terre de l’humanité. Après le raz-de-marée orchestré par ceux-ci, on se concentre sur la rencontre entre un métamorphe et une sirène. Et c’est loin d’être terminé : entrent encore en scène par la suite un jeune Pierrot lunaire, une fée, la Mort, etc.
À mon sens, si seul le trait de Gibrat est véritablement digne d’intérêt, la lecture de ‘Marée basse’ ne se révèle pas non plus franchement déplaisante. D’aucuns y trouveront vraisemblablement de quoi les satisfaire en termes de poésie ou de matière à rêver. Ce ne fut malheureusement pas mon cas.
C'est étrangement le genre de BD que j'affectionne tout particulièrement (j'entends par là une BD jeunesse qui peut viser un public adulte par une certaine maturité du propos) et qui bizarrement, alors que les avis positifs m'avaient encouragé, ne m'a pas tant plu...
Le dessin est pourtant très chouette. On reconnait sans peine le style de Soda croisé avec des personnages en mode la Ribambelle de Roba. Le scénario est efficace, classique en SF (même Eric et Ramzy l'ont fait) mais toujours intriguant.
Confrontée à la violence du monde, l'innocence naturelle des enfants va disparaître et ils vont commencer à s'armer. C'est la partie la plus intéressante de l'histoire qui pourtant ne sert que de trame de fond et qui n'est pas tellement moralement développée. La violence est présente (notable pour une œuvre jeunesse) et s'avère carrément bienvenue pour insister sur la nature du microcosme qui va naitre entre eux. Mais tout m'a semblé pateux et ralenti, l'action ne m'a pas vraiment pris et finalement le tout m'a passablement ennuyé...
Et surtout les personnages sont trop peu attachants. Le plus jeune gamin est d'un insupportable (bon en même temps comment je réagirais si je me retrouvais tout seul ?), et la fille intello m'a bien gonflé... Il y a cependant quelques jolis moments.
Encore une fois une adaptation assez décevante, dans la lignée de Moby Dick (de la Fuente) et Robin des Bois (de la Fuente).
L’auteur traite les passages obligés de ce classique de Jonathan Swift : Lilliput, Brondingnag… et c’est tout. Son style naïf fera passer le message aux plus jeunes, mais les plus âgés seront forcément frustrés. Heureusement les bonus viennent compléter un peu ce manque en évoquant les autres passages intéressants, en évoquant la société contemporaine de Swift, ainsi que quelques courts articles sur la façon de faire peur ou la perception des étrangers, redonnant un peu de la dimension de la satire de l’œuvre originale, devenu un aimable conte pour enfants à cause des adaptations édulcorées successives.
Un extrait du roman clôt l’album, alors qu’une biographie succincte de l’auteur l’a inauguré.
M'occupant d'un fond BD, j'ai l'occasion d'en lire beaucoup que je n'aurais même pas regardé autrement. J'ai été surpris de voir que cette série n'était pas encore listée ce que je m'empresse de faire pour ma première.
Cette BD devrait plaire aux jeunes filles car cela se rapproche de "Grand Galop". Le dessin est pas mal mais certains détails m'ont déçu au niveau des visages et des chevaux notamment. L'histoire est vue et revue avec un groupe de copines et deux pestes qui s'affrontent. Les dialogues m'ont horripilé notamment la petite américaine parlant franglais. En effet, au départ les dialogues de ce personnage sont en anglais "sous-titré" puis au cours de l'album certaines phrases sont moitié en français moitié en anglais. De plus, pour ceux des autres personnages, il me semble que ce sont des jeunes filles qui les ont écrits car cela ne vole pas haut.
Au départ, j'ai failli mettre 1/5 mais le carnet à la fin de l'ouvrage donnant des conseils et expliquant le vocabulaire m'ont incité à augmenté un peu ma note.
Mon avis rejoindra celui de Pasukare.
D'entrée j'ai été séduit par le dessin ; celui-ci est fluide, constant, et très lisible, on sent la maturité de l'auteur malgré ses débuts sur ce support. Il manque encore d'un peu de "liant" sur les visages, peut-être, mais ce défaut devrait être vite gommé.
Pour ce qui est des récits... C'est assez creux au final. Les aventures sans intérêt se succèdent, et on n'en retient rien. Je veux bien qu'à l'ère de la Préhistoire les gens fussent frustes, mais quand même, ce serait bien de les étoffer un peu. Non pas qu'ils passent pour des abrutis, cet écueil le scénariste a réussi à l'éviter ; mais ils manquent singulièrement d'épaisseur, mis à part le petit Poika, qui lui a du caractère à revendre.
Bref, mis à part le dessin, très beau, c'est mince.
TOME 1 :
Pour le moment, je suis un peu dubitatif.
La principale raison de mon doute est la présence de Kim. Ce personnage, dont la présence dans le premier cycle Aldébaran était entièrement justifiée, et équilibrée par d'autres personnages, avait déjà plus ou moins ridiculisé le second cycle Bételgeuse, surtout vers la fin.
Ici, c'est encore pire.
Le choix de Kim pour mener l'expédition n'est justifié par aucune qualification. Bon ça c'était déjà un peu dans Bételgeuse, c'est vrai. Mais là elle se découvre enceinte et elle reste chef de l'expédition quand même. Sur Bételgeuse, elle se barre pendant un an sans dire où elle est et elle reste chef de l'expédition quand même... Enfin bref ça part dans le n'importe quoi.
Le coup de la grossesse surprise retardée de deux ans, ce n'est pas ridicule, nan nan. L'aspect de l'enfant nan plus. Ca fait pas nanard série Z du tout.
Mais surtout, cette montée en puissance exponentielle de Kim contraste avec sa nouvelle vie d'étudiante sur terre, qui la montre encore moins, beaucoup moins intéressante que ses débuts sur Aldebaran. C'est vraiment la fille d'à côté, qui va rire des garçons avec sa coloc, mais qui ne peut pas sortir parce que demain il y a partiel. Et un fou rire sur les petites culottes, un. On n'a vraiment pas l'impression qu'elle est chiante à crever.
En plus, les scènes à New York et Paris sont ratées, en ce sens que l'ajout d'une pollution atmosphérique cache mal que ce ne sont que les Paris et New-York actuelles, sans effort authentique de science-fiction.
L'"invention" du téléphone de poignet est une erreur impressionnante.
Et puis revoilà l'extrême droite. Encore. Ce coup-ci ce n'est pas un militaire facho c'est un curé.
Maintenant, est-ce que le monde d'Antarès est à nouveau la création d'un écosystème superbe ? Au premier tome je peux juste dire que c'est un écosystème dangereux, mais moins spectaculaire qu'Aldébaran ou Bételgeuse. Les animaux sont toujours aussi bien trouvés, mais les sites non. Il y a aussi un problème de logique dans le fait que les explorateurs se protègent si peu, dans ce monde qu'ils ne connaissent pas. A la limite on peut dire qu'ils cherchent les problèmes, franchement.
Bon je fais quand même confiance à Leo pour nous sortir quelque chose de bien sur la planète. Mais comme je sais que Kim va y débarquer et dire à tout le monde ce qui est "vraiment trop injuste" ou "vraiment trop mignon" ou 'vraiment trop angoissant", ça me gâche un peu le plaisir de la découverte.
MISE A JOUR TOME 2 :
J'ai trouvé ce tome 2 très intéressant et décevant à la fois.
Du point de vue du dessin, il y a une nouvelle faune et flore telle que Léo sait les faire. Génial. Mais alors, pourquoi avec un tel génie graphique n'a-t-il pas appris à dessiner des bouches, depuis le temps qu'il dessine ? Le temps a passé depuis Aldebaran, ce qui était tolérable à l'époque parait inacceptable maintenant.
Du point de vue de l'histoire, là je n'ai pas vraiment accroché. La raison en est que ce tome 2 est surchargé de situations déjà vues dans les cycles précédents. C'est le troisième cycle avec le même danger d'extrême droite, les mêmes affaires sentimentales, le même isolement sur une planète lointaine, le même mystère de la mantrisse, ça commence à faire un peu trop quand-même.
MISE A JOUR TOME 3 :
Bon, les ados, les militaires, les coucheries, les seins à l'air, les pleurs, je sais plus quoi dire quoi... pfff franchement Léo... En plus on a le voyeurisme avec des photos envoyées par portables maintenant... pfff....
Je suis un grand fan de Carmen et de Travis : deux héros qui m'ont fait rêver. Je possède intégralement toute la collection à l'exception de cette série si décriée.
Je trouvais que c'était une mauvaise idée d'associer ces deux héros dans des récits indépendants beaucoup trop courts. Il faut dire que cela s'est confirmé par un ratage total. Il y a quelques fois des mauvaises idées et surtout une ligne à ne pas franchir pour ne pas que le lecteur ait l'impression qu'on tire sur la corde.
Confié à un productif collectif, le dessin est à mille lieues de l'univers futuriste des deux séries mères. Les histoires ne sont absolument pas passionnantes surtout dans le premier tome franchement décevant même si le second commence à se rattraper. Bref, cela n'apporte absolument rien. Le superflu ne paye pas !
Cela me rappelle un peu une démarche similaire sur une autre série culte à savoir Sillage et ses fameuses chroniques. Là encore, c'était ennuyeux et inutile. J'espère que cela servira de leçon à des éditeurs bien trop gourmands !
Les albums collectifs sont difficiles à juger à cause de leur disparité dans les styles et la multitudes de scenarii.
"Pommes d'amour - 7 love stories" ne m'aura pas posé de problème à ce niveau car j'ai été globalement déçu.
Au niveau scénario, seuls 3 récits m'ont paru intéressants en me positionnant dans une logique de roman graphique. On sent par contre que le format réduit n'aurait pas pu être dépassé en l'état car les contenus sont très lights.
Pour le dessin, je tombe à nouveau sur le chiffre 3 pour le positif : il y a tous les styles allant du médiocre (oui, il y en a un limite ridicule) au bon.
J'ai oublié de préciser que si cet album est composé de 7 récits faits par des femmes débutant dans le métier, elles représentent 4 pays distincts.
Au final je me demande quel était le but de ce projet et à qui il était destiné ?
Note finale : 1,75/5
Bon, mon avis ne diffère pas des précédents.
Scénario déjà, dessin correct et surtout série arrêtée donc aucune raison de l'acheter.
A lire par curiosité si vous les trouvez dans une bibliothèque.
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Les enfants sans tête
L'auteur nous conte l'insousciance de l'adolescence entre le vertige des premiers alcools, la musique omniprésente et les premiers émois amoureux aux abord d'un lac dans une ambiance estivale. De l'authenticité pure pour un moment de nostalgie dans un âge où l'on met un terme à l'enfance pour passer à celui d'adulte. Là encore, c'est une première oeuvre qui semble faire dans la délicatesse pour traiter le sujet mais qui est malheureusement d'un ennui mortel. L'auteur a été graphiste à la Cinémathèque de Lyon puis réalisateur de courts-métrages. Il a été nourri de ses expériences antérieures avec le cinéma de Renoir et d'Antonioni. Bref, le genre de cinéma où il y a des scènes purement contemplatives mais traitées au millimètre près pour faire ressortir une espèce de sensibilité qui pourra combler les attentes d'un public pseudo-intellectuel. Je ne suis guère attiré par ce genre de traitement trop furtif.
Marée Basse
Cet album ne m’a pas laissé une impression mémorable. Je ne puis que confirmer ce qu’écrivait Mac Arthur à son sujet : il s’agit bien là d’un « fourre-tout sans queue ni tête ». Cela démarre avec une course maritime. Survient alors un couple de savants dont le but avoué est de débarrasser la terre de l’humanité. Après le raz-de-marée orchestré par ceux-ci, on se concentre sur la rencontre entre un métamorphe et une sirène. Et c’est loin d’être terminé : entrent encore en scène par la suite un jeune Pierrot lunaire, une fée, la Mort, etc. À mon sens, si seul le trait de Gibrat est véritablement digne d’intérêt, la lecture de ‘Marée basse’ ne se révèle pas non plus franchement déplaisante. D’aucuns y trouveront vraisemblablement de quoi les satisfaire en termes de poésie ou de matière à rêver. Ce ne fut malheureusement pas mon cas.
Seuls
C'est étrangement le genre de BD que j'affectionne tout particulièrement (j'entends par là une BD jeunesse qui peut viser un public adulte par une certaine maturité du propos) et qui bizarrement, alors que les avis positifs m'avaient encouragé, ne m'a pas tant plu... Le dessin est pourtant très chouette. On reconnait sans peine le style de Soda croisé avec des personnages en mode la Ribambelle de Roba. Le scénario est efficace, classique en SF (même Eric et Ramzy l'ont fait) mais toujours intriguant. Confrontée à la violence du monde, l'innocence naturelle des enfants va disparaître et ils vont commencer à s'armer. C'est la partie la plus intéressante de l'histoire qui pourtant ne sert que de trame de fond et qui n'est pas tellement moralement développée. La violence est présente (notable pour une œuvre jeunesse) et s'avère carrément bienvenue pour insister sur la nature du microcosme qui va naitre entre eux. Mais tout m'a semblé pateux et ralenti, l'action ne m'a pas vraiment pris et finalement le tout m'a passablement ennuyé... Et surtout les personnages sont trop peu attachants. Le plus jeune gamin est d'un insupportable (bon en même temps comment je réagirais si je me retrouvais tout seul ?), et la fille intello m'a bien gonflé... Il y a cependant quelques jolis moments.
Les Voyages de Gulliver
Encore une fois une adaptation assez décevante, dans la lignée de Moby Dick (de la Fuente) et Robin des Bois (de la Fuente). L’auteur traite les passages obligés de ce classique de Jonathan Swift : Lilliput, Brondingnag… et c’est tout. Son style naïf fera passer le message aux plus jeunes, mais les plus âgés seront forcément frustrés. Heureusement les bonus viennent compléter un peu ce manque en évoquant les autres passages intéressants, en évoquant la société contemporaine de Swift, ainsi que quelques courts articles sur la façon de faire peur ou la perception des étrangers, redonnant un peu de la dimension de la satire de l’œuvre originale, devenu un aimable conte pour enfants à cause des adaptations édulcorées successives. Un extrait du roman clôt l’album, alors qu’une biographie succincte de l’auteur l’a inauguré.
Les Cavalières
M'occupant d'un fond BD, j'ai l'occasion d'en lire beaucoup que je n'aurais même pas regardé autrement. J'ai été surpris de voir que cette série n'était pas encore listée ce que je m'empresse de faire pour ma première. Cette BD devrait plaire aux jeunes filles car cela se rapproche de "Grand Galop". Le dessin est pas mal mais certains détails m'ont déçu au niveau des visages et des chevaux notamment. L'histoire est vue et revue avec un groupe de copines et deux pestes qui s'affrontent. Les dialogues m'ont horripilé notamment la petite américaine parlant franglais. En effet, au départ les dialogues de ce personnage sont en anglais "sous-titré" puis au cours de l'album certaines phrases sont moitié en français moitié en anglais. De plus, pour ceux des autres personnages, il me semble que ce sont des jeunes filles qui les ont écrits car cela ne vole pas haut. Au départ, j'ai failli mettre 1/5 mais le carnet à la fin de l'ouvrage donnant des conseils et expliquant le vocabulaire m'ont incité à augmenté un peu ma note.
Mezolith
Mon avis rejoindra celui de Pasukare. D'entrée j'ai été séduit par le dessin ; celui-ci est fluide, constant, et très lisible, on sent la maturité de l'auteur malgré ses débuts sur ce support. Il manque encore d'un peu de "liant" sur les visages, peut-être, mais ce défaut devrait être vite gommé. Pour ce qui est des récits... C'est assez creux au final. Les aventures sans intérêt se succèdent, et on n'en retient rien. Je veux bien qu'à l'ère de la Préhistoire les gens fussent frustes, mais quand même, ce serait bien de les étoffer un peu. Non pas qu'ils passent pour des abrutis, cet écueil le scénariste a réussi à l'éviter ; mais ils manquent singulièrement d'épaisseur, mis à part le petit Poika, qui lui a du caractère à revendre. Bref, mis à part le dessin, très beau, c'est mince.
Antarès
TOME 1 : Pour le moment, je suis un peu dubitatif. La principale raison de mon doute est la présence de Kim. Ce personnage, dont la présence dans le premier cycle Aldébaran était entièrement justifiée, et équilibrée par d'autres personnages, avait déjà plus ou moins ridiculisé le second cycle Bételgeuse, surtout vers la fin. Ici, c'est encore pire. Le choix de Kim pour mener l'expédition n'est justifié par aucune qualification. Bon ça c'était déjà un peu dans Bételgeuse, c'est vrai. Mais là elle se découvre enceinte et elle reste chef de l'expédition quand même. Sur Bételgeuse, elle se barre pendant un an sans dire où elle est et elle reste chef de l'expédition quand même... Enfin bref ça part dans le n'importe quoi. Le coup de la grossesse surprise retardée de deux ans, ce n'est pas ridicule, nan nan. L'aspect de l'enfant nan plus. Ca fait pas nanard série Z du tout. Mais surtout, cette montée en puissance exponentielle de Kim contraste avec sa nouvelle vie d'étudiante sur terre, qui la montre encore moins, beaucoup moins intéressante que ses débuts sur Aldebaran. C'est vraiment la fille d'à côté, qui va rire des garçons avec sa coloc, mais qui ne peut pas sortir parce que demain il y a partiel. Et un fou rire sur les petites culottes, un. On n'a vraiment pas l'impression qu'elle est chiante à crever. En plus, les scènes à New York et Paris sont ratées, en ce sens que l'ajout d'une pollution atmosphérique cache mal que ce ne sont que les Paris et New-York actuelles, sans effort authentique de science-fiction. L'"invention" du téléphone de poignet est une erreur impressionnante. Et puis revoilà l'extrême droite. Encore. Ce coup-ci ce n'est pas un militaire facho c'est un curé. Maintenant, est-ce que le monde d'Antarès est à nouveau la création d'un écosystème superbe ? Au premier tome je peux juste dire que c'est un écosystème dangereux, mais moins spectaculaire qu'Aldébaran ou Bételgeuse. Les animaux sont toujours aussi bien trouvés, mais les sites non. Il y a aussi un problème de logique dans le fait que les explorateurs se protègent si peu, dans ce monde qu'ils ne connaissent pas. A la limite on peut dire qu'ils cherchent les problèmes, franchement. Bon je fais quand même confiance à Leo pour nous sortir quelque chose de bien sur la planète. Mais comme je sais que Kim va y débarquer et dire à tout le monde ce qui est "vraiment trop injuste" ou "vraiment trop mignon" ou 'vraiment trop angoissant", ça me gâche un peu le plaisir de la découverte. MISE A JOUR TOME 2 : J'ai trouvé ce tome 2 très intéressant et décevant à la fois. Du point de vue du dessin, il y a une nouvelle faune et flore telle que Léo sait les faire. Génial. Mais alors, pourquoi avec un tel génie graphique n'a-t-il pas appris à dessiner des bouches, depuis le temps qu'il dessine ? Le temps a passé depuis Aldebaran, ce qui était tolérable à l'époque parait inacceptable maintenant. Du point de vue de l'histoire, là je n'ai pas vraiment accroché. La raison en est que ce tome 2 est surchargé de situations déjà vues dans les cycles précédents. C'est le troisième cycle avec le même danger d'extrême droite, les mêmes affaires sentimentales, le même isolement sur une planète lointaine, le même mystère de la mantrisse, ça commence à faire un peu trop quand-même. MISE A JOUR TOME 3 : Bon, les ados, les militaires, les coucheries, les seins à l'air, les pleurs, je sais plus quoi dire quoi... pfff franchement Léo... En plus on a le voyeurisme avec des photos envoyées par portables maintenant... pfff....
Carmen + Travis - les Récits
Je suis un grand fan de Carmen et de Travis : deux héros qui m'ont fait rêver. Je possède intégralement toute la collection à l'exception de cette série si décriée. Je trouvais que c'était une mauvaise idée d'associer ces deux héros dans des récits indépendants beaucoup trop courts. Il faut dire que cela s'est confirmé par un ratage total. Il y a quelques fois des mauvaises idées et surtout une ligne à ne pas franchir pour ne pas que le lecteur ait l'impression qu'on tire sur la corde. Confié à un productif collectif, le dessin est à mille lieues de l'univers futuriste des deux séries mères. Les histoires ne sont absolument pas passionnantes surtout dans le premier tome franchement décevant même si le second commence à se rattraper. Bref, cela n'apporte absolument rien. Le superflu ne paye pas ! Cela me rappelle un peu une démarche similaire sur une autre série culte à savoir Sillage et ses fameuses chroniques. Là encore, c'était ennuyeux et inutile. J'espère que cela servira de leçon à des éditeurs bien trop gourmands !
Pommes d'amour - 7 love stories
Les albums collectifs sont difficiles à juger à cause de leur disparité dans les styles et la multitudes de scenarii. "Pommes d'amour - 7 love stories" ne m'aura pas posé de problème à ce niveau car j'ai été globalement déçu. Au niveau scénario, seuls 3 récits m'ont paru intéressants en me positionnant dans une logique de roman graphique. On sent par contre que le format réduit n'aurait pas pu être dépassé en l'état car les contenus sont très lights. Pour le dessin, je tombe à nouveau sur le chiffre 3 pour le positif : il y a tous les styles allant du médiocre (oui, il y en a un limite ridicule) au bon. J'ai oublié de préciser que si cet album est composé de 7 récits faits par des femmes débutant dans le métier, elles représentent 4 pays distincts. Au final je me demande quel était le but de ce projet et à qui il était destiné ? Note finale : 1,75/5
Les Teutoniques
Bon, mon avis ne diffère pas des précédents. Scénario déjà, dessin correct et surtout série arrêtée donc aucune raison de l'acheter. A lire par curiosité si vous les trouvez dans une bibliothèque.