Les derniers avis (105136 avis)

Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Woker
Woker

Le tandem Widenlocher/Achdé fonctionne bien et nous propose ici un très bel album orienté « jeunesse » mais qui n’est pas « enfantin » pour autant ! Les gribouillis de Widenlocher sont aussi « bien foutus » que dans les autres séries dont il signe les dessins. Le scénario est captivant, dépaysant et surtout truffé de « clin d’œil » (notamment avec le Marsupilami). :) Je ne peux donc que conseiller fortement sa lecture. Cependant, je ne conseille pas son achat ! Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce qu’il s’agit d’une série prévue en plusieurs tomes et que pour l’instant seul le premier est sorti….en 1997. Cela fait donc 5 ans que j’attend la suite…j’ai lu sur le net que le 2e tome est en préparation (je demande à voir !). :( :( Si il y a une continuité de cette série (ce que je souhaite vraiment), son achat pourra alors s’envisager !

06/12/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série Jimmy Corrigan
Jimmy Corrigan

Une bd rare, ça faisait longtemps qu’un comics ne m’avait pas autant impressionné ! Depuis Watchmen, en fait. Même si ici, on est dans un genre résolument différent. C’est une histoire intime, familiale. Mais traitée d’une manière toute particulière. Tout, dans ce livre est hors norme : son format (à l’italienne), sa couverture qui est une liseuse dépliable géante, son dessin, qui évoque les pictogramme des mode d’emploi, son découpage qui environne parfois les 30 cases par planches, et sa drôle de manière d’articuler les cases par des conjonction « mais » « car » « ensuite »… On pourrait croire à un simple exercice de style, mais cela va beaucoup plus loin que ça. Chris Ware semble réinventer à lui tout seul et pour lui tout seul, la bande-dessinée. Comble de l’ironie, il livre même au début un mode d’emploi et des « instructions générales » dans lesquels il présente son art du pictogramme comme entièrement nouveau et déclare, sous des faux airs intellos : « Le langage de la bande dessinée peut être considéré comme le point culminant de plus de 2000 ans d’évolution de la civilisation, et comme la plus haute expression de l’accomplissement humain à venir. » Rien que ça ! Et le pire, c’est qu’à la lecture de cet intégrale des aventures de Jimmy Corrigan, on a presque envie de le croire. Je n’irai pas par quatre chemins : c’est un chef d’œuvre ! Un truc rare, le genre de truc qu’on ne lit que quelques fois dans sa vie de bédéphile. Le talent incomparable de Chris Ware tient dans ses contradictions, ce gars est capable de vous raconter une histoire d’une tristesse absolue et de vous faire rire en même temps. Exemple : le petit Corrigan (grand-père) est très triste parce que sa grand-mère est morte, pour un gosse de 9 ans, c’est la première confrontation avec la mort. Et « paf » la lecture est interrompue par la présence d’une page qui nous présente la maison montable du petit garçon. On peut découper les formes, les coller et ça formera la maison en 3d. Comble de l’ironie, on peut même monter le petit corbillard et le petit cercueil de la grand-mère qui vient de mourir. J’étais scié par autant de cynisme. Bref, vous aurez compris, qu’il faut lire ce « Jimmy Corrigan » ! J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai vibré à la lecture de ce comics hors norme. C’est un peu cher, mais c’est une édition intégrale, entièrement fidèle à l’originale ! Merci, monsieur Delcourt ! Attention néanmoins, si vous n'êtes pas un lecteur aventureux et prêt à découvrir une oeuvre exigeante, méfiez-vous, il faut une bonne centaine de page d'acclimatation pour se faire au style de Chris Ware. On entre dans le jeu ou pas. C'est comme ça, les chefs d'oeuvre!

06/12/2002 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Nomad
Nomad

Vraiment pas mal, Cette série bien particulière ! Particulière dans son approche, son format (pas un très bon plan commercial d'ailleurs : les fans de manga ne considèrent pas Nomad comme un manga, les adorateurs de la BD franco-belges ne voient pas ça comme de la BD), sa trame scénaristique. Ne vous fiez donc pas au format, et jetez vous donc dans la lecture de ces différents tomes, qui mettent en place une intrigue complexe autour d'un concept vraiment original ! Morvan au scénario, c'est de toute façon synonyme de grande mise en scène, qui fait très bien passer le dessin de Savoia encore un peu hésitant au début de la série, mais dont l'évolution va être étonnante en seulement 5 tomes. Les personnages sont vraiment attachants, et poursuivent tous un but personnel qui justifie la plupart de leurs actes. Pas manichéenne, cette série nous fait en effet découvrir les différentes facettes des protagonistes de l'histoire au fil de la lecture... et on n'est pas au bout de nos surprises ! L'ensemble est très bien rythmé, et nous donne envie d'en savoir plus, toujours plus. Un bon plan :) Le dessin de Savoia est quant à lui assez fin, d'inspiration manga mais emprunt d'un style européen tout de même. Comme je l'ai déjà dis, il évoluera très vite au fur et à mesure de la série. En bref, un premier album qui donne vraiment envie de lire la suite :)

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Kookaburra Universe
Kookaburra Universe

S'il est clair que Kookaburra Universe est loin d'égaler la série mère en qualité, c'est avec un vrai plaisir que je retrouve cet univers dont on est privé depuis bien longtemps. Tome 1 Le dessin de Mitric est vraiment chouette; je suis plus que surpris parce qu'il ne m'avait pas laissé une impression impérissable avec Arkeod; il a sacrément progressé et son trait se rapproche assez de celui Crisse je trouve sans toutefois l'égaler (pas facile faut dire). Le scénar est des plus moyens malgré quelques bonnes idées (la couveuse qui donne naissance aléatoirement, ce monde de glace, ...) ce qui explique ma note moyenne; Crisse est vraiment meilleur dessinateur que scénariste (sauf Kooka). Ceci dit l'idée est plutôt bonne et je suis curieux de voir les tomes suivants sur la jeunesse des autres personnages; le seul truc qui m'effraie, c'est le changement d'équipe sur chacun des tomes, j'ai peur qu'on y perde en cohérence. Tomes 2 et 3 Et bien non, en fait le changement d'équipe s'est fait dans la douceur. Le dessin de Paty est moins proche de Crisse que celui de Mitric mais colle bien à la saga. J'apprécie particulièrement son trait sur la fin du premier tome, lorsque l'on sort enfin de l'enfance. J'ai par contre un réel problème avec les couleurs qui ne collent vraiment pas au thème de la saga et de ce dyptique en particulier. Le très bon point reste le scénario: Ange a (ont) pondu une histoire très noire et évitant relativement bien le manichéisme facile, que je trouve largement supérieure à celle du premier tome. Le pouvoir politique est cependant abordé un peu trop sommairement alors qu'il y avait matière à creuser. La fin du cycle est vraiment forte, dommage que la couverture de ce tome 2 soit si moche et laisse augurer de la fin. Tome 4 Le meilleur tome à mon avis pour une série en constante progression scénaristique. Sans éviter totalement les grosses ficelles, Gaudin s'est parfaitement approprié le personnage et livre une histoire très crédible et aussi noire que les tomes 2 et 3 pour nous expliquer comment le sergent-chef O'Hara est devenu Skullface. Le dessin est assez égal et n'a pas à rougir des autres tomes même si, une nouvelle fois, la couleur n'est vraiment pas terrible. Tome 5 J'accroche beaucoup plus à la mise en couleur de ce tome, qui est même parfois superbe. Par contre le scénar est quand même vachement alambiqué et nous propose une fin que je trouve complètement tirée par les cheveux. Un tome qui se laisse lire mais qui laissait présager bien mieux sur ses premières pages donc.

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Le Lama blanc
Le Lama blanc

Autant ça part bien, autant à partir de la quatrième voix, je commence à décrocher. A tel point que je n'ai pas lu le dernier tome et ça ne me manque pas vraiment. Comme souvent avec Jodo, ça devient vachement mystique sur la fin (sur une série qui l'est déjà énormément dans son ensemble vu le thème) et ça me saoule. Le dessin de Bess est assez spécial qui plus est. C'est pas une série facile à aborder même si elle est riche et indéniablement originale. Un mot sur les titres de chaque album que je trouve extrèmement intelligents.

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5
Couverture de la série Léo Loden
Léo Loden

Le seul intérêt de cette série, c'est la minutie des dessins et le fait que ça se passe dans plusieurs villes de province: Arleston et Carrère saisissent bien l'environnement et l'ambiance propre à chaque cité (même s'ils caricaturent, chose assez inévitable). Ainsi, j'ai eu un vrai plaisir à la lecture de Propergol sur le Capitole, étant Toulousain moi-même. La vue aérienne sur le capitole est absolument sublime et il y a même mon ancien marchand de BD du Hussard Bleu , pote des auteurs (un gros barbu). Sorti de ça, on peut pas dire que les intrigues cassent trois pattes à un canard ni que les dialogues soient particulièrement brillants.

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Léonard
Léonard

Léonard c'est plutôt marrant même si on frise l'indigestion vu la quantité d'albums; la redondance est inévitable. Mais lire un album de temps en temps est toujours plaisant. Le disciple est vraiment fendard.

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Lucien
Lucien

Lucien, j'suis vraiment fan. Bon, Margerin est toujours dans les années 70 mais ça reste bien marrant. Le foot, les motos, le rockabilly, les bananes, les galères, les concerts, tout ça sent bon la nostalgie et la merguez frites. Le dessin tout en rondeurs en devient presque caricatural mais ça sied bien aux types d'histoires. Je ne suis par contre vraiment pas fan des autres perso de Margerin (Momo, Manu), je trouve que ça n'a pas le même charme.

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Mâchefer
Mâchefer

J'aime bien Duval, c'est clair, c'est le roi de l'action. On peut pas dire qu'il égale Travis sur ce coup là mais ça reste assez sympa d'autant que Vastra se démerde bien; le troisième tome est surement le plus réussi de ce point de vue et bénéficie de cadrages et d'un découpage soignés et efficaces. L'ambiance est très Mad Max, notamment dans le tome 2 et la qualité de l'ensemble progresse au fur et à mesure. Une bonne série d'action qui a la pèche, vraiment dommage qu'elle s'arrête ainsi faute de succès.

06/12/2002 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Moréa
Moréa

Ok, l'histoire c'est du highlander Winch mais certains truc sont assez marrants (USA terre totalitaire et fasciste, Cuba, paradis du capitalisme). Tous les éléments high-tech sont crédibles et le scénar au final est pas du tout désagréable, très pop-corn mais pas ennuyeux pour deux sous. Par contre je comprends pas comment on peut trouver le dessin de Labrosse moche????? Faut qu'on m'expliqe parce que moi je trouve justement que c'est le point fort de la série. Quant au fait que les nanas soient toutes des bombes atomiques, je trouve que c'est un avantage compétitif certain dans le monde de la BD; on n'est pas dans une analyse sociologique des mineurs du Pas de Calais au XIXème siècle! Si je n'avais pas peur de la vindicte populaire, je me laisserais bien aller à 4 étoiles, ces trois tomes m'ayant vraiment bien plu.

06/12/2002 (modifier)