Les derniers avis (105088 avis)

Par Aekold
Note: 1/5
Couverture de la série Ork
Ork

Erreur de jeunesse, il me fallait un troisième album pour avoir les filles de Soleil, j'ai fouillé dans les bacs de mon librairie et j'ai trouvé ... ça ! Et je le regrette. En même temps y'aura pas de suite . :D

26/05/2003 (modifier)
Par Aekold
Note: 1/5
Couverture de la série Frère Pardon
Frère Pardon

Pourquoi avoir choisi un scénario aussi vide, bizarre, ... absurde... pour aller avec ce dessin qui somme toute n'est pas mal du tout. Je pense que là y'a comme une erreur de casting. A eviter absolument.

26/05/2003 (modifier)
Par Aekold
Note: 2/5
Couverture de la série Lock
Lock

Tout le monde m'avait vanté les mérites de cette série, je me suis donc laissé tenter ... j'aurais peut-être pas du. Le dessin fait trés dessin animé (trop et c'est pas non plus du blacksad) et le scénario ne m'a pas du tout convaincu. Maintenant les gouts et les couleurs... Pour l'instant je ne conseille pas cette série.

26/05/2003 (modifier)
Par Aekold
Note: 4/5
Couverture de la série Naciré et les machines
Naciré et les machines

Ce n'est pas chez casterman que je m'attendais à trouver une sériequi me plaise autant (un peu sectaire je l'avoue). Et puis suite à une rencontre avec pontarolo, j'ai décidé de lire Naciré. Et la j'ai été scotché, surtout par le dessin que je trouve assez splendide. Les couleurs collent parfaitement au scénario qui est lui même assez loufoque. En gros, incontournable pour moi ...

26/05/2003 (modifier)
Par Aekold
Note: 3/5
Couverture de la série Arkeod
Arkeod

J'ai eu pas mal de problème pour noter cette série. D'un coté j'adore l'auteur, d'une gentillesse rare, et le T2 mérite 4/5 pour moi. Oui mais voila d'un autre coté, le T1 est un peu en dessous, et la série va être reprise par un autre dessinateur, Kookabura oblige. Donc voila . Bon au final j'ai mis 3/5, j'ai coupé la poire en deux. Mon conseil : attendez de voir le T3 pour commencer cette série. Mais à lire quand même.

26/05/2003 (modifier)
Par Aekold
Note: 5/5
Couverture de la série Aquablue
Aquablue

Peut être la seule BD que je considère comme culte dans toute ma bibliothèque. Enfin pour la partie Cailleteau /vatine. Je lisais déja cette série SF au début des années 90 dans un magazine d'informatique, et je trouve que ca n'a pas pris une ride. Voila selon moi l'origine de toutes les séries Sf actuelles, tout comme la Quête de l'oiseau du temps est à l'origine des séries Heroic-fantasy. Dans aquablue, tout est parfait. Rien de plus à dire.

26/05/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série Samedi et Dimanche
Samedi et Dimanche

1. Le paradis des cailloux Dargaud et sa très sympathique collection « Poisson Pilote » livre ici une nouvelle série humoristique qui ne révolutionne certes pas la BD mais qui présente quelques planches sympathiques. Samedi & Dimanche sont deux lézards affublés de bonnets pure laine 100% mouton. Ils sont en train de pêcher bien tranquilles sur des cailloux, à quelques mètres de leur plage. Et là paf ! Samedi se pose les questions : mais qu’est ce qu’ils fichent là, d’où ils viennent, qu’y a t-il d’autre sur cette île… Questions existentielles qui tranchent nettement avec leur univers coléreux et le ton résolument joyeux de cette histoire. Les couleurs vives de Walter & Yuka (les coloristes maison qui avaient déjà officié pour Blain dans Isaac le pirate) ne sont pas étrangères à la gaieté qui se dégage de cet album. Le ton est plaisant, et les personnages secondaires tels que l’oiseau Roberto et Bob le tyrannosaure apportent quelques scènes souriantes. Le dessin en lui même n’est pas franchement spectaculaire, ce n’est pas la priorité principale des auteurs qui nous offrent là un album sans grande prétention mais qui se laisse lire. Les messages philosophiques ne sont pas non plus le but, même si certaines déclarations sont ambiguës et le message de Carpe Diem qu’elles véhiculent est quand même bien consensuel.

26/05/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 2/5
Couverture de la série La région
La région

1. L'héritage des 30 velus Il n’y a pas que Lincoln dans la vie et avant de connaître la vague de succès qui a accompagné son dernier opus, Jérôme Jouvray avait livré la série « La région » pour les sympathiques éditions Paquet. Voici le premier tome d’une histoire agréable à lire mais qui pêche encore par quelques défauts. Le dessin pourra en rebuter plus d’un, personnellement, c’est loin d’être ce que je préfère dans la BD et le trait de Jouvray est bien plus supérieur dans Lincoln. Ici c’est un trait gras, très gras, avec des individus aux physionomies sommaires avec des couleurs très marquées. Passé ce dessin lourd à appréhender, nous sommes plongés dans une histoire amusante mais aux idées graves, contée sur un ton malgré tout léger. Le régionalisme et l’esprit cocardier avec toutes les extrémités que ces sentiments peuvent engendrer sont ici poussés au paroxysme. Et c’est bien le plus grand intérêt de cet album parfois un peu trop chargé en dialogues. Les phylactères prennent énormément de place, il faut dire aussi qu’on ne s’attarde pas sur les arrières-plans. Mais le message à faire passer est ambitieux, d’autant plus que les moyens mis en œuvre (dessin et ton) restent encore une fois axés sur la satire comique. A ce sujet, on peut relever certains dialogues savoureux qui relèvent ce dessin qui flirte avec le repoussant (avis perso bien sûr). A lire malgré tout par curiosité, mais aussi pour l’excellente idée qui nourrit ce scénario. Ceux qui ont aimé Lincoln le liront avec d’autant plus d’acuité.

26/05/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Gargouilles
Gargouilles

Voilà un « petit » album très agréable ! Derrière son dessin très largement familier des productions Disney, le rythme et le ton adoptés ici m’ont positivement surpris. Et malgré cette spécificité du trait ainsi que du personnage principal qui est un enfant, cette BD est loin d’être réservé aux plus jeunes. Grégoire, le petit bonhomme qui tient le rôle principal dans cette histoire est attachant, sympathique, et quelque part il réveille chez le lecteur les souvenirs les plus joyeux de notre enfance. Les aventures que vit Grégoire constituent en effet une sorte de rêve que consciemment ou non, beaucoup d’entre nous auraient aimé connaître lorsque nous avions son âge. Les dragons ont ici une bouille joyeuse, et si d’autres créatures sont bien moins amicales, le mauvais rôle est attribué à un adulte. Sous ses apparences de propos ciblant la jeunesse, cette BD est rafraîchissante, très bien construite, et propose un subtil équilibre d’action, de sentiments et de dialogues très bien adaptés (ce qui n’est guère un surprise pour un scénariste talentueux comme Filippi). Enfin, pour couronner le tout, la planche finale ne nous donnera qu’une seule envie : découvrir la suite !

26/05/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

1. Plus ne m'est rien Ce n’est pas sans une certaine appréhension que je me suis lancé à la découverte de cette œuvre vieille de 17 ans déjà. En effet, on n’entre pas dans une série qui a tant marqué nombre de lecteurs sans une certaine anxiété. Car on n’attend pas le même plaisir d’une BD classée culte par nombre de lecteurs que d’une BD méconnue qu’on découvre par hasard. Je précise néanmoins que j’ai lu la nouvelle édition parue en mars 2003, avec nouvelle couverture et couleurs rafraîchies… Les couleurs justement m’ont vraiment plu. Sombres à souhait mais nuancées, elles font la part belle au Rouge qui soutient l’histoire qui nous est contée. Le dessin d’Yslaire est vraiment beau, il n’y a pas d’autre mot, c’est fin, clair, léché, et il fait la part belle aux ambiances prépondérantes de cet album. Car pour apprécier Sambre, il faut entrer dans cette ambiance romantique et mélancolique, il faut appréhender ces deux sommets qui définissent toute passion amoureuse. Les personnages sont parfaitement décrits, ils ont des personnalités fortes qui se fondent bien dans l’univers qui nous est proposé. Le scénario est suffisamment bien construit pour tenir en haleine son lecteur malgré le fond somme toute habituel de ce genre de propos. Et les dialogues sont parfaitement choisis, ils s’accordent à la perfection avec ces héros dramatiques et ce milieu de XIXème siècle si souvent choisi pour raconter les errances des cœurs. Alors même si ce genre d’histoire n’est pas celle que je préfère lire, il faut bien admettre que s’il ne doit y avoir qu’une seule BD pour couvrir ce romantisme, cette passion et cette poésie qu’est l’amour, Sambre est un monument dont voici la première pierre. 2. Je sais que tu viendras Suite de la saga Sambre avec « Je sais que tu viendras ». On découvre un peu plus le caractère acariâtre de la sœur de Bernard, et surtout les origines encore obscures de la sublime Julie. Yslaire donne à celle-ci peut-être le plus beau rôle féminin de l’histoire de la BD. Et c’est à tel point qu’elle étouffe un peu Bernard qui semble complètement dépassé par les évènements. Leur passion qui reste le soubassement de cette histoire n’en est que plus intrigante, et plus alléchante pour le lecteur. Le personnage principal de Julie prend encore plus de profondeur dans ce deuxième tome et on se rend compte de la malédiction qui s’abat sur elle, contrepartie de sa beauté dont la couleur des yeux n’est que l’achèvement physique, la continuité de son âme et la marque de son destin. Yslaire parvient à sublimer ses personnages et d’une Julie issue du ruisseau, voleuse et pataugeant dans la fange des exclus, il fait une icône de féminité et même de pureté. La qualité du scénario ne fait pas que gommer ce paradoxe, il le pose en évidence et magnifie les troubles de l’âme qui conduisent aux égarements du cœur. Et comme si ça ne suffisait pas, le dessin reste spectaculaire, toujours subtil et nuancé, à la fois discret et raffiné, il fait plus que soutenir la poésie et la justesse du propos, il le véhicule avec un rare talent qui ne peux que laisser pantois. 3. Liberté, liberté Le troisième volet de Sambre fourmille de détails qui font avancer l’histoire, et si l’utilité de cet album ne peut être prise en défaut, la dimension passionnelle est toujours au rendez-vous. Le personnage de Rodolphe apparaît, mais on ne sait pas encore s’il est là pour justifier le décor historique qui accompagne l’histoire ou s’il va avoir un véritable rôle dans le destin de Julie & Bernard. Bernard justement, la peur qui l’anime et la façon qu’il a d’avancer à reculons depuis le début atteint ici son paroxysme. Pourtant il apparaît évident que dans la construction du récit, il n’aurait pu en être autrement. En effet, un comportement plus audacieux de sa part ne lui aurait pas donné cette crédibilité et le ton de la saga aurait alors glissé vers une pantomime de romantisme. Yslaire reste donc toujours aussi mesuré dans le ton, et laisse à ses héros l’ampleur et le caractère qui les anime prendre le pas sur l’histoire. Le personnage du peintre prend de l’importance sur ce troisième tome et à travers sa découverte, le lecteur en apprend davantage sur Julie, et même sur son avenir. Voilà un troisième tome qui est donc bâti sur de fortes bases mais malgré tout un peu inférieur aux deux premiers. Le découpage est parfois un peu lourd, pas forcément bien équilibré avec certaines scènes peu importantes qui graphiquement en prennent et vice versa. De plus sur une planche ou deux l’arrière plan est bien terne, évoqué et non réellement dessiné. C’est d’autant plus dommage que ces arrières plans manquent un peu sur ce tome 3 et surtout qu’Yslaire montre qu’il est toujours aussi adroit de ses mains…

26/05/2003 (modifier)