Quel pavé! 500 pages, blam ! prend ça dans les dents! A 35€ le morceau, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on en a pour ses billets!
Avant tout, il faut que je précise que je ne connais pas vraiment Trondheim, je n'ai quasiment rien lu de lui (2 BD c'est rien eut égard à sa bibliographie aussi vaste que la flotte britannique aux temps Victoriens…).
Ce qui m'a attiré dans cette BD c'est le pari : 500 pages au fil de l'eau, sans plan, sans scénario, juste en se laissant porter par les personnages. Et là franchement Trondheim s'en sort carrément bien ! Parce que l'air de rien c'est chaud bouillant de créer une histoire aussi longue sans scénario préétabli. Le plus fort c'est que la fin n'aurait pas pu être différente de ce qu'elle est, c'est exactement la seule fin qui pouvait raisonnablement ponctuer cette folie que constitue cet album.
Le dessin évolue : de franchement vilain (l'auteur le dit lui même : il ne savait pas dessiner à l'époque), au fil des pages, il s'affine, prend de l'assurance pour arriver au dernier quart à quelque chose de très contemporain à l'auteur.
Plus que le dessin (et encore, y'a des trucs très sympas), c'est l'histoire qui est délirante. Car tout se tient, dans une certaine logique certes mais tout est naturel. Certes, quelques planches sont un peu inutiles, et leur seul rôle est de parvenir aux fatidiques 500 pages visées. Mais elles sont minoritaires, et constituent le déchet inévitable de ce genre d'exercice.
Je ne crois pas être un fan de Trondheim mais j'ai vraiment aimé, ma note serait 3,6 / 5 donc en fait ça fait 4/5 !
TOME 1 : 4/5
David B. nous entraîne une nouvelle fois dans ses combats contre la nuit, dans ses curieux cauchemars qui présentent toujours une dimension poétique envoûtante. Voici donc ce premier tome des Incidents de la nuit dont la première case présente un air de déjà vu dans Le cheval blême, premier ouvrage édité par l’auteur à l’Association en 1992.
Etrange enchevêtrement de réalités que voici renfermés dans ces 30 planches pendant lesquelles on n’a jamais le temps de s’ennuyer. Comme à son habitude, David B. sait drôlement y faire lorsqu’il s’agit de captiver l’attention de son lecteur. Livre à l’intérieur du livre, ce premier tome jette d’excellentes bases.
La bichromie chère à l’auteur est une nouvelle fois parfaite pour porter cette drôle d’histoire. Le ton adopté navigue entre l’intimiste et le fantastique, en trouvant un écho toujours aussi puissant avec ce dessin à nulle autre pareil. L’influence de Tardi apparaît ici clairement, peut-être plus encore que dans les autres ouvrages de David B.
La passion de l’auteur pour la littérature transparaît à chaque page, et je suis entré avec un réel bonheur dans la danse des lettres à laquelle il nous convie, impatient de dévorer la suite.
TOME 2 : 5/5
C’est plus fort que lui ! David B. ne peut pas s’empêcher de faire apprendre une foule de choses à ses lecteurs. A chacun de ses albums, sa passion pour la mythologie et l’histoire notamment sont si puissantes qu’elles transpirent sur toutes les planches.
Et comme David B. est un formidable conteur, il parvient à divertir son public en même temps qu’il le cultive ! Et là franchement j’applaudis à deux mains ce grand monsieur qui signe ici avec ce tome 2 un authentique bijou de BD !
Avec Mr Lhom, qui est un véritable hommage à Tardi, le libraire que le narrateur a rencontré dans le tome 1, le lecteur va naviguer de mythes en légendes, en faisant quelques détours par les voies de l’alphabet, de la signification des lettres et de l’anthropologie. Dans un dessin toujours aussi bien maîtrisé, David B. prouve une fois de plus qu’il demeure un créateur d’univers hors norme.
Ce qui m’a touché c’est aussi cette vision poétique du monde des livres, des bouquinistes, des libraires dont les étagères renferment des trésors qui sont ici explorés sans aucune retenue. La lecture c’est la vie !
TOME 3 : 3/5
Après l’excellent tome 2 des Incidents de la nuit, il allait être difficile de faire aussi bien. Ce tome 3 est bien un ton en dessous des tomes 1 et 2. On quitte le ton un brin professoral (mais si bien rendu !) pour reprendre le fil de l’histoire et faire avancer l’intrigue. En revenant sur le plancher des vaches, David B. fait progresser sa série en réussissant à faire cohabiter le monde fantastique des deux premiers tomes et sa quête de l’étrange personnage Emile Travers avec le monde quotidien.
Alors bien sûr, le côté onirique en prend un coup mais David B. est quand même plutôt doué dans le genre et il en garde sous la main.
Le graphisme semble moins travaillé que dans les tomes précédents. A ce propos la planche 74 est étonnante, très différente de ce qu’on trouve d’habitude dans les albums de l’auteur.
Le commissaire Hunborgne fait son apparition, mais comme tous les personnages de David B., il est complexe et ambigu. La bichromie à l’appui, les forces opposés et les inspirations contraires des êtres se révèlent au fur et à mesure de la découverte des personnages principaux.
A mi chemin entre le rêvé et le vécu, même lorsqu’il s’en tient aux codes plus conventionnels du genre, David B. ne peut pas s’empêcher d’adopter un style attrayant.
Oui, c'est sympa Kids Halloween :)
Il y a un petit coté déjanté à la "famille Adams" qui est bien sympa, presque mignon (si ce n'était pas des petits monstres ! :))...
On passe un bon moment lors de la lecture, on sourit parfois mais je ne me suis jamais retrouvé en train de rire aux éclats (même constat pour les 2 tomes), j'ai vu des bd plus drôles auparavant...
L'originalité du scénario est indéniable, y’a une bonne idée de base, ces petits monstres qui n'ont pas froids aux yeux !!
Sinon coté graphique, c'est sympa, assez dynamique, de bonnes expressions au niveau des visages, très humoristique, vraiment sympa ! Les couleurs sont cool, totalement dans l'esprit de la bd...
Donc en bref, Kids Halloween, c'est sympa, ce n’est pas un chef d'oeuvre mais c'est facile à lire, à mettre entre toutes les mains !
Je crois que sur les 3 albums que j'ai lu ( et oui j'ai fais un effort:)) j'ai dû rire, ou plutôt non, sourire, 4 ou 5 fois...
Le dessin n'a rien d'original mais n'est pas laid non plus, et les histoires sont trop rarement drôles.
J'ai trouvé cette BD vide et sans intérêt.
Tiens, un Baru que je ne connaissais pas... Tiens, c'est rigolo, des banlieues avec du barbelés autour, tiens des miradors, on dirait le ghetto de Varsovie...
Baru se met à la SF : il prend un thème et le pousse jusqu'à l'absurde. Enfin, quand je dis "le pousse"... il s'arrête un peu en cours de route, et le récit est plat, sans recul. C'est ce que je reproche à la BD qui veut dénoncer : ça manque souvent de recul. Dénoncer, c'est bien, le faire correctement, c'est mieux, et plus utile.
2/5 parce que ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais je le conseille quand même, à ceux qui aime Baru et son univers de mobs, de filles, de rebelles.
Un des tous premiers albums de Prado (peut-être est-ce même le premier)! C'est du noir et blanc très travaillé et relativement beau; même si on est encore loin de la virtuosité de Trait de craie, c'est agréable à regarder.
L'album est constitué de 7 histoires qui nous racontent les différentes facettes d'un même monde, au travers de différents personnages, un peu à la manière des deux premiers albums de SOS Bonheur. Au fur et à mesure que l'on avance dans l'album, les histoires se recoupent et forment un tableau final effrayant.
C'est d'un cynisme et d'un pessimisme rare. Prado ne semble pas se faire beaucoup d'illusions sur notre avenir proche. Le pire, c'est qu’on n’arrive pas à lui donner tort. Même si la satire est par moment un peu grosse (mais n'est-ce pas le but de la satire), il y a dans cet album une belle analyse des travers de notre système économique et politique mondialisé.
Ce n'est pas forcément très original et toujours passionnant (il y a deux-trois histoires qui gagneraient à avoir plus de "pêche") mais c'est bien tapé!
Mouais, ça se laisse lire.
J'avoue avoir eu du mal avec le dessin de Hermann. Peut-être est-il très fidèle aux paysages de la Caatinga au Brésil, mais je trouve ça beaucoup trop clair, trop aéré.
L'histoire en elle-même est agréable, mais je n'ai pas été captivé. Il n'y a pas de grosse failles dans le récit, mais j'ai parfois l'impression que certains points ont été un peu baclés pour pouvoir rester dans le cadre d'un one-shot. C'est un peu superficiel...
Rien à redire au niveau dessin et couleur. C'est assez original et plutot joli.
Par contre le scenario est un peu fait à la "va-vite".
Est ce parce que ce n'est qu'un premier tome et qu'on en apprendra plus par la suite?
En attendant, on n'apprend pas grand chose sur Akameshi et le pourquoi du comment de qui!
On verra bien par la suite.
Pour le moment, Akameshi reste une petite BD sympathique, mais pas suffisement pour faire bouger les foules.
Je me suis décidé à acheter cet album, même avant de le lire rien que pour le dessin de Dav (trop fort).
Après, il est vrai que les gags ne sont pas tous très très drôles.
C'est du "pipi-caca", moi ça me fait rire. Vous me direz "tant mieux pour toi". C'est vrai. Mais de là à dire que c'est pour les moins de 10 ans, je ne suis pas sûr, c'est peut-être un peu trop gore! :D (C'est ça qui est bon!).
En bref, je pense acheter le tome 2 qui sort le mois prochain.
Mais j'attend encore plus la sortie de Flibustor en Septembre prochain avec Dav au dessin et encore Dav au scenar! (Là, ça va être du mega gore! YES!).
Brrr, quand la bêtise humaine et l'orgueil prennent le dessus sur la raison...
On peut dire que ça va loin comme histoire, sûrement même trop loin, ça peut manquer même de crédibilité tout ça (c'est vrai, être aussi c** et imbécile, on peut se demander si c'est possible quand même !)
Mais moi, je suis bon public, je ne cherche pas trop la petite bête dans une histoire... Celle-ci m'a diverti, je l'ai trouvé agréable à lire... Pendant ma lecture, je me suis demandé comment ça allait se terminer...
Quant aux dessins d'Hermann, je suis pas spécialement fan, c'est quand même très particulier... Je trouve ce style assez confus, je pense que c'est dû aux couleurs et au nombre important de personnages (j'ai eu du mal à différencier tous les personnages...)
Enfin bref, un très bon album signé par 2 grands de la bd, Van Hamme et Hermann...
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Lapinot et les Carottes de Patagonie
Quel pavé! 500 pages, blam ! prend ça dans les dents! A 35€ le morceau, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on en a pour ses billets! Avant tout, il faut que je précise que je ne connais pas vraiment Trondheim, je n'ai quasiment rien lu de lui (2 BD c'est rien eut égard à sa bibliographie aussi vaste que la flotte britannique aux temps Victoriens…). Ce qui m'a attiré dans cette BD c'est le pari : 500 pages au fil de l'eau, sans plan, sans scénario, juste en se laissant porter par les personnages. Et là franchement Trondheim s'en sort carrément bien ! Parce que l'air de rien c'est chaud bouillant de créer une histoire aussi longue sans scénario préétabli. Le plus fort c'est que la fin n'aurait pas pu être différente de ce qu'elle est, c'est exactement la seule fin qui pouvait raisonnablement ponctuer cette folie que constitue cet album. Le dessin évolue : de franchement vilain (l'auteur le dit lui même : il ne savait pas dessiner à l'époque), au fil des pages, il s'affine, prend de l'assurance pour arriver au dernier quart à quelque chose de très contemporain à l'auteur. Plus que le dessin (et encore, y'a des trucs très sympas), c'est l'histoire qui est délirante. Car tout se tient, dans une certaine logique certes mais tout est naturel. Certes, quelques planches sont un peu inutiles, et leur seul rôle est de parvenir aux fatidiques 500 pages visées. Mais elles sont minoritaires, et constituent le déchet inévitable de ce genre d'exercice. Je ne crois pas être un fan de Trondheim mais j'ai vraiment aimé, ma note serait 3,6 / 5 donc en fait ça fait 4/5 !
Les Incidents de la nuit
TOME 1 : 4/5 David B. nous entraîne une nouvelle fois dans ses combats contre la nuit, dans ses curieux cauchemars qui présentent toujours une dimension poétique envoûtante. Voici donc ce premier tome des Incidents de la nuit dont la première case présente un air de déjà vu dans Le cheval blême, premier ouvrage édité par l’auteur à l’Association en 1992. Etrange enchevêtrement de réalités que voici renfermés dans ces 30 planches pendant lesquelles on n’a jamais le temps de s’ennuyer. Comme à son habitude, David B. sait drôlement y faire lorsqu’il s’agit de captiver l’attention de son lecteur. Livre à l’intérieur du livre, ce premier tome jette d’excellentes bases. La bichromie chère à l’auteur est une nouvelle fois parfaite pour porter cette drôle d’histoire. Le ton adopté navigue entre l’intimiste et le fantastique, en trouvant un écho toujours aussi puissant avec ce dessin à nulle autre pareil. L’influence de Tardi apparaît ici clairement, peut-être plus encore que dans les autres ouvrages de David B. La passion de l’auteur pour la littérature transparaît à chaque page, et je suis entré avec un réel bonheur dans la danse des lettres à laquelle il nous convie, impatient de dévorer la suite. TOME 2 : 5/5 C’est plus fort que lui ! David B. ne peut pas s’empêcher de faire apprendre une foule de choses à ses lecteurs. A chacun de ses albums, sa passion pour la mythologie et l’histoire notamment sont si puissantes qu’elles transpirent sur toutes les planches. Et comme David B. est un formidable conteur, il parvient à divertir son public en même temps qu’il le cultive ! Et là franchement j’applaudis à deux mains ce grand monsieur qui signe ici avec ce tome 2 un authentique bijou de BD ! Avec Mr Lhom, qui est un véritable hommage à Tardi, le libraire que le narrateur a rencontré dans le tome 1, le lecteur va naviguer de mythes en légendes, en faisant quelques détours par les voies de l’alphabet, de la signification des lettres et de l’anthropologie. Dans un dessin toujours aussi bien maîtrisé, David B. prouve une fois de plus qu’il demeure un créateur d’univers hors norme. Ce qui m’a touché c’est aussi cette vision poétique du monde des livres, des bouquinistes, des libraires dont les étagères renferment des trésors qui sont ici explorés sans aucune retenue. La lecture c’est la vie ! TOME 3 : 3/5 Après l’excellent tome 2 des Incidents de la nuit, il allait être difficile de faire aussi bien. Ce tome 3 est bien un ton en dessous des tomes 1 et 2. On quitte le ton un brin professoral (mais si bien rendu !) pour reprendre le fil de l’histoire et faire avancer l’intrigue. En revenant sur le plancher des vaches, David B. fait progresser sa série en réussissant à faire cohabiter le monde fantastique des deux premiers tomes et sa quête de l’étrange personnage Emile Travers avec le monde quotidien. Alors bien sûr, le côté onirique en prend un coup mais David B. est quand même plutôt doué dans le genre et il en garde sous la main. Le graphisme semble moins travaillé que dans les tomes précédents. A ce propos la planche 74 est étonnante, très différente de ce qu’on trouve d’habitude dans les albums de l’auteur. Le commissaire Hunborgne fait son apparition, mais comme tous les personnages de David B., il est complexe et ambigu. La bichromie à l’appui, les forces opposés et les inspirations contraires des êtres se révèlent au fur et à mesure de la découverte des personnages principaux. A mi chemin entre le rêvé et le vécu, même lorsqu’il s’en tient aux codes plus conventionnels du genre, David B. ne peut pas s’empêcher d’adopter un style attrayant.
Les Kids Halloween
Oui, c'est sympa Kids Halloween :) Il y a un petit coté déjanté à la "famille Adams" qui est bien sympa, presque mignon (si ce n'était pas des petits monstres ! :))... On passe un bon moment lors de la lecture, on sourit parfois mais je ne me suis jamais retrouvé en train de rire aux éclats (même constat pour les 2 tomes), j'ai vu des bd plus drôles auparavant... L'originalité du scénario est indéniable, y’a une bonne idée de base, ces petits monstres qui n'ont pas froids aux yeux !! Sinon coté graphique, c'est sympa, assez dynamique, de bonnes expressions au niveau des visages, très humoristique, vraiment sympa ! Les couleurs sont cool, totalement dans l'esprit de la bd... Donc en bref, Kids Halloween, c'est sympa, ce n’est pas un chef d'oeuvre mais c'est facile à lire, à mettre entre toutes les mains !
Toupet
Je crois que sur les 3 albums que j'ai lu ( et oui j'ai fais un effort:)) j'ai dû rire, ou plutôt non, sourire, 4 ou 5 fois... Le dessin n'a rien d'original mais n'est pas laid non plus, et les histoires sont trop rarement drôles. J'ai trouvé cette BD vide et sans intérêt.
Bonne année
Tiens, un Baru que je ne connaissais pas... Tiens, c'est rigolo, des banlieues avec du barbelés autour, tiens des miradors, on dirait le ghetto de Varsovie... Baru se met à la SF : il prend un thème et le pousse jusqu'à l'absurde. Enfin, quand je dis "le pousse"... il s'arrête un peu en cours de route, et le récit est plat, sans recul. C'est ce que je reproche à la BD qui veut dénoncer : ça manque souvent de recul. Dénoncer, c'est bien, le faire correctement, c'est mieux, et plus utile. 2/5 parce que ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais je le conseille quand même, à ceux qui aime Baru et son univers de mobs, de filles, de rebelles.
Stratos
Un des tous premiers albums de Prado (peut-être est-ce même le premier)! C'est du noir et blanc très travaillé et relativement beau; même si on est encore loin de la virtuosité de Trait de craie, c'est agréable à regarder. L'album est constitué de 7 histoires qui nous racontent les différentes facettes d'un même monde, au travers de différents personnages, un peu à la manière des deux premiers albums de SOS Bonheur. Au fur et à mesure que l'on avance dans l'album, les histoires se recoupent et forment un tableau final effrayant. C'est d'un cynisme et d'un pessimisme rare. Prado ne semble pas se faire beaucoup d'illusions sur notre avenir proche. Le pire, c'est qu’on n’arrive pas à lui donner tort. Même si la satire est par moment un peu grosse (mais n'est-ce pas le but de la satire), il y a dans cet album une belle analyse des travers de notre système économique et politique mondialisé. Ce n'est pas forcément très original et toujours passionnant (il y a deux-trois histoires qui gagneraient à avoir plus de "pêche") mais c'est bien tapé!
Caatinga
Mouais, ça se laisse lire. J'avoue avoir eu du mal avec le dessin de Hermann. Peut-être est-il très fidèle aux paysages de la Caatinga au Brésil, mais je trouve ça beaucoup trop clair, trop aéré. L'histoire en elle-même est agréable, mais je n'ai pas été captivé. Il n'y a pas de grosse failles dans le récit, mais j'ai parfois l'impression que certains points ont été un peu baclés pour pouvoir rester dans le cadre d'un one-shot. C'est un peu superficiel...
Akameshi
Rien à redire au niveau dessin et couleur. C'est assez original et plutot joli. Par contre le scenario est un peu fait à la "va-vite". Est ce parce que ce n'est qu'un premier tome et qu'on en apprendra plus par la suite? En attendant, on n'apprend pas grand chose sur Akameshi et le pourquoi du comment de qui! On verra bien par la suite. Pour le moment, Akameshi reste une petite BD sympathique, mais pas suffisement pour faire bouger les foules.
Django Renard
Je me suis décidé à acheter cet album, même avant de le lire rien que pour le dessin de Dav (trop fort). Après, il est vrai que les gags ne sont pas tous très très drôles. C'est du "pipi-caca", moi ça me fait rire. Vous me direz "tant mieux pour toi". C'est vrai. Mais de là à dire que c'est pour les moins de 10 ans, je ne suis pas sûr, c'est peut-être un peu trop gore! :D (C'est ça qui est bon!). En bref, je pense acheter le tome 2 qui sort le mois prochain. Mais j'attend encore plus la sortie de Flibustor en Septembre prochain avec Dav au dessin et encore Dav au scenar! (Là, ça va être du mega gore! YES!).
Lune de guerre
Brrr, quand la bêtise humaine et l'orgueil prennent le dessus sur la raison... On peut dire que ça va loin comme histoire, sûrement même trop loin, ça peut manquer même de crédibilité tout ça (c'est vrai, être aussi c** et imbécile, on peut se demander si c'est possible quand même !) Mais moi, je suis bon public, je ne cherche pas trop la petite bête dans une histoire... Celle-ci m'a diverti, je l'ai trouvé agréable à lire... Pendant ma lecture, je me suis demandé comment ça allait se terminer... Quant aux dessins d'Hermann, je suis pas spécialement fan, c'est quand même très particulier... Je trouve ce style assez confus, je pense que c'est dû aux couleurs et au nombre important de personnages (j'ai eu du mal à différencier tous les personnages...) Enfin bref, un très bon album signé par 2 grands de la bd, Van Hamme et Hermann...