Je suis assez d’accord avec SAGERA (et les autres avis, qui vont dans le même sens) : cette série laisse entrevoir le potentiel énorme d’Isabelle Dethan qui s’est révélé au grand jour avec Le Roi Cyclope ou bien encore avec Sur les Terres d'Horus. On peut aussi déjà remarquer l’intérêt qu’elle porte envers l’Egypte des pharaons.
L’univers créé par Isabelle D., à défaut d’être original, est riche et semble cohérent. Mais il est vrai que la série souffre de quelques maladresses : présence de certaines longueurs (surtout dans les tomes 2 et 3), personnages principaux peu développés et intrigue confuse. A la première lecture, l’absence de lien entre La Tour du Savoir et Cité-Morgane est assez déroutant. Toutefois, Lune Noire tentera d’établir ce lien tant bien que mal. Tout ca pour dire que je n’ai pas vraiment accroché mais cela reste une lecture agréable.
Un conseil, le premier opus peut se lire comme un one shot (selon moi). C’est aussi le plus réussi et accrocheur ! ;)
Voilà, après avoir lontemps reculé la lecture complète de cette série, j'ai cédé et acheté l'intégrale. Le sujet du scénario est plutôt "difficile" pour une bd, mettre au futur la rome antique sous les coups des Huns, et bilan de ma lecture : coup réussi à 100%.
Le scénario et superbe et j'admets que la comparaison avec la planète des singes et très bien trouvée de la part de Gaendoul.
Au niveau des dessins je les trouve, comment dire, flous, mais ce flou amène un charme certain à cette bd. J'avais, je l'avoue, peur de ces dessins, mais c'était oublier que la bd est un tout, le scénario est indissociable du dessin et inversement.
Donc franchement bien à la limite du culte, et puis soyons fou la fin me plaît tant que 5/5.
Je ne suis pas un fan de Servais, mais là je dois avouer avoir beaucoup apprécié cette BD d'autant plus qu'elle m'a marqué (je l'ai lue une fois seulement il y a 8 ans, je crois, et je m'en souviens encore très bien).
Elle mêle fantastique, onirique et poésie dans l'univers d'une maison et de cavernes qu'on peut trouver en dessous, où l'on peut trouver tout ce qui compose les rêves et l'imagination.
L'histoire garde une part de mystère et il faut y accepter le fantastique comme naturel : il ne faut pas s'attendre là à un scénario complexe et fouillé : ce sont plutôt les errances d'un homme dans un rêve éveillé ou alors dans un monde fantastique et déroutant.
En outre, la beauté poétique du tout a su me toucher, et depuis bien longtemps comme je l'ai déjà dit.
Bref, une oeuvre originale, belle et sans doute destinée à un public de rêveurs et de poètes (quoique je n'aie rien d'un poète personnellement).
Un album parmi tous ceux de Foerster où il mêle fantastique, horreur, humour noir et beaucoup de sadisme. Il aime vraiment mettre ses personnages dans des situations qui donnent froid dans le dos pour eux. On les plaindrait presque.
C'est prenant, sympa, dommage que les histoires ne soient pas toutes du même niveau.
Encore une série à la Froideval : un héros beau fort intelligent et riche, des pouvoirs magiques surpuissants, des démons ou équivalents, des femmes à poil...
C'est d'une banalité affligeante et tout dans le scénario et le dessin correspond à une bd commerciale qui a pour but d'attirer les adolescents.
L'équivalent d'un mauvais film américain à gros budget, quoi.
Globalement, ça se laisse lire, mais bien des points cités ci-dessus sont irritants et gâchent l'interêt qu'on pourrait trouver à cette lecture finalement assez défoulante.
Quand Foerster et Andreas se rencontrent, cela donne un scénario noir, dur et compliqué. Le dessin de Foerster rappelle fortement ses histoires courtes d'"horreur" et d'humour noir parues dans Fluide. Mais l'histoire complète de "Styx" est plus compliquée, plus longue, et la patte d'Andreas ajoute à l'ambiance.
Néanmoins, je trouve que mis ensemble, ces deux auteurs ont réalisé quelque chose de moins bon que chacun séparément. Je préfère les histoires courtes de Foerster qui sont moins fouillies et moins complexes, tout comme je préfère les séries d'Andreas qui sont plus réussies au niveau scénario, mise en page et dont personnellement je préfère le dessin.
Une "Froidevalerie" de plus : démons, femmes à poils, baston et pouvoirs surpuissants. Rien d'original, d'autant que le dessin n'est pas fantastique et surtout la colorisation trop flashy.
Seul petit avantage, l'humour est bien présent, quoique d'un niveau assez bas.
Bon, c'est une BD jeunesse, le style Dupuis classique. Mais étant gamin, j'aimais beaucoup, surtout par son côté science-fiction.
Je n'en ai pas relu depuis très longtemps mais je crois me souvenir que les scénarios étaient bons, assez originaux, et le tout plaisant à lire.
Cette série est curieuse. Elle mélange de très nombreuses références et déjà-vus.
Le tome 1 part sur une intrigue qui diffère ensuite dans les tomes suivants. Cela se voit notamment dans le choix de l'héroïne, qui n'était qu'un personnage secondaire au départ mais qui devient soudain le personnage principal une fois arrivée à bord du bateau.
Ensuite, ça devient de la baston et de l'aventure, avec l'héroïne qui se transforme en une sorte de justicière sans qu'on sache bien pourquoi et sans que rien n'explique qu'elle soit aussi acrobate et douée à l'épée.
Les scénarios, fouillis, sont difficiles à suivre et il est ardu de s'accrocher aux personnages dont on ne voit pas les motivations. En outre, quelques facilités scénaristiques comme l'héroïne qui survit à un accident mortel, sait tout ce qu'il faut savoir, apparaît toujours au bon moment, gâchent complètement l'histoire.
Des références flagrantes sont affichées trop clairement. Le début du tome 2 insiste lourdement sur un clone de Pélisse qui dit sans raison que "chacun doit accomplir sa quête", puis l'héroïne s'appelle Jim Hawkins et a avec un chef rebelle une relation proche du héros de l'Ile au Trésor avec le pirate du même livre...
Bref, c'est de la BD d'aventure de petite qualité à mes yeux, malgré quelques idées intéressantes.
Hermann a du génie, et cela saute aux yeux avec cette série. Le genre "BD historique" est relativement périlleux, car les règles auxquelles il faut se plier sont nombreuses, mais "Les tours de Bois-Maury" s'en sortent avec brio.
Tout d'abord, les scénarios sont, comme souvent chez Hermann, construits avec une précision d'horloger, avec une trame principale, qui est le moteur narratif de la série (Aimar veut retrouver ses terres), et avec des histoires indépendantes pour chaque album. Hermann place souvent ses personnages principaux (Aimar et Olivier) en position de spectateurs plutôt que d'acteurs vis-à-vis des intrigues des albums ; l'intelligence d'Hermann étant de développer à l'extrême les personnages secondaires (comme Germain...).
La principale qualité de cette série est qu'elle décrit un Moyen-Age sans concession : les gens sont sales et laids, les paysans sont misérables, les seigneurs sont bien loin de certains idéaux de chevalerie... Le dessin si particulier d'Hermann sert à la parfection cet objectif.
Finalement, le premier cycle est absolument fantastique, époustouflant tant au niveau de la narration que du graphisme. Le second cycle, intitulé "Bois-Maury", semble malheureusement manquer de souffle épique, en raison de l'absence de trame générale assurant la continuité entre les albums.
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Mémoire de sable
Je suis assez d’accord avec SAGERA (et les autres avis, qui vont dans le même sens) : cette série laisse entrevoir le potentiel énorme d’Isabelle Dethan qui s’est révélé au grand jour avec Le Roi Cyclope ou bien encore avec Sur les Terres d'Horus. On peut aussi déjà remarquer l’intérêt qu’elle porte envers l’Egypte des pharaons. L’univers créé par Isabelle D., à défaut d’être original, est riche et semble cohérent. Mais il est vrai que la série souffre de quelques maladresses : présence de certaines longueurs (surtout dans les tomes 2 et 3), personnages principaux peu développés et intrigue confuse. A la première lecture, l’absence de lien entre La Tour du Savoir et Cité-Morgane est assez déroutant. Toutefois, Lune Noire tentera d’établir ce lien tant bien que mal. Tout ca pour dire que je n’ai pas vraiment accroché mais cela reste une lecture agréable. Un conseil, le premier opus peut se lire comme un one shot (selon moi). C’est aussi le plus réussi et accrocheur ! ;)
Le Fléau des Dieux
Voilà, après avoir lontemps reculé la lecture complète de cette série, j'ai cédé et acheté l'intégrale. Le sujet du scénario est plutôt "difficile" pour une bd, mettre au futur la rome antique sous les coups des Huns, et bilan de ma lecture : coup réussi à 100%. Le scénario et superbe et j'admets que la comparaison avec la planète des singes et très bien trouvée de la part de Gaendoul. Au niveau des dessins je les trouve, comment dire, flous, mais ce flou amène un charme certain à cette bd. J'avais, je l'avoue, peur de ces dessins, mais c'était oublier que la bd est un tout, le scénario est indissociable du dessin et inversement. Donc franchement bien à la limite du culte, et puis soyons fou la fin me plaît tant que 5/5.
L'Appel de Madame la Baronne
Je ne suis pas un fan de Servais, mais là je dois avouer avoir beaucoup apprécié cette BD d'autant plus qu'elle m'a marqué (je l'ai lue une fois seulement il y a 8 ans, je crois, et je m'en souviens encore très bien). Elle mêle fantastique, onirique et poésie dans l'univers d'une maison et de cavernes qu'on peut trouver en dessous, où l'on peut trouver tout ce qui compose les rêves et l'imagination. L'histoire garde une part de mystère et il faut y accepter le fantastique comme naturel : il ne faut pas s'attendre là à un scénario complexe et fouillé : ce sont plutôt les errances d'un homme dans un rêve éveillé ou alors dans un monde fantastique et déroutant. En outre, la beauté poétique du tout a su me toucher, et depuis bien longtemps comme je l'ai déjà dit. Bref, une oeuvre originale, belle et sans doute destinée à un public de rêveurs et de poètes (quoique je n'aie rien d'un poète personnellement).
L'Appel du fossoyeur
Un album parmi tous ceux de Foerster où il mêle fantastique, horreur, humour noir et beaucoup de sadisme. Il aime vraiment mettre ses personnages dans des situations qui donnent froid dans le dos pour eux. On les plaindrait presque. C'est prenant, sympa, dommage que les histoires ne soient pas toutes du même niveau.
Atlantis
Encore une série à la Froideval : un héros beau fort intelligent et riche, des pouvoirs magiques surpuissants, des démons ou équivalents, des femmes à poil... C'est d'une banalité affligeante et tout dans le scénario et le dessin correspond à une bd commerciale qui a pour but d'attirer les adolescents. L'équivalent d'un mauvais film américain à gros budget, quoi. Globalement, ça se laisse lire, mais bien des points cités ci-dessus sont irritants et gâchent l'interêt qu'on pourrait trouver à cette lecture finalement assez défoulante.
Styx
Quand Foerster et Andreas se rencontrent, cela donne un scénario noir, dur et compliqué. Le dessin de Foerster rappelle fortement ses histoires courtes d'"horreur" et d'humour noir parues dans Fluide. Mais l'histoire complète de "Styx" est plus compliquée, plus longue, et la patte d'Andreas ajoute à l'ambiance. Néanmoins, je trouve que mis ensemble, ces deux auteurs ont réalisé quelque chose de moins bon que chacun séparément. Je préfère les histoires courtes de Foerster qui sont moins fouillies et moins complexes, tout comme je préfère les séries d'Andreas qui sont plus réussies au niveau scénario, mise en page et dont personnellement je préfère le dessin.
Succubus
Une "Froidevalerie" de plus : démons, femmes à poils, baston et pouvoirs surpuissants. Rien d'original, d'autant que le dessin n'est pas fantastique et surtout la colorisation trop flashy. Seul petit avantage, l'humour est bien présent, quoique d'un niveau assez bas.
Sophie
Bon, c'est une BD jeunesse, le style Dupuis classique. Mais étant gamin, j'aimais beaucoup, surtout par son côté science-fiction. Je n'en ai pas relu depuis très longtemps mais je crois me souvenir que les scénarios étaient bons, assez originaux, et le tout plaisant à lire.
Hispañola
Cette série est curieuse. Elle mélange de très nombreuses références et déjà-vus. Le tome 1 part sur une intrigue qui diffère ensuite dans les tomes suivants. Cela se voit notamment dans le choix de l'héroïne, qui n'était qu'un personnage secondaire au départ mais qui devient soudain le personnage principal une fois arrivée à bord du bateau. Ensuite, ça devient de la baston et de l'aventure, avec l'héroïne qui se transforme en une sorte de justicière sans qu'on sache bien pourquoi et sans que rien n'explique qu'elle soit aussi acrobate et douée à l'épée. Les scénarios, fouillis, sont difficiles à suivre et il est ardu de s'accrocher aux personnages dont on ne voit pas les motivations. En outre, quelques facilités scénaristiques comme l'héroïne qui survit à un accident mortel, sait tout ce qu'il faut savoir, apparaît toujours au bon moment, gâchent complètement l'histoire. Des références flagrantes sont affichées trop clairement. Le début du tome 2 insiste lourdement sur un clone de Pélisse qui dit sans raison que "chacun doit accomplir sa quête", puis l'héroïne s'appelle Jim Hawkins et a avec un chef rebelle une relation proche du héros de l'Ile au Trésor avec le pirate du même livre... Bref, c'est de la BD d'aventure de petite qualité à mes yeux, malgré quelques idées intéressantes.
Les Tours de Bois-Maury
Hermann a du génie, et cela saute aux yeux avec cette série. Le genre "BD historique" est relativement périlleux, car les règles auxquelles il faut se plier sont nombreuses, mais "Les tours de Bois-Maury" s'en sortent avec brio. Tout d'abord, les scénarios sont, comme souvent chez Hermann, construits avec une précision d'horloger, avec une trame principale, qui est le moteur narratif de la série (Aimar veut retrouver ses terres), et avec des histoires indépendantes pour chaque album. Hermann place souvent ses personnages principaux (Aimar et Olivier) en position de spectateurs plutôt que d'acteurs vis-à-vis des intrigues des albums ; l'intelligence d'Hermann étant de développer à l'extrême les personnages secondaires (comme Germain...). La principale qualité de cette série est qu'elle décrit un Moyen-Age sans concession : les gens sont sales et laids, les paysans sont misérables, les seigneurs sont bien loin de certains idéaux de chevalerie... Le dessin si particulier d'Hermann sert à la parfection cet objectif. Finalement, le premier cycle est absolument fantastique, époustouflant tant au niveau de la narration que du graphisme. Le second cycle, intitulé "Bois-Maury", semble malheureusement manquer de souffle épique, en raison de l'absence de trame générale assurant la continuité entre les albums.