Les derniers avis (105025 avis)

Couverture de la série Les Chansons de Mr Eddy
Les Chansons de Mr Eddy

J'ai lu cet album sans connaître la plupart de mélodies de chanson de Eddy Mitchell (je ne connais que "Sur la route 66" et "Pas de Boogie Woogie"), ce manque de connaissances ne m'a pas gêné, mais je pense que j'aurais plus apprécié en écoutant la musique. Les travaux des auteurs sont globalement bons, j'ai bien aimé en particulier les histoires d’ Herenguel, de Maëster (très drôle) et de Kéramidas (dessins magnifiques). Un bon album, reposant sans prise de tête.

05/03/2004 (modifier)
Par Thorn
Note: 3/5
Couverture de la série Lie-de-vin
Lie-de-vin

Un album tranquille et calme, qui prend le temps de nous mettre dans l'ambiance pas toujours sympathique de ce petit village perdu. Le narrateur nous prend d'entrée de jeu dans son histoire, ses rancoeurs deviennent les nôtres. Comme en plus le scénario est bien ficelé, une enquête policière qui se plie au rythme tranquille de ces images de campagnes, mais avec des rebondissements pas moins bien calculés que dans des polards classiques, le résultat est bon, très bon même. Malgré ça, je suis pas enthousiasmée par cet album, mais je ne saurais trop dire pourquoi. Le courant n'est pas passé entre le perso principal et moi, ou bien j'étais un peu déprimée quand j'ai lu la BD ... Je ne sais pas, mais j'en garderai une image un peu triste et terne, comme l'ambiance des jours qui s'y écoulent.

05/03/2004 (modifier)
Par Thorn
Note: 3/5
Couverture de la série Petits miracles
Petits miracles

Des petites histoires pleines de nostalgie et de vérité, parfois cruelles, parfois joyeuses... Ce qui est génial là-dedans, loin derrière la simplicité des intrigues, c'est de rencontrer tous ces gens qui se croisent dans ce quartier où l'auteur à vécu. Le talent d'Eisner pour recréer l'ambiance du quartier à travers les faits et gestes quotidiens de tous ces gens très simples, c'est du bonheur. Dans le même style, j'ai préféré Big City, mais c'est vraiment très proche.

05/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Jonas Fink
Jonas Fink

Cette BD est un petit bijou, le chef d'oeuvre de Giardino. L'histoire est parfaitement crédible, extrêment bien documentée, et les personnages sont tellement naturels qu'on a l'impression de vivre à leurs côtés tout le long de l'histoire. Quant au dessin, c'est du Giardino typique, donc un style classique mais gracieux, élégant, naturel. Le premier tome reçut en son temps le prix du meilleur album étranger à Angoulême. Et le deuxième est à mon sens encore meilleur... Le seul problème est le rythme de parution. Très lent ! Le premier est paru en 94, le deuxième en 1997... et le troisième et dernier, Dieu seul sait quand il paraîtra !

05/03/2004 (modifier)
Par fourmi
Note: 5/5
Couverture de la série Carnets de Joann Sfar
Carnets de Joann Sfar

Que dire de ces 3 carnets ?? Au début, très septique sur ce genre, avec beaucoup d'a prioris négatifs, et la grosseur des volumes, rien ne m'aguichait pour lire ces BD, et pourtant, j'me suis dit : "fais un effort, c'est quand même du Sfar..." Quelle éééénorme surprise. On rentre tout bonnement dans l'univers de Sfar, et quel univers ! Fait d'imagination, de rencontres connues ou inconnues, de musique. On plonge littéralement dans son intimité, du moins celle qu'il veut nous donner. Par exemple, les passages avec sa fille sont tout simplement jubilatoires. Drôle, émouvant, parfois technique, souvent (trop même, cela nous donne presque des complexes !!) intelligent, il nous fait partager ses réflexions, sa vision de son métier et du monde, sa curiosité, son acharnement à casser les oreilles de ses potes. Bref, nous découvrons un VRAI passionné, et c'est là la force de ses BD. Juste un petit reproche, quand même, c'est la taille des textes ... Mon grand âge me dote d'une vision approximative et j'avoue que parfois j'ai regretté de ne pas avoir de loupe ... Ces trois carnets m'ont appris tout plein de choses et notamment celle de toujours dépasser ce qui, d'un premier abord, nous rebute. Un seul mot pour qualifier ses petits carnets que j'emprunterai au maître Sfar : "génie" !

05/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série La Grand-Messe
La Grand-Messe

Côté dessin, c'est du pur Dimitri : pas franchement beau, plus caricatural et dédié à l'humour, sauf que là, il n'y a pas vraiment d'humour. Donc la qualité visuelle de cet album est très moyenne. Côté scénario, c'est un peu spécial. Déjà, pendant les premières pages, on a droit à un long rêve absurde durant le temps où le héros est inconscient après son accident, rêve qui devrait sans doute se vouloir métaphorique mais dont le message n'a pas grand chose à voir avec le reste de l'histoire. Ensuite, le reste de l'histoire est une critique directe et sans détour de la politique, des politiciens qui se foutent de la gueule de leurs électeurs, des discours vides de sens, de l'indifférence entre la Gauche, la Droite, le Centre et tous les autres, de la manipulation, etc... Le tout est raconté sans franchement d'humour (à part les discours eux-mêmes qui sont bien réussis car franchement sans contenu alors que bien écrit) et l'histoire se termine à peu près aussi vite qu'elle a commencé. Et à la fin, on se demande où voulait en venir l'auteur avec toute cette histoire, et on réalise bien vite que c'était juste cette critique facile et "déjà-vu" de la Politique politicienne. Dans l'ensemble, ça se lit bien mais bon, le tout est en fait plutôt bof.

05/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Meneur de Chiens
Le Meneur de Chiens

Un album étrange et dérangeant. Dimitri raconte son histoire au premier degré directement, sans ajouter d'explication nulle part qui puisse expliquer la raison d'être de son histoire. Il raconte l'histoire de cet homme qui va lancer sa horde de chiens féroces contre les humains, insensible à leurs cris et à la vision de leur chair broyée par les crocs des molosses. On a vraiment le sentiment de partager les pensées démentes de quelqu'un qui se sent totalement au-dehors de la société humaine, pour qui les hommes ne sont que des proies, voire même de la nourriture. C'en est même franchement malsain par moment. Le dessin n'est pas fantastique. Dimitri a voulu faire du réaliste au niveau dessin, et... bon, c'est pas formidable, sans être affreux, quoi. Et côté scénario, ça commence très vite, un petit peu trop vite pour avoir le temps d'entrer dans l'histoire, mais ensuite durant la moitié de l'album, on est bien dedans, assez horrifié par ce que l'on voit et en plein malaise par la manière dont l'histoire se distancie du monde humain. Par contre, ensuite, quand le meneur de chiens s'en prend vraiment aux humains, en attaquant la ville et que les humains ne s'organisent et ne se défendent pas du tout, ça ne fait plus tellement réaliste alors on lâche prise. Et puis vient la fin, avec en gros son message : les humains sont finalement toujours vainqueurs car ils sont plus meurtriers que les bêtes féroces. Je n'ai pas accroché à l'émotion de rebellion envers la société et les hommes que Dimitri cherche à transmettre via cette BD. J'ai été mal à l'aise à l'idée que c'était véritablement les idées de l'auteur qui pouvaient bien être représentées là. Je n'ai aucune idée de si c'est le cas, puisque comme je le disais aucune préface ne dit rien, si ce n'est une dédicace un peu aigrie et triste justement... Et puis j'ai un peu tiqué sur une case disant "Parmi la foule médusée, quelqu'un avait conservé des instincts élémentaires et flaira le danger. Il poussa des cris suraigus." et l'image représente un noir, le seul noir de l'album, qui se met à hurler. Bref, celui qui conservé ses instincts animaux, c'est un noir... Franchement limite et je ne peux qu'espérer que ce ne soit pas voulu. En résumé, voilà un album qui m'a mis mal à l'aise sans vraiment me convaincre de son interêt et de sa qualité.

05/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5
Couverture de la série Daredevil - L'homme sans peur (cycle de Bendis et Maleev)
Daredevil - L'homme sans peur (cycle de Bendis et Maleev)

Je n’ai lu qu’un tome pour le moment… Mais ça s’annonce comme une bonne surprise ! J’ai commencé la lecture d’"Underboss" sans trop y croire, parce que je suis pas vraiment fan de ce scénariste et parce que je suis au bord de l’indigestion de DareDevil ces derniers temps (bon, c’est vrai que personne ne m’oblige à en lire ; il faut croire que je dois être un peu maso - voire très con), et à vrai dire les premières pages n’étaient pas super engageantes… Tuer un personnage comme le Caïd, c’est un procédé un peu factice pour donner un côté « choc » à une histoire, parce qu’on sait bien que de toutes façons, un personnage aussi important de l’écurie Marvel, fût-il un « méchant », ne sera jamais réellement tué : pour ne pas fâcher les fans ou pour ne pas avoir à se casser la tête à inventer un nouvel ennemi à DareDevil, il sera forcément ressuscité un jour ou l’autre. Bref, donc, voilà, c’est pas que je suis attaché au personnage, mais sa mise à mort dès le début de l’intrigue sonne déjà tellement faux que c’en est énervant. Des petits détails énervants dans le scénario, à vrai dire, il y en aura quelques autres, et pourtant… Ben, finalement ça se lit d’une traite, avec plaisir… Peut-être parce que pour une fois, tout ça n’est pas plombé par des dialogues-fleuves gonflants comme Bendis sait si bien nous en infliger ? Eh oui, c’est curieux mais il y a pas mal de longs passages « muets » dans "Underboss", et ça donne un certain charme à cette BD… J’espère que le soufflé ne retombera pas dans les épisodes suivants mais pour l’instant, sans être génial, c’est de la chouette série B, un honnête petit polar noir.

04/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Daredevil - Cauchemar
Daredevil - Cauchemar

Alors que le personnage a longtemps été quasiment ignoré en France, bon nombre de ses aventures sont désormais éditées ou rééditées de notre côté de l’Atlantique depuis la sortie au cinéma de l’insipide navet avec Ben Affleck. Malheureusement, dans le lot, il n’y a pas que du bon, et "Cauchemar" semble bien parti pour rejoindre la pile des mauvais. Certes, pour l’instant je n’ai lu que le premier tome, mais ce début n’est pas bien folichon et ne présage franchement rien de grandiose. Le dessin et la mise en scène de David Mack sont assez chicos et originaux, c’est vrai, mais le scénar de Bendis, par contre, bof bof bof… Bon, c’est vrai que de toutes façons j’aime pas trop Bendis mais là, vraiment, c’est encore en-dessous de ce qu’il fait d’habitude. L’histoire ne démarre pas super fort et piétine sur tout un tome… Ben Urich fait sa p’tite enquête avec autant d’énergie que l’inspecteur Derrick : « Salut Peter-Parker-alias-Spider-Man-à-qui-le-dessinateur-a-fait-la-tête-de-Di-Caprio, tu sais quelque chose sur la disparition du Triton ? » -Ben, euh, non… -Ok, tant pis… » « Salut, inspecteur, vous savez quelque chose sur la disparition du Triton ? –Non, non, je m’en branle complètement… –Bon, d’accord. » « Bonjour mademoiselle la secrétaire de Matt Murdock, je peux voir votre patron ? –Non, il est pas là aujourd’hui. –Ah, pas de bol… » Voyez, c’est pas vraiment mené tambour battant, hein ! Vous me direz, oui mais c’est normal, c’est parce que c’est une histoire psy-cho-lo-gique ! Bon, bah, moi je veux bien, mais alors il aurait pu trouver autre chose qu’une énième histoire de gamin traumatisé dont personne n’arrive à percer le secret, surtout qu’on se rend compte rapidement que si personne n’a percé ce secret, c’est parce que personne n’a vraiment essayé avant Ben Urich, ce qui est quand même assez peu crédible (sa mère et ses médecins n’ont rien vu ? A d’autres, Bendis ! T’aurais pas pu trouver mieux ?). Bref, voilà, pour l’instant, j’ai un avis assez défavorable sur cette série ; peut-être changerai-je d’avis en lisant la suite.

04/03/2004 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Corto Maltese
Corto Maltese

Une note relativement modeste pour une bd phare... J'ai longtemps hésité avant de poster un avis sur Corto. J'aime assez l'univers de Pratt, je trouve son style graphique inimitable et trés maitrisé, ses planches en noir et blanc, somptueuses ; mais j'ai du mal avec le découpage scénaristique de ses histoires, qui me font me perdre plus souvent qu'à mon tour. Du coup, j'éprouve toujours un mal de chien à lire ses histoires d'une seule traite et surtout à me sentir concerné par les aventures de Corto. Ca me fait vraiment c... parce que ses aventures sont tout sauf chiantes. Mais elles souffrent selon moi de l'absence d'une structure narrative sachant tenir le lecteur aux aguets. En fait, le rythme des histoires de Corto Maltese m'évoque celui du mouvement des marées ; un rythme lent et régulier qui invite davantage à la rêverie qu'à l'action pure. Cela dit, je pense que le génie de Pratt réside justement là. Les aventures de son héros sont en adéquation parfaite avec le milieu dans lequel il évolue. Maintenant, je pense que selon les lecteurs l'impact de cette réalité est forcément trés variable. Pour moi, ce n'est pas évident. Mais cela n'enlève rien à la qualité de cette grande bd.

04/03/2004 (modifier)