Les derniers avis (105160 avis)

Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Diamants vengeurs
Diamants vengeurs

Cet album de la collection Atomium vaut surtout le détour pour le trait semi-réaliste de Luc Cornillon. Si il est encore perfectible, j'ai été séduit par ses créatures marines, sortes de stranger thing tout droit sorti d'un comics. Côté récit, le format de la collection impose la brièveté. Mais ici, c'est clairement trop juste. Le manque de développement donne l'impression de survoler une histoire qui sent le déjà-vu. La recherche du butin du troisième Reich n'est pas franchement novateur et le traitement qui en est fait est décevant. Reste un final qui rattrape la sauce d'un rôti un peu trop cuit.

16/04/2024 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Pinocchio (Foerster)
Pinocchio (Foerster)

J'ai lu cette bd dans la collection Atomium publiée par Atomic Strip en 1983. Pour le coup, l'histoire de Pinocchio est complètement revisitée. Comme souligné ci-avant, ce conte s'apparente plus à celui de Frankenstein. Il n'est point ici question de petit garçon désobéissant mais plutôt d'un monstre sans états d'âme. La noirceur du récit est renforcée par l'issue inéluctable qui se profile. Foerster propose un récit sombre et violent mais où rien est gratuit. En effet, le montre Pinocchio est enfanté par le rejet et la méchanceté des villageois envers la lilliputienne. La violence appelle la violence ... et cela ne peut que se finir tragiquement. Finalement, on récolte ce que l'on sème. Récit court, comme tous ceux de la collection Atomium, mais rehaussé du trait de Foerster. A lire si l'occasion se présente ...

16/04/2024 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 3/5
Couverture de la série Neon Genesis Evangelion
Neon Genesis Evangelion

Je n'en ai lu que huit épisodes, n'ayant pas été convaincu par la pertinence de la version papier de cet ovni dramatico-Goldoresque qui, sous sa forme originelle d'Animé, m'a pourtant obsédé et fasciné pendant assez longtemps pour se détacher plutôt nettement sur l'ensemble de mes coups de cœurs d'adulte pour une histoire de S.F. Obsédé par la mise en scène du sujet, si originalement exposé via des ellipses narratives privilégiant l'intime plutôt que l'action : épisodes riches d'intérêts et extrêmement bien présentés, sinon complètement inédits dans le genre ; et imposés autant par les choix artistiques des auteurs que par les circonstances plus prosaïques de la production de la série télévisée. Les nombreux plans fixes, si économiques (!), demeurent l'une des exploitations les plus réussies -et les plus culottés !- d'une contrainte budgétaire dans le genre du dessin animé ; et jouent énormément dans la spécificité du rythme et son unicité si puissante. Fasciné par l'esthétique de l'ensemble, aussi surprenante et déroutante qu'elle semble pour les visages des personnages (pour un spectateur occasionnel du médium Nippon) que séduisante et franchement nouvelle (à l'époque) pour tout ce qui concerne le design, Mécha & Plug-Suit en tête ; et, bien sûr, nos gros Anges, autant belliqueux qu'improbables, bien souvent... La bonne nouvelle, c'est que le Chara-designer de la série Télé assume la partie graphique du Manga imprimé, et le résultat est très réussi : l'élégance de son encrage (ces incroyables courbes "en creux" ?!) si délicat nous permet d'admirer ses réalisations en prenant tout notre temps et, même si cela change un peu radicalement le ton du récit en comparaison de l'Animé, les personnages bénéficient tous d'une palette bien plus étendue quant au rendu de leurs expressions. Du très beau travail qui ne peut que ravir le fan original. Les couvertures, magnifiques, font vraiment regretter le format : heureusement, il y a les Art-Books ! Là où l'approche est un peu plus délicate, c'est que ce médium-ci offre d'avantage de "temporalité" au récit et, fatalement, l'auteur s'en sert pour essayer d'enrichir ses scènes ; notamment au travers de nombreux dialogues qui, non seulement exposent bien trop "l'action" en cours (classique pour un Manga, dont la traduction est souvent très littérale...) mais, surtout, tendent à transformer un peu-beaucoup la perception que l'on a des héros ; quitte à les éloigner assez radicalement de leur incarnation originelle. Le procédé est, de mon point de vue, dommageable aux relations entretenues par ces derniers (alors qu'elles sont si subtilement exposées dans l'Animé) et, à mon grand regret, définitivement fatal pour Shinji et Rei. Incroyablement bavards (un comble pour cette dernière !), deux des principaux personnages s'en trouvent carrément transformés et, dans le cas de Shinji, la métamorphose est plutôt rédhibitoire : l'adolescent inhibé/dépressif, mais pourtant concerné et hyper-sensible, devient ainsi une sorte de provocateur passif/agressif moyennement sympathique dont les réactions sont beaucoup moins faciles à suivre. L'histoire en elle-même s'éloigne de l'atmosphère expérimentale/psychologique originelle en essayant d’approfondir l'intrigue S.F. constituée par l'existence des Anges ; mais le fourre-tout (flou !) du sujet semble trop vaste pour fédérer d'avantage qu'une simple curiosité passagère -et ça demeure quand même très racoleur côté dramaturgie (la face de gâteau d'anniversaire de Kaworu et le régime si spécial de Gendo...!) sans amener plus d'éclaircissements que la série Télé qui, au demeurant et étant donnée sa fin abrégée complètement surréaliste mais particulièrement raccord avec la volonté très anticonformiste de ses auteurs, se suffisait finalement à elle-même. Un travail de qualité, néanmoins : pour les aficionados collectionneurs.

16/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Bowie
Bowie

Une biographie de plus, serais-je tenté de dire. Celle-ci se focalise sur les débuts de David Bowie, les années de galères puis le succès rencontré avec Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. A titre personnel, j'en sors peu emballé. En cause principalement, les nombreuses planches qui s'enchainent avec pour seuls textes l'évocation d'une anecdote des plus secondaires (David Bowie a un accident de voiture, tout le monde s'en sort indemne), les dates et lieux de concert (10 juillet, Rainbow Theatre) ou les différents costumes de scène du groupe. En fait, hormis l'aspect graphique qui permet d'illustrer brillamment l'esthétique glam dans toute son exubérance, j'ai trouvé cette biographie extrêmement pauvre. Elle ne parvient en tous les cas pas à me faire comprendre les raisons du succès de Bowie, l'originalité de l'artiste, son talent, son génie musical. Là, si je n'était pas amateur du musicien par ailleurs, j'aurais le sentiment que son seul talent, c'est son look extravagant. Donc voilà, lue d'un œil de plus en plus distrait au fur et à mesure que les planches défilaient, cette biographie n'aura pas réussi à m'apporter ce que j'en attendais. Reste l'aspect visuel avec cette mise en avant de l'exubérance glam, de ses paillettes, ses coupes de cheveux improbables et ses excès en tous genres. Bof pour ma part.

16/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Motörhead - La Naissance du groupe le plus bruyant du monde
Motörhead - La Naissance du groupe le plus bruyant du monde

Qui n'a jamais entendu parler de Lemmy Kilmister et de son groupe emblématique, Motörhead ? Que l'on en soit fan ou pas, il s'agit là d'un groupe incontournable qui, par son approche et sa sincérité, a influencé un nombre impressionnant de musiciens de la scène rock. Cet album se consacre à la première partie de la carrière de Lemmy Kilmister et se clôture alors que Motörhead commence seulement à connaitre le succès. Plus qu'une biographie analytique, il s'applique surtout à nous dévoiler la caractère hautement sex, drugs & rock'n'roll de Lemmy et de ses compagnons. C'est d'ailleurs Lemmy Kilmister (du moins son personnages dans le comics) qui se charge de la narration, revenant sur les principales étapes de sa jeunesse et de ses débuts comme roadie puis musicien. Si sa sincérité, le respect qu'il affichait tant pour son public que pour ses roadies, et sa rage de réussir sont admirables, on ne peut cependant pas dire que le personnage ressorte grandi de cet album. Ses excès, la manière dont il considérait les femmes (juste du sexe, pas d'attaches), son comportement au quotidien en font un symbole de la face sombre des rockeurs. La mise en image privilégie les grandes illustrations. Le dessin (réalisé par une équipe de dessinateurs et de coloristes) est très homogène et de bonne qualité. On reconnait assez aisément les différents protagonistes et les décors nous replongent bien dans une époque et les lieux visités. Pas mal, en résumé. un peu léger pour que je monte ma note un cran plus haut mais il s'agit d'une évocation assez réussie de l'état d'esprit général de Lemmy Kilmister et de ses galères des premières années. Si vous ne connaissez pas le personnage, c'est une bonne première approche (à compléter avec une écoute de quelques uns de ses titres emblématiques).

16/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Bukowski - De liqueur et d’encre
Bukowski - De liqueur et d’encre

Alcoolique, violent, provocateur, machiste, Charles Bukowski a tout du poète maudit et détestable. La gageure pour les auteurs de cette biographie était de nous le rendre intéressant sans cacher ses excès. Et ils y parviennent parfaitement ! A un point tel qu'ils m'ont donné l'envie de lire l'une ou l'autre œuvre de Bukowski (et ça, pour moi, c'est la preuve que le but est atteint). Nous avons pourtant droit à une biographie on ne peut plus conventionnelle. Elle revient dans un ordre chronologique sur le parcours de l'artiste et sa seule originalité est d'être écrite à la première personne. Mais c'est justement en procédant de la sorte que les auteurs parviennent à humaniser ce personnage. Bukowski, battu par son père, addict à l'alcool au plus haut point, obsédé par le sexe et multipliant les conquêtes, enchainant les petits boulots dans l'unique but de récolter suffisamment d'argent pour se saouler un jour de plus. Mais aussi Bukowski galérant dans son ambition d'écrivain, travaillant d'arrache-pied, constamment insatisfait de ses écrits, Bukowski convaincu qu'il fallait souffrir pour bien écrire, et qu'il fallait avoir souffert pour avoir quelque chose à dire. Les réflexions amères succèdent aux punch-lines violentes, cette narration en voix off porte le récit, bien soutenue par un dessin soigné dans un style réaliste tout à fait adéquat. Les auteurs (italiens) livrent une partition sans fausse note au travers de laquelle l'arrogance désespérée, l'irrévérence et les provocations de l'homme finissent par dévoiler la fragilité de l'écrivain. Le portrait de l'écrivain devient fascinant alors même que l'homme est détestable par plus d'un aspect... mais touchant par d'autres. C'est le portrait d'un être brisé et amer pour qui l'alcool est le seul refuge face à son dégoût du monde et de lui-même. La narration, le dessin, le découpage, les petits documentaires insérés : tout est vraiment d'une belle qualité. J'ai dévoré et j'ai adoré. Franchement bien !!

16/04/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Ogres
Ogres

Sympathique histoire, très blockbuster dans son style, qui joue dans un cadre très classique de fantasy. Disons que ça ne vole pas plus haut que ça mais que ça ne descend jamais dans les abysses non plus. L'histoire est intéressante, pourvue de quelques rebondissements sympathiques et d'une trame qui se déroule jusqu'à un final attendu mais efficace. Il y a de l'action, de l'humour, des jeux de mots sympathiques, quelques passages qui m'ont bien amusés, un zeste d'érotisme parce qu'on reste chez Soleil, et puis l'ensemble se tient. Je ne dirais pas que c'est formidable mais ce n'est clairement pas honteux. On passe un bon moment dans l'histoire, on en sort amusé et divertit, mais sans aucun réel plus. Je pense que ce n'est pas le genre d'histoire qui attends autre chose que ce pur moment de divertissement. Le dessin est sympathique et je reconnais une certaine patte au dessinateur. Il s'est fait efficace dans la narration, mais j'ai parfois eu l'impression qu'il s'est limité à un gaufrier traditionnel qui ne permets pas de réellement laisser libre cours à son inventivité. En somme, une bonne série de divertissement, pas recommandée mais qui saura divertir son public.

16/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Nées Rebelles
Nées Rebelles

Je vais faire court et rapide. Je me méfiais un peu de cet album mais force est de constater qu’il est tout simplement excellent. C’est réalisé avec grand soin. Les différentes parties graphiques m’ont toutes franchement plu, mais la qualité des portraits m’a encore plus emporté, qu’importe la cause, c’est super bien raconté. Une belle leçon et résilience de la part de ces jeunes « rebelles ». J’en conseille vivement la lecture et encourage toutes les médiathèques à le posséder. Coup de cœur !!

16/04/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Beast Complex
Beast Complex

3.5 Une série d'histoires courtes pour les fans de Beastars, je ne pense pas que c'est une lecture pour quelqu'un qui n'a pas lu la série-mère. L'autrice développe son univers à travers des histoires qui parlent de relation entre animaux, surtout entre les herbivores et les carnivores. Il y a de très bonnes histoires courtes, notamment cela du show de cuisine qui met en vedette un crocodile et une gazelle. J'ai adoré aussi l'histoire courte avec les personnages vedettes de Beastars, c'était sympa de les revoir. Évidemment, comme ce sont des histoires courtes, il y a la frustration de ne pas revoir des personnages dont on s'est attaché après une quarantaine de pages et aussi c'est un peu inégal au niveau du scénario, mais globalement c'est une bonne lecture si on a aimé la série-mère.

16/04/2024 (modifier)
Couverture de la série So I'm a Spider, so what?
So I'm a Spider, so what?

Je ne pensais pas tant accrocher à ce manga, j’ai enchaîné les tomes sans lassitude et avec un certain plaisir. Une idée de base classique pour un isekai (réincarnation dans un monde de Fantasy) mais avec pas mal d’éléments farfelus qui pimentent un peu l’affaire. Si l’histoire s’attache principalement à notre héroïne, elle ne sera pas la seule terrienne dans ce nouveau monde, en effet sa classe complète (prof inclus) a subi le même destin. Nous en découvrirons quelques-uns au cours de l’aventure. Mais la bonne idée du scénario n’est pas de les réincarner systématiquement dans un corps humain, en plus d’intégrer un gros côté RPG. Nous suivrons ainsi la réincarnation de l’héroïne dans le corps d’une araignée ?! Une idée saugrenue qui peut faire tiquer mais finalement je me suis très facilement prêté au jeu. Le dessin est sympa, ça ne manque pas d’humour mais c’est surtout l’évolution de notre araignée qui est agréable à suivre. Malgré des débuts difficiles, elle gagnera vite en statistiques et compétences pour se confronter à ce nouveau monde dangereux, je trouve cette partie cliché mais bien rendue, un petit plaisir coupable d’autant si vous êtes amateurs du genre. Bon après, il y a bien quelques défauts inhérents au genre, c’est anecdotique et pas bien profond comme histoire, et surtout ça se traîne bien. Il faudra attendre 10 tomes avant de voir notre araignée quitter son labyrinthe et avoir enfin des interactions (et nouveaux enjeux) avec le monde extérieur… il était temps de passer à autre chose que de la survie, reste que l’aventure est bien relancée. Je n’en conseille absolument pas l’achat mais du divertissement honnête. A essayer si vous aimez le genre, j’ai trouvé ça plus marrant et original que d’autres isekai lus.

16/04/2024 (modifier)